mardi 24 août 2010

Vendredi 20 Aout - HAUTACAM

Ce WE, c'est les fêtes de Gardéres. Pour me donner bonne conscience avant de boire et bien manger, ce vendredi, jour de boulot, je décide de descendre à vélo à Tarbes. A 15h, je quitte le bureau direction Lourdes et Hautacam. La chaleur est bien présente (plus de 30° à l'ombre) quand j'attaque la montée (Alt: 1530m, 13.5 kms à 7.9% de moyenne. 1070m de déniv.)
D'entrée, je m'aperçois que je n'ai pas la même aisance qu'en pleine saison, comme quoi, l'hygiéne sportive est trés importante !
Une "fléche" me double comme un avion au début de la montée, je suis impréssionné. Quelques kilométres plus loin, je le rattrappe et je le double, il ne m'impressionne plus et je rigole (il est arrivé plus de 10' aprés moi). Comme quoi, dans un col, le but est de monter à la même allure jusqu'en haut sans vouloir impressionner les copains !
La 2° partie est trés dure sous la chaleur, je puise pas mal dans les pentes à 10%. Le compteur descend en dessous de 9kms/h, j'ai l'impression d'être revenu 5 mois en arriére au tout début de la saison. Comme quoi, on perd plus vite que ce qu'on gagne !
J'atteins enfin le parking de la station aprés 74' de montée, soit 10.9 de moyenne. Pas trop mal, en comparaison, je l'avais monté en 68' en Juillet 2005 , en 84' en Avril 2008 et en 82' pour l'étape du tour 2008.
Par contre, à Argelez, j'attrappe à nouveau des crampes ! Je m'arrête puis je rentre tranquille à la maison avec 122 kms en 5h07'.
J'ai bien fait d'aller pédaler car les fêtes ont été assez dures, mais ceci est une autre histoire !
Les derniers lacets avant la station du Hautacam avec vue sur la vallée d'Argeléz en bas et celle d'Arrens en face.

jeudi 5 août 2010

Dimanche 25 Juillet - SORTIE IMPROVISEE EN BRETAGNE

Et oui, j'ai craqué. En vacances chez le beau-pére en Bretagne, j'avais décidé d'oublier le vélo pendant quelques jours, mais quand j'ai vu celui du beau-pére dans son garage, je n'ai pas pu resister ... à moins que ce soit les 6 ou 7 whisky-cocas de la veille qui m'ont forcer à éliminerun peu !
Toujours est-il que ce Dimanche aprés-midi, pendant que certain s'adonnait à la sieste, d'autre à la télé ou à la promenade, j'en ai profité pour piquer un cuissard au beau-pére, de monter la selle de son vélo et en basket, d'aller me faire un petit tour dans la campagne rennaise d'environ 70 kms.
Ah ! On ne se refait pas.


1- La rue principale de Pont-Réan au sud de Rennes.
2- L'église de Lassy

1- La place de l'églisse à Lassy.
2- Porte du pays de Brocéliande, sur les traces de Merlin l'enchanteur...

1- Place principale de Maxent.
2- L'abbaye de Maxent.

1 et 2- Plan d'eau Jean Descottes. La roche rose bien présente en Bretagne.

1-Le plan d'eau sur le Chéze à l'ouest de Rennes entre Maxent, Treffendel et Saint-Thurial.
2- La campagne bretonne à l'ouest de Rennes.

1-Plus touriste que cycliste, mais toujours heureux de pédaler.
2- L'eglise de Bréal sous Monfort.

1- Façade de la boucherie de Bréal sous Monfort. L'histoire ne dit pas si on traite le boucher de "tête de veau" !
2- La ville de Rennes sur fond de paille.
Vous avez le bonjour du montagnol !

mercredi 4 août 2010

Dimanche 18 Juillet : ETAPE DU TOUR 2010 - PAU/TOURMALET

La veille au matin, avec mes parents, nous sommes aller à Pau au village départ situé à l'hypodrome comme il y a 2 ans. Aprés avoir récupérer mon dossard et mes cadeaux, fait un tour dans les différents stands et fait quelques emplettes, nous sommes revenus à la maison pour me préparer au lendemain.

1-Mes parents à l'entrée du village
2-Le village départ.
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Ca y est, c'est le grand jour tant attendu. Ce dimanche 18 Juillet, à la fois but et terme de ma saison de cyclosportives. C'est vers 5h30 que mes parents m'aménent dans les rues de Pau pour me présenter avec 9999 autres cyclos aux sas de départ. Les prévisions météo annoncent une belle journée malgré une légére couverture nuageuse à l'aube. L'attente est un peu longue malgré quelques discussions et plaisanteries entre courreurs et la pression monte de plus en plus. C'est enfin le départ. Mes parents sont sur la ligne de départ, un dernier coucou et c'est enfin parti. Je roule à vive allure, accrochant au maximum les bonnes roues. Puis les bosses s'enchainent jusqu'à Oloron que je traverse avec 34 de moyenne au compteur. Le circuit amateur nous améne contrairement à celui des pros au petit col de Hourat entre Lurbe Saint Christau et Escot. Et c'est la 1° difficulté que nous attaquons, le col de Marie-Blanque (1035m, 9.3kms à 7.7% dont les 4 derniers kms à 11% avec 1km à 13% ). Je gére la montée et je bascule au sommet avec 30 de moyenne au compteur. Le fait de connaitre le parcours par coeur m'évite de commettre des erreurs comme ces deux courreurs qui se retrouve par terre dans un des lacets de la descente. Ensuite c'est le regroupement sur la route vallonée jusqu'à Asson où nous tournons pour attaquer le faux plat montant qui va nous amener jusqu'à Férriéres, pied du col du Soulor. A Asson, j'ai 32 de moyenne au compteur et je suis assez satisfait. Dans les gorges de l'Ouzom, l'allure est assez soutenue car, la plupart du temps, je suis sur la grosse plaque. Ca y est, Férriéres annonce le début réel d'un des col que je monte le plus souvent même en hiver (c'est le plus proche de la maison), le col du Soulor (12.2kms à 7.6% de moy). Je connais les kilométres et les virages par coeur. Je monte à mon rythme, sans puiser et au passage je profites des paysages somptueux en cette belle journée. A 2 kms du sommet, un specteteur compte les participants et il annonce 1080 en me désignant. Je suis un peu surpris et content à la fois. Je réalise que je peux rentrer dans les 1000 alors que mon objectif était depuis mon inscription de finir dans les 2000. C'est peut-être une erreur que je vais payer plus tard. Effectivement, passé le sommet, je ne me reléve pas et je bascule dans la descente tombeau ouvert sans m'arrêter aux ravitaillement. Dans la plaine puis dans les gorges de Luz, un peloton d'environ 200 cyclos se forme, je le remonte pour me retrouver devant. A un moment je suis obligé de lever le pied pour les attendre tellement je me sens bien. Enfin, c'est l'entrée dans Luz Saint sauveur. Je regarde le compteur, 27.5 de moyenne. Et c'est le début du col du Tourmalet (2115m, 18.6kms à 7.6% de moy). Dés les premiéres pentes, les bonnes sensations m'abandonnent et les jambes sont lourdes. Je gére la montée jusqu'à Baréges mais la fatigue se fait sentir aprés 170kms de course. Aprés la sortie de Baréges assez pentue, c'est le faux plat de Tournaboup et je décide de ne pas m'arrêter au ravitaillement en eau. J'aurais dû. Deux virages plus loin, un éclair dans la cuisse, merde, un début de crampes. Non, pas aujourd'hui, pas maintenant ! Il reste 8 kms et pas les plus faciles. Par force, je monte une dent, ce qui m'oblige à monter en desous de 10kms/h. Le moral en prend un coup quand je ressens la même chose un peu plus haut. Obligé de m'arrêter et de me masser les muscles. Je repars sans trop forcer, c'est rageant car je me sens fatigué mais pas épuisé. Malgré la gestion, les deux derniers kilométres sont un enfer. Je m'arrête à plusieurs reprises en hurlant, tétanisé par les crampes qui se sont généralisées dans les 2 jambes m'empêchant même de marcher à coté du vélo. Je vois défiler les concurrents et je râle intérieurement. Faire 182kms et se retrouver bloquer à 1 kms de l'arrivée ! Des spectateurs me poussent à tour de rôle et je franchis enfin la ligne aprés 184kms en 7h54 à 23.5 de moy, entre 2 sentiments, la satisfaction d'avoir fini en bonne position et la colére ne pas avoir pu défendre mon classement à la fin. La montée du Tourmalet était chronométrée et je fais mon plus mauvais score, à savoir 1h58' alors que pour la Pyrénéenne je l'avais monté en 1h33'.
J'attends un moment au sommet en me massant ce qui me reste de muscles, puis je descend tranquille à la Mongie où se situe le village arrivée et le repas d'aprés course. Aprés un repas léger pris au soleil, je reprends le vélo sans connaitre mon classement pour rejoindre Bagnéres où m'attendent Flo et Aurélie venues passer la journée chez la belle-mére qui fêtait pour l'occasion sa retraite et son anniversaire. J'arrive à tourner les jambes malgré la douleur d'aprés crampes et c'est avec soulagement que je rejoins la famille pour poser le vélo et me boire une bonne biére !
Ce n'est que le lendemain que j'apprend mon classement sur internet. 1047 éme au scratch et 402° dans ma catégorie. Objectif atteint. Domage, une centaine de courreurs m'ayant dépassés pendant mes crampes, j'avais la possibilité de rentrer dans les 1000. Avec du recul, je suis toutefois satisfait. L'étape, de l'avis de tous, était dure et longue. Sachant que c'est l'épreuve cyclosportive la plus importante et la plus relevée au monde, finir à cette place sur 10 000 participants est trés bien pour le petit amateur que je suis.
Et voilà, pour moi, fini la saison, je peux pendre le vélo (sans le ranger bien loin quand même!) et partir en vacances me siroter quelques bons whisky et du bon vin.
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L'étape du tour 2010 en quelques chiffres :
- 15 partenaires de l'épreuve avec en tête Mondovélo.
- 18 éme édition de l'Etape du tour amateurs.
- 184 kms
- 10000 participants (record des 18 éditions)
- 49 pays représentés
- 3421 étrangers
- 5h59': temps du vainqueur.
- 6888 arrivants
- 11h58': temps du dernier
- 14%, pente maxi du col de Marie-Blanque
- 855 bénévoles mobilisés
- 200 gendarmes sur le parcours
- 11500 kilos de fruits
- 26700 produits énergétiques fournis par Fenioux Multisports
- 44500 denrées fournis par Carrefour
- 55350 litres d'eau minérale fournis par Vittel
- Infinis, les souvenirs d'avoir participé à cette belle épreuve.


- Parcours et profil de l'étape.

Photos ci-dessous prises par Vélo magazine et Maindruphotos.

1-Dans les sas de départ à 6h30 du matin.
2-Au départ, dans les rues de Pau.

1-Dans les coteaux entre Lasseube et Oloron.
2-Dans le col de Marie-Blanque.

1 et 2 - Dans la descente du col de Marie-Blanque.

1- Le serpent de vélos dans le col du Soulor.
2- Dans la montée du Soulor, au dessus d'Arbéost.

-Toujours dans le Soulor, un peu plus haut.

1 et 2 : A environ 2 kms du sommet du Soulor.

1- A 2 kms du sommet du Soulor
2- Dans le Tourmalet, entre Baréges et Tournaboup.

1- Les derniers kilométres du Tourmalet.
2- A 4 kms de l'arrivée, le visage est crispé par la gestion des crampes.

1- Les lacets à 3 kms du sommet.
2- Arrivée et sommet du Tourmalet.

Articles parus dans La Depêche.
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Ci-dessous, le lien vidéo de ma course :
( cliquez au bas de la page sur "mysports.tv")
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Pour toi Mémé ...
Pour toi Jean-Claude ...
Pour René, pour Laurent et pour tous ceux qui se battent tous les jours contre la maladie...

mardi 3 août 2010

Dimanche 11 Juillet - VIREE EN PAYS BASQUE

Dernier WE avant l'étape du tour, je décide d'aller me "conditionner" dans le Pays Basque.
Je démarre de la maison à 6h pour laisser la voiture à Lanne en Barétous entre Oloron et Mauléon. J'attaque ma virée à 7h30 en montant d'entrée le col de Lataillade par la station d'Isarbe et le col de la Hourcére (1450m, 18.5kms à 6.2% de moyenne dont 5kms à 10%). Le temps est couvert dans la plaine, je traverse les nuages et à environ 1100m je me retrouve au dessus de la mer de nuages. Magnifique. J'apprécie la vue sur le massif du Pic d'Anie au pied de la Pierre Saint Martin. Je bascule dans la vallée de Saint Engrace en passant au col de Sainte-Gracie, puis au col de Suscousse, en retraversant la couche nuageuse. Je passe devant les gorges de Kakouéta, puis un peu plus bas celles d'Holzarté avant de remonter sur Larrau. Là, je prends à droite vers les Chalets d'Irraty en attaquant le Col de Baguargui par celui d'Orgambidesca (1327m, 9.6kms à 8.5% de moy dont 4 kms à 12%). La pente est terrible quand je sort des nuages, mais le paysage en vaut la chandelle. Je redescends vers le petit lac d'Iratiko Etchoia en passant par le col d'Héguichouria. Des troupeaux entiers de chevaux parsément la montagne en cette période. Là, j'attaque le col de Sourzay à travers une petite forêt (1153m, 3.3kms à 4.6%). Au sommet, les nuages viennent lécher les crêtes sur le versant opposé. Je me retrouve sur une route sauvage entre brouillard et fugaces éclaircies. Dommage, le paysage doit être superbe (j'y reviendrais !). Je franchis plusieurs cols, celui d'Irau en descendant, celui d'Arthaburu en montant (1156m, 2.9kms à 5.4%) et ceux d'Asquéta et d'Arthé en descendant avant de plonger dans la vallée d'Estérençuby où je m'attaque au col d'Orgambidé (1040m, 9.2 kms à 8.1% de moy dont 2kms à 11%). Les nuages montent insensiblement et je n'arrive pas à traverser la couche. C'est donc dans le brouillard que je bascule dans la petite descente qui m'améne au pied du col d'Arnostéguy (1236m, 4kms à 6.2%). A 2 kms du sommet le rideau se déchirent enfin et c'est au dessus de la mer de nuages que je découvre sur le bord de la route 2 vautours fauves (trés présents dans ce coin des Pyrénées) scrutant le versant de la montagne. Je les dérange et ils s'envolent devant moi en me faisant profiter de leur envergure impressionnante. J'arrive au sommet du col frontalier au milieu de nombreux chevaux. Un anglais à vélo me demande sa route, il croyait qu'une route redescendait coté espagnol. Je lui annonce qu'il doit redescendre coté français pour remonter le col d'Ibaneta. Je ne sais pas si il m'a compris, mon accent bigourdan l'a peut être perturbé !! Je profites au maximum du soleil et de la mer de nuages jusqu'au col d'Elhursaro que je franchis en descendant avant de basculer dans le brouillard et la descente vertigineuse sur Saint Jean Pied de Port. Pour revenir à la voiture, je dois monter le Col d'Osquish (495m, 6.8kms à 4.7%) trés connus des chasseurs pour ses vols de palombes. Puis c'est la descente sur Mauléon et la remontée de la vallée de Tardets et Montory avant de finir la boucle à Lanne en Barétous où je retrouve la voiyure à 18h aprés 185 kms à 20 de moyenne, 15 cols franchis dont 10 en montant et surtout plus de 4200m de dénivellé.
Le pays Basque est magnifique et sauvage mais à vélo, c'est du costaud !
Avis aux amateurs, 3 choses importantes sont nécéssaire pour y aller : une bonne carte pour ne pas se pommer, de bons mollets pour monter des pentes qui dépassent parfois les 15% et des bons freins pour les descendre !


Fiche de route.

1-Dans les pentes à 10% du col de la Hourcére.
2-Une fois traversé les nuages, le soleil brille sur le col en face.

1-La station d'Isarbe dans les derniers hectométres du col de la Hourcére.
2-La mer de nuages, spectacle magique et féerique en montagne.

1-Depuis le col de la Hourcére, la mer de nuages sur la vallée de Saint-Engrâce. Au loin le Pic Lakhoura (1877m) sur la crête frontaliére.
2-Depuis le col de Lataillade, la station de ski de la Pierre Saint Martin au pied du Pic d'Anie (2504m) point culminant du secteur.

1-Traite des brebis au sommet du col de Lataillade.
2-Dans la descente du col du Soudet, les gorges de Kakouéta.

1- Dans la montée du col de Baguargui une fois sorti des nuages.
2- Vers Larrau. En face le Pic d'Orhy (2017m)

1-Panneau indiquant le pourcentage courant des cols Basques.
2-Au sommet du col.

1-Chevaux au bord du lac d'Iratiko Etchoia croisement des cols de Baguargui, Sourzay, Burdincurutcheta et Iraty.
2-Petite cascade dans la montée du col de Sourzay où j'ai refait le plein des bidons.

1-Les nuages viennent lécher les crêtes du col de Sourzay.
2-La descente sinueuse du col d'Arthé.

1-Le col d'Arnostéguy
2-Avant le sommet, un vautour fauve scrute la montagne.

1-A mon passage, il s'est envolé pour se poser un peu plus bas.
2-Troupeau de chevaux en estive au sommet du col.

1-Panneau au col d'Arnosteguy. Mais si, on est bien chez les Basques !
2-Depuis le col, vue coté espagnol. Comme toujours pas de nuages.

1-Apparement, l'herbe bien verte du Pays-Basque est trés apprécié.
2-La route frontaliére au sommet du col. A gauche l'Espagne, à droite la France.

1-Panoramique au dessus de la mer de nuages depuis le col d'Elhursaro.
2-La descente vertigineuse sur Saint Jean Pied de Port aprés être sorti du brouillard.
1-Dans Saint-Jean Pied de Port
2-Dérniére difficulté de la journée, le Col d'Osquich.