lundi 28 avril 2014

Dimanche 27 Avril - CYCLOSPORTIVE "LA RONDE CASTRAISE"

 Ce WE avait lieu la 14° "Ronde Castraise", une cyclosportive dont le départ et l'arrivée se situent à Castres.
Pour ma 1° course de l'année, comme pour la dernière de la saison dérniére, j'ai l'immense honneur d'être accompagné par ma chère et tendre, une grande première car cela ne m'était jamais arrivé depuis que j'ai commencé en 2008. Quel bonheur pour moi et quelle belle preuve d'amour. C'est donc avec Marielle qu’après une nuit à Lannemezan chez elle, nous prenons la route avec le fourgon en direction du Tarn ce Samedi matin. Le temps est gris mais plus on se rapproche de la campagne toulousaine, plus le ciel s’éclaircit. Après avoir traversés Auterive, Nailloux et Villefranche-de-Lauragais, nous arrivons à Revel où nous décidons de pique-niquer au bord du bassin de Saint-Férréol situé sur ses hauteurs. Malgré la météo annoncée pluvieuse, c'est sous le soleil que nous profitons de cette halte touristique. Après une petite promenade, nous reprenons la route vers Castres en prenant celle des villages touristiques de Soréze et de Dourgne. Arrivés sur place, nous cherchons le parc des expositions, lieu d' arrivée de la course et de la remise des plaques et du maillot 2014. Une fois récupérés le tout, nous partons visiter le centre-ville de cette cité tarnaise. Aucun de nous deux ne connaissions cette ville et c'est avec joie que nous découvrons les rives de l'Agout qui traverse la veille ville. Vers 18h, la pluie annoncée arrive enfin et c'est sous la flotte que nous trouvons une place proche de l'arrivée pour passer la nuit après être passés avant à Décathlon pour m'acheter une nouvelle tenue de pluie.
Ce sont des trombes d'eau qui s'abattent sur la région. Pas terrible comme motivation pour le lendemain. Bon, tant pis, allez au dodo...







Sur le rond-point à l'entrée de Revel.
Sur les berges du bassin de saint-Ferréol


 

Panoramique depuis le barrage.

Le parc de l'hotel de ville à Castres
Sur les rives de l'Agout, la riviére qui traverse la ville...




Monsieur Jean Jaurés, le dernier socialiste
digne de ce nom.


Dans les ruelles de la vielle ville



La place Jean Jaurés, lieu de départ du lendemain
 




Ce Dimanche matin, la pluie s'est faite plus faible et par intermittence. Au moment de partir, il y a même un coin de ciel bleu ! Le départ étant prévue comme chaque année au centre ville sur la place principale, celle de Jean Jaurés, j'en profites pour m’échauffer pendant que Marielle me rejoint à pied sur la ligne de départ.
3 circuits sont proposés aux 1200 cyclistes présents; La Crouzétole de 57 kms avec 900m de déniv., la Sidobre de 97 kms avec 1585m de déniv. et la Castraise de 127 kms avec 2118m de déniv. Le nombre de participants est d'environ 150 sur le petit, 500 sur le moyen et 500 sur le grand. Je rejoins un autre Nicolaïte, venu en voisin, Philippe Moulinou, inscrit sur le petit parcours. Le départ de La castraise, dans laquelle je me inscris, est prévue à 9h. Comme souvent, mon objectif principal est le brevet d'or qui consiste à faire les 127 kms en moins de 5h04. Vers 8h30, la pluie refait son apparition et  1/2 h après, après avoir fait un dernier bisou à ma chérie, le départ est donné, fictif jusqu'à un feu rouge, puis les fauves sont lâchés. Comme d'habitude, ça démarre fort et jusqu'à la 1° difficulté, c'est à prés de 40 kms/h que nous roulons. Puis à Roquecourbe, c'est la montée sur Lacrouzette et les hauteurs du Sidobre. Je déraille une 1° fois en passant la petite plaque. Une fois arrivés sur les sommets, nous fleurtons avec les nuages, toujours sous la pluie. Les descentes sont dangereuses et je ne prends aucun risque. Entre Vabre et Brassac, nous prenons la même route déjà emprunté l'an dernier pour Bordeaux/Séte. C'est plus agréable au sec et au soleil ! Après avoir traversé Brassac, nous prenons la route du barrage de Raviége. Dans une montée, je déraille une 2° fois ! Je met plusieurs kilomètres à réintégrer mon groupe, non sans avoir cramé quelques cartouches. Puis nous passons devant le camping où nous avions dormi l'an dernier avant de traverser La Salvetat-sur-Agout où nous attaquons le col de Verniole situé à 869m. Je monte à mon rythme, sans trop puiser, les sensations sont bonnes et je suis dans les temps du brevet d'or. Tout va bien jusqu'à la crevaison ! Et merde ! Bon, on reste calme et on répare. Le froid et les gants trempés m'ont engourdi les doigts et je galère un peu. Deux motards de la course s'arrête pour me filer un coup de main. L'un deux se propose pour pomper, je le laisse faire et il me casse l'embout de la chambre !! Par contre, contrairement à il y a deux mois dans le Soulor, la pneu reste gonflé. Je ne touche à rien et je repars en croisant les doigts. Il reste prés de 50 kms et il me reste 1h40 pour rentrer dans les temps du brevet d'or. Les pépins, la pluie, le froid...je prends un pet au moral puis je pense à ma chérie venue m'encourager et me soutenir et je me dis qu'il faut que j'y arrive...pour elle. Je serre les dents et je fonce vers Anglés et le col de Fauredon. Dans la descente sur Boissezon, un groupe se forme et c'est à plus de 50 kms/h que nous dévalons la vallée. A la sortie du village, c'est la côte de 5 kms de Fiallesuch qui nous attends. Je regarde le chrono, il reste 15 bornes et j'ai 45' pour finir, sauf pépins, ça devrait le faire. Je lâche un par un les membres de mon groupe et je bascule au sommet seul pour arriver au pied de la dernière difficulté, la côte de 3 kms de Saint-Hippolyte. Les 1° rampes à 6 % font mal aux jambes et toujours un œil sur le chrono et un autre sur la route, je gère ma montée sans me préoccuper de ceux que je double. C'est enfin le sommet et c'est la descente sur Castres. Dans les rues, je coince un peu et un groupe me rattrape. Puis c'est enfin l'arrivée au parc des expositions que je franchis après avoir tout donné dans ces 50 dernières bornes. Je fais peur à Marielle et à Philippe, arrivé un peu plus tôt, tellement je suis livide. En plus, je m'en suis aperçu après, j'ai perdu une des 2 vis de la cale de la chaussure et j'ai failli me casser la figure ne pouvant pas déchausser. Un poteau et un bénévole me sauve la mise ! Décidément ! Mais l'objectif est atteint, en ayant perdu plus de 15', je termine en 4h52', le brevet d'or étant en 5h04 avec 126 kms au compteur à plus de 26 de moyenne dont les 50 derniers kms à 30 de moyenne. Merci ma chérie, sans toi, je pense que j'aurais baissé les bras. Ce diplôme d'or est pour toi. Philippe termine 86° sur 106 arrivants et moi 197° sur 399 arrivants (45° sur 113 dans ma caté)
Après avoir repris des couleurs je pars au fourgon pour me changer et avec ma douce, nous allons prendre le repas d’après course sur les lieux de l'arrivée. Nous profitons de ce moment à deux pour traîner un peu, avant de reprendre la route vers 17h, direction Castelnaudary où sous le soleil retrouvé, nous prenons un pot dans un bar. Puis De Castelnaudary, nous rejoignons Auterive par les chemins de traverse du Lauragais. A Lagrace-Dieu, très joli village, nous faisons une halte apéro-dînatoire (et ho ! quand même !) Puis, plus tard, c'est en bord de Garonne entre Cazéres et Mauran que nous posons le fourgon pour la nuit,
Marielle embauchant le lendemain à 10h30.
Très belle cyclosportive avec une excellente organisation.
WE sympa partagé à deux. Le Montagnol est comblé...

Profil et parcours de la Castraise 2014


A l'echauffement...
...puis sur la ligne de départ...


...au milieu des 500 concurrents...











...et des nombreux motards bénévoles.
C'est parti pour les premiers...


 

....bien calé dans les roues et vigilant....
Un sourire à ma photographe adorée...


...avant le départ réel au feu.
L'entrée au parc des expositions à l'arrivée.


Le Nicolaïte, Philippe Moulinou à l'arrivée du petit parcours.
 

Je donne tout à l'arrivée...


....
...pour rentrer dans les temps du brevet d'or.








La salle du repas d'aprés-course et des remise des récompenses.
Dans les rues de Castelnaudary...


...et de son emblême, le cassoulet.





Arrêt à La Grace-Dieu.....
...pour un petit apéro-dinatoire


Le lendemain matin, réveil en bord....
...de Garonne.


dimanche 20 avril 2014

Samedi 19 Avril - VIRÉE VELO, COLS DE MARIE-BLANQUE ET D' ICHERE

Après le périple Roubaisien, c'est la cyclosportive "La Ronde Castraise" qui pointe son nez le WE prochain. Pour ma 1° cyclosportive de la saison, même si la fatigue des 3300 kms de la semaine dernière, est bien présente, je me dois de m’entraîner dans cette optique. Après une sortie de 80 bornes Jeudi et de 40 la veille, je décides de renouer le lien avec mes chères montagnes.
C'est vers 10h que je quittes la maison avec cette fois ci le "Ferrus", l'autre étant en réparation à Lavit. Je prends la direction de Nay et du Béarn.Le temps est couvert en plaine mais plus je me rapproche des montagnes, plus le ciel s'éclairci. A Asson, après un arrêt "pipi", je rattrape un gars pour la 2° fois et on se met à discuter. Adepte du VTT, il découvre le vélo de route avec comme objectif de faire en septembre le fameux Roc d'Azur. Je l'accompagne jusqu'au pied de la bosse de Louvie-Juzon puis je files vers Laruns. A Bielle, je tourne à droite pour m'attaquer les cols de Porteig et Marie-Blanque (Alt: 1035m. 11.4 kms à 5.3% de moy.). Cette montée que je connais par coeur, me parait plus pentue que la dernière fois ! J'ai les "cannes" lourdes et je pense que je n'ai pas totalement récupéré du voyage à Roubaix et en Suisse. Je monte en 51', soit 7' de plus que l'an dernier à la même époque. Normal, j'étais en pleine "bourre" pour avoir démarré la saison en Février. Là, je gère, profitant du temps encore bien clément. Dans la descente à plus de 14%, je dépasse les 75 kms/h par moment sans prendre de risques pour autant. Arrivé en bas à Escot, je décide de remonter un peu la vallée du Somport pour aller me monter le col d'Ichére qui n'était pas prévu au programme (Alt: 695m. 5.3 kms à 6.3 % de moy.). Quand on sait que les 2 derniers kilomètres sont à 1% de moyenne, on imagine que les 3 premiers sont costauds avec des passages à 15%. Là, pareil, je ne cherche pas à battre mon record, j'en suis incapable, aussi je monte tranquille et j'atteins le sommet en 27' soit 3' de plus (seulement) que l'an dernier. Je bascules dans la descente sur Lourdios-Ichére. J'adore ce petit coin du Béarn proche du Pays-Basque. A Lourdios, je longe le Gave de Lourdios jusqu'à Issor puis je retourne dans la vallée du Somport au dessus d' Asasp pour filer vers Oloron-Sainte-Marie. Ensuite je rejoins Gan par les coteaux et Lasseube. Le genou me refait mal. Je crois que je ne suis pas prêt d'être débarrassé de cette foutue tendinite. A Gan, je remonte vers Pau, puis, après un arrêt à Soumoulou à la future maison de mes parents, je rejoins la maison vers 18h avec 168 kms au compteur à 24 de moy. et 2300 m de dénivelés, soit un peu plus que pour la Castraise.
Demain, tournoi de foot à Salies-du-Salat avec Marielle et ses fils, puis une sortie de 100 bornes Mardi, une autre de 80 Jeudi et RDV à Castres ce WE pour le prochain article.

Le village de Bilhéres dans la montée de Marie-Blanque

La chapelle Notre-dame de Houndaas au pied du col de Porteig
et du plateau de Bénou

Dans la montée du col d'Ichére, les crêtes entre les vallées du Somport et du Pourtalet

En face, le Pic de Mousté (1605m) et en bas la vallée du Somport.

Le gave de Lourdios à Lourdios-Ichére.