dimanche 30 juin 2013

Samedi 29 Juin - CYCLOSPORTIVE "L'ARIEGEOISE"












Vendredi 28 Juin :


Ce WE, c'est la course l'Ariégeoise. Mes parents que j'avais "entraîné" avec moi l'an dernier, ont visiblement apprécié car cette année, ils ont souhaité repartir pour un tour.
Ce Vendredi, après avoir chargé le fourgon la veille, je descends à Tarbes travailler le matin et après un repas pris sur place, vers 13h, je prends la direction de l'est vers ces belles terres ariégeoises. Le ciel se couvre au fur et à mesure du trajet et c'est vers 16h que je rejoins mes parents, installés depuis le Mardi, au camping municipal des Cabannes entre Tarascon et Ax-les-Thermes.
Aprés une rapide installation à leur coté, nous redescendons ensemble à Tarascon afin de récupérer nos dossards au village expo situé comme tous les ans sur les hauteurs de la ville. Les sacs chargés des nouvelles tenues 2013, nous rentrons tranquillement pour préparer les vélos. Quelques gouttes font leur apparition en fin de journée, nous obligeant à souper dans la caravanne. Pas grave, la météo est optimiste pour le lendemain. Allez, maintenant au dodo.

Sur la place haute de Tarascon-sur-Ariége
Le village expo de l'Ariégeoise.


Les "jeunes" font du shopping.
Hébergement de fortune ?





Photo traditionnelle de la famille Barbarou.







Samedi 29 Juin :


Comme d'habitude maintenant, je me réveilles 1 h avant de partir. J'ingurgite mon gâteau-sport et 1 litre de préparation à base de jus de fruits, jus de fruits au sirop et eau (cela équivaut à tous les produits vendus très cher dans le commerce !) et vers 7h10, je quittes  le camping et mes parents,qui eux démarrent 1/2 h après moi. Après un échauffement de 12 kms entre les Cabannes et Tarascon, je rejoins les 1000 concurrents inscrits sur le grand parcours "L'Ariégeoise" avec ses 161kms et ses 3500m de déniv.
Mes parents eux, sont inscrit sur "La Mountagnole" avec ses 117 kms et ses 2800m de déniv.
Mon objectif avoué est, comme tous les ans, le diplôme d'or. Pour cela il faut que je fasse les 161 kms en 7h18 soit 22 de moyenne, dans mes cordes. Mon autre objectif non avoué est de faire mieux que l'an dernier où j'avais terminé à la 161° place.
A 8h, c'est le départ, les "fauves" sont lâchés et çà démarres en trombe vers Foix que nous atteignons à plus de 41 de moyenne. La 1° difficulté est le Col du Portel par les Cols de Marsous, de Jouels et de Peguerre (Alt: 1432m. 31 kms à 3% de moy. avec des passages à 8%). La montée se fait sur un bon rythme en gérant au maximum vu la suite. Au bout d'1 heure, j'ai 37 kms au compteur, c'est bon. A mi-col nous rentrons dans la brume. Et à quelques kilométres du sommet de Peguerre, nous passons au dessus de la mer de nuages. Moment toujours aussi magique. La route entre le col de Peguerre et celui du Portel suit les crêtes et offre une vue époustouflante sur les sommets frontaliers avec en plus une petite mer de nuages sur la vallée de Massat. Même en pleine course, je ne peux m'empêcher de profiter du cadre et là, une bouffée de bonheur m'envahit avec des frissons plein le corps.....oui, je suis vraiment heureux d'être là, sur mon vélo, dans ces montagnes, à souffrir de plaisir ......
Il faut le vivre pour comprendre....
Puis c'est la bascule sur le col de la Crouzette et la descente vertigineuse vers Biert sur une route étroite avec des passages à 14 %. Tout le monde est raisonnable et nous atteignons sain et sauf  la vallée de Massat que nous traversons une 1° fois pour emprunter la route qui monte à l'étang de Lers et aux cols d'Agnes et de Lers. Je monte "en dedans" car je connais la suite du parcours. Arrivés à l'Etang de Lers, nous tournons à droite pour faire les 5 kms qui nous séparent du Col d'Agnes. La pente est sévère et la neige encore bien présente au bord de la route. Au sommet, j'ai 80 kms au compteur soit la moitié du parcours en 3h05. Largement dans le temps de mes objectifs. Puis c'est la longue descente sur Aulus-Les-Bains où je depasses par moment les 80 kms/h. A Aulus, nous attaquons de suite le col de La Trappe (Alt: 1111m. 5 kms à 7% de moy.). Pareil que dans le précedent, je monte à mon rythme sans trop forcer pour en garder sous la pédale. Dans la descente sur Seix, un petit groupe de 4 puis de 6 se forme et en se relayant nous longeons à vive allure la vallée de l'Ustou. Après Soueix nous rejoignons la vallée de l'Arac en même temps que nous rejoignons un groupe d'une quinzaine. Le vent à nouveau favorable nous aident pour remonter vers Massat. Comme çà ne roule plus, je passe devant et comme personne ne suit, je temporise. Un "costaud" passe devant et je me cales dans sa roue. De 25, on passe entre 30 et 35 kms/h ! A l'entrée de Massat, on se retrouve tous les 2 avant de rattaquer pour la 2° fois la montée à l'Etang de Lers. C'est la derniére difficulté, et là, je décidé d'"envoyer". Un seul reste dans ma roue puis quand la pente devient plus raide, je le lâche. Les concurrents de la Mountagnole empruntes le même col que nous et un peu avant l'Etang de Lers je double mon père. Au croisement de l’Étang, au lieu de tourner à droite vers le Col d'Agnes comme tout à l'heure, nous tournons à gauche pour accéder au Port de Lers. Je commence à ressentir quelques "titillements" dans les jambes. Tant pis, je continue sur le même rythme et à 1 kms du sommet, c'est ma mère que je double. En pleine forme la maman ! Au sommet, reste plus que la descente pour atteindre l'arrivée. Je descend en trombe sachant que je suis en train de faire un très bon temps. Malheureusement, à mi-descente, les crampes me prennent et je suis obligé de décaler à plus de 60 à l'heure. Pas génial ! A Vicdessos, au bas de la descente, il reste 2 kms de faux-plat montant pour arriver à Auzat que je fais en danseuse à cause des crampes et c'est la ligne d'arrivée que je franchis en 113° position, les 161 kms en 6h26. Diplôme d'or et meilleure performance sur mes 5 participations. Super content. Maman arrive un peu plus tard en 2009° position, les 117 kms en 6h avec, excusé du peu, le diplôme d'argent, à 71 ans ! Quand à Papa, on apprendra à son arrivée qu'il a crevé en démarrant la descente, ce qui la obligé à finir sur la jante. Pas de chance. Il termine quand même 2015° en 6h16.
Après avoir réparé sa chambre, nous partons tous les 3 profiter du repas d’après-course offert par l'organisation. Le soleil brille, nous sommes entiers tous les 3 et heureux d'avoir participé, quoi de plus.
Une fois les ventres bien remplis, Papa achète un pneu au village et aprés avoir pris connaissance de nos classements, nous renfourchons nos bicyclettes pour faire les 30 kms qui nous séparent des Cabannes mais ce coup-ci en touristes.
Vers 18h nous arrivons au camping où après une bonne douche, nous prenons un petit apéro-dînatoire à la bière. Le reste de la soirée se passe tranquille et le sommeil arrive vite après cette magnifique journée une nouvelle fois bien remplie.

Au départ du grand parcours avec 1000 concurrents.
 

Un signe de la main avant le départ imminent.
Et c'est parti !


Giséle dans le col de Peguere
 

Guy dans le même col.
Depuis la route entre le col de Peguere et celui de Portel, vue sur les
crêtes frontaliéres et le Mont Valier.





Dans le Port de Lers...
 

 

 

Dans le final du Port de Lers au dessus
de l'Etang de lers


 

Arrivée de Giséle (de dos).....
.....et avec le sourire.


Vue depuis la ligne d'arrivée.

Arrivée de Guy avec le pneu avant crevé !!
Le village expo à l'arrivée.


La zone repas.
C'est mieux le ventre plein !


Le parc à vélo. Pa mal de pognon concentré !

Un des meilleurs moment de la journée, la bonne biére.
 

Repos bien mérité au camping le soir.



Dimanche 30 Juin :

A force de se lever de bonne heure tous les jours, impossible de dormir le matin et vers 5h30, j'ouvre les yeux en profitant pour bouquiner. Après un petit-déjeuner pris ensemble nous faisons un petit tour au marché du village. Vers 10 h, comme le soleil brille, nous decidons avec Mamam, pour se décrasser, de monter à vélo le Pas de Souloumbrie avec les nouvelles tenues de l'Ariégeoise (Alt: 911m. 6.6 kms à 6% de moy). Nous laissons Papa au camping pour attaquer ce col qui démarre des Cabannes pour arriver à la route de la corniche. La route en lacet offre des superbes vues sur la vallée et plus loin les sommets du plateau de Beille. Une fois au sommet, nous faisons demi-tour pour redescendre par la même route.
Puis après le repas de midi pris au soleil avec mes parents, vers 14 h, je reprend la route pour arriver à la maison vers 17h30.
Et voilà un WE sportif de plus et une cyclosportive toujours aussi bien organisée et belle à faire en attendant le WE prochain où c'est l'etape du tour dans les Alpes....

Depuis le camping, le massif du Pic Souloumbrie avec dans le creux la montée du Pas de Souloumbrie.

Le village des Cabannes

Devant le camping, l'Ariége et en fond
le massif du Souloumbrie.


Dans la montée du col, vue sur la vallée de l'Ariége et en face
à gauche la montée vers le plateau de Beille

Un touriste à vélo, un Montagnol comblé...

Une "Mamie" en pleine forme !
Au sommet du Pas de Souloumbrie

L'Ariégeoise en famille.