LE MONTAGNOL: février 2014

lundi 24 février 2014

Samedi 22 Février - VIREE VELO LE SOULOR

Ce Samedi matin, le soleil est enfin au RDV. Je profite de la présence de mes parents à la maison pour partir tranquille me faire la boucle traditionnelle du Soulor depuis la maison. Cette fois ci, j’ai prévue de la faire dans l’autre sens, celui d’Arrens. Vers 9h30, je démarre de la maison avec une certaine fraicheur, mais avec un ciel bleu limpide. Le lac de Gardéres est magnifique avec la chaine en fond. Arrivé sur les hauteurs de Pontacq, le panorama est magique sous le jaune du soleil levant jusqu’à l’entrée de Pau. Après Lourdes, je remonte la vallée jusqu’à Argelès-Gazost. Depuis quelques semaines, une douleur au genou droit m’handicape de plus en plus synonyme de tendinite aigue. Malgré cela, j’attaque la montée de 4 kms à 8% qui m’amène à Arras-en-Lavedan départ de la vallée d’Arrens. Un peu avant, je crève du pneu avant. 4° fois en un mois et demi, la loi des séries… Après une réparation classique, un peu plus haut je rattrape un gars d’Agen avec qui j’entame la conversation jusqu’à Arrens. Puis, c’est l’attaque du Soulor (Alt : 1474m. 7,4 kms à 8,2% de moy.)
Je laisse mon compagnon au bas du col et j’entame la montée avec les forces en présence. Le genou me titille mais je n’y pense pas profitant du paysage. Entre temps, des nuages ont fait leur apparition cachant en partie le soleil. La neige assez haute est à peine présente quand j’atteins le sommet. Un petit vent glacial m’empêche de trop m’attarder. Je profite quand même du paysage du cirque du Litor que je connais par cœur mais dont je ne me lasserais jamais. Au bout de 4 kms de descente, ma vigilance se relâche tellement le paysage est beau et patatras, je crève, cette fois-ci de la roue arrière après avoir pris une pierre. Décidément ! J’avais pris 2 chambres à air, plus droit à l’erreur. Je change, je remonte, Je gonfle et au moment d’enlever la pompe, paf, la valve qui se casse dans la pompe !! 2° fois en 2 mois !! Que faut-il en penser ? Que je suis un « manche » ? Ou que l’on nous vend de la « m… ». Sincèrement, étant donné que cela fait longtemps que je change des chambres à air, j’ai ma petite idée ! En attendant, je me retrouve comme un « c… » à 55 kms de la maison, en pleine montagne avec un vélo inutilisable ! Pas le choix, j’appelle mes parents pour qu’ils viennent me chercher. Le temps qu’ils viennent à ma rencontre, je descends à pied sur 4 kms profitant du soleil et regarder avec plus de détails un paysage que je connais par cœur. C’est en dessous d’Arbéost que mes parents « me chargent » et c’est en voiture que je finis ma virée qui n’aura fait que 66 kms au lieu de 120.
Il y a des jours où…

Au départ, à la maison....quand tout allait bien !

Panoramique depuis le haut de Gardéres sur le lac et les montagnes.

Avant de plonger sur Pontacq et la vallée qui descend jusqu'à Pau

Dans la vallée d'Argelez, en face le Cabaliros entre les vallées de Cauteret et d'Estaing.

Dans la montée à Arras-en-Lavedan, vue sur Hautacam. La neige est vraiment au pied des pistes !

En attaquant le Soulor, Arrens au pied du Pic du midi d'Arrens.

A mi-col, vue sur le Gabizos

A 1 kms du sommet, le massif du Gabizos.

Depuis le sommet du col, vue sur le cirque du Litor

En redescendant sur Férriéres, autre vue du cirque du Litor.

Au fond, les crêtes entre le col d'Aubisque et le Moulle de Jaut.

Après avoir passé la crête de Lascoutos, vue sur le plateau du même nom. Quelques métres plus bas, je crevais en restant
à pied comme un couillon. Fin de la virée !

Arbéost que j'ai eu le temps d'apprécier....à pied !

lundi 17 février 2014

15 et 16 Février - WE EN PAYS-BASQUE

Ce week-end, le vélo est resté à la maison et ce Samedi matin, c'est en amoureux que nous partons en direction du Pays-Basque. Marielle ne connaissant pas l'arriére pays, je décides de l'emmener visiter Saint-Jean-Pied-de-Port par Oloron-Sainte-Marie, Aramits, Tardets, Mauléon-Licharre et le col d'Osquich. La météo, annoncée pluvieuse le matin nous est favorable et c'est avec quelques éclaircies que nous arrivons dans l'ancienne place forte des rois de Navarre. Avant de manger, nous faisons une promenade sur les hauteurs de la citadelle transformée en collége qui offre un joli panorama sur la ville et les alentours. Après un petit bon petit restaurant nous continuons notre périple vers Saint-Etienne-de-Baïgorry en plein dans les vignobles de l'Irrouleguy, Le vin des Basques. Ensuite nous redescendons la Nive jusqu'à Cambo-Les-Bains avant de prendre à gauche vers Espelette celèbre pour son piment. Aprés une promenade et quelques emplettes, nous rejoignons Saint-Jean-de-Luz où nous prenons la route de la corniche par Cibourre et Socoa. L'océan un peu plus calme que ces derniers jours restent assez mouvementé et offre une belle vision entre couleurs, odeurs et bruits. Dérriére nous, la Rhune se dégage entre nuages et soleil. Notre périple s'arrête à Hendaye où nous descendons à l'hotel au bord de la baie de Chingoudy, réunion de La rivière Bidassoa et de l'océan. Aprés une pause, et un orage de grêle, nous prenons la direction de l'Espagne et de Hondarribia en face en passant par Irun. Le contraste est saisissant entre les rues quasi désertes d'Hendaye et la foule dans celles de cette jolie cité frontalière espagnole. Nous trouvons un bar à tapas sans trop de monde et nous profitons de quelques spécialités avec une bonne sangria.

En montant le col d'Osquich depuis Mauléon-Licharre, vue sur le col d'Ehutza.

Le joli petit village d'Ibarrolle

Arrivée à Saint-Jean-Pied-de-Port où le
Printemps est déjà là.

En montant à la citadelle, vue sur Ispoure et la foret du Pic d'Arradoy

Les ruelles de Saint-Jean et en fond le massif frontalier du Buztanzelay

Panoramique sur la ville et ses environs coté Ouest

Depuis le haut de la citadelle, vue coté Est.

Ispourre

Les prunus en fleurs

En redescendant par les petites ruelles....

...jusqu'au bord de la Nive.

En partant sur Irouléguy, vue sur la ville et sa citadelle. En fond, le Pic pointu de Behorleguy.

En arrivant sur Saint-Etienne-de-Baïgorry

C'est le départ d'un bon fromage basque !

Le chateau d'Etchaux et le pont romain à St Etienne de B.

Les jambons de Bayonne pendent à l'air pur ....

Les brebis au pied du chateau d'Etchaux.

L'eglise d'Espelette

Les piments pendent aux façades

La mairie d'Espelette

Les vagues se fracassent sur la jetée du Fort de Socoa

Depuis Socoa, Saint-Jean-de-Luz et sa baie

Socoa et son Fort

Depuis la route de la corniche entre Socoa et Hendaye

Les vagues avec en fond Biarritz

Cheval au pied de La Rhune

"Les deux jumeaux" rochers caractéristiques de la baie du Figuier à 'Hendaye-Plage.

Couleurs d'encre dans la baie du Figuier

En face l'Espagne et Hondarrabia

Orage sur la baie de Chingoudy depuis la fenêtre de l'hotel.

Depuis Hondarrabia, la baie de Chingoudy et les lumiéres d'Hendaye

Clair de lune....

Ce Dimanche matin, après un bon p'tit déj pris à l’hôtel, le temps entre nuages et éclaircies nous amène à reporter de quelques heures notre souhait de monter à La Rhune avec le petit train. Nous décidons de visiter le parc du château Abbadia à la sortie d'Hendaye vers Saint-Jean de Luz. Magnifique bâtisse riche en collections scientifiques, d'archives et de mobiliers représentant un considérable patrimoine culturel.

Ensuite nous rejoignons Socoa et son port pour un petit café et une promenade au fort. Le soleil qui se décide à sortir réchauffe le corps et l'âme.

Vers midi, nous prenons le chemin du col Saint-Ignace et de la gare du train de La Rhune. A Ascain, au pied du col, nous faisons une halte apéro/pique-nique. Bien agréable.

Vers 14h, nous arrivons à la gare qui se situe en haut du col de Saint-Ignace entre Ascain et Sarre.

Après avoir pris des renseignements dans la semaine, nous avons eu la chance d'être présent le jour de l'ouverture annuelle ce Dimanche 16 Février. Vers 14h30, les wagons à moitié rempli nous démarrons la montée dans ce train à crémaillère. Au fur et à mesure de l'ascension le panorama devient magnifique. D'un côté l'océan et la côte, de l'autre les monts et montagnes Pyrénéennes. Les derniers kilomètres à près de 30% sont impressionnants. Au sommet, à 900m d'altitude, le vent est frais mais le paysage à couper le souffle. Le ciel plus ou moins dégagé nous offre de magnifiques cartes postales. Nous faisons une mini promenade d'une petite heure sur ce sommet frontalier avant de redescendre avec un autre train monté entre-temps. Vraiment un petit voyage très sympa à faire que nous recommandons à cette époque de l'année. Après quelques emplettes au magasin du col et c'est l'heure du retour en Bigorre.

WE en amoureux magnifique dans une des régions les plus belles et typique de notre très beau pays.