lundi 23 juin 2014

Lundi 23 Juin - VIREE VELO COLS DE MENTE, PORTET D'ASPET et DE LA CORE.

Après une sortie de 110 bornes dans le piémont Vendredi en sortant du boulot où je n'avais pas de "jus", chaleur, fatigue... je me suis reposé physiquement et moralement Samedi et Dimanche auprès de ma douce avant de repenser ce lundi à l'entrainement pour la prochaine cyclosportive "L'ariégeoise". Et comme je vais enchaîner la semaine suivante avec la "Pyrénéenne" et ses 180 bornes et 4000m de déniv., je me devais de faire une grosse sortie. Aussi je me décides, malgré les orages de la nuit et la pluie de ce lundi matin présente sur Lannemezan, de faire une boucle vers l’Ariège avec les cols de Mente, Portet d'aspet et de la Core puis revenir par la plaine, ce qui représente environ 200 bornes.
Sous la pluie et avec la tenue de pluie, pantalon et blouson, je pars vers 8h15 du plateau pour me diriger vers Saint-Béat en traversant les villages de Cantaous, Saint-Laurent de Neste, Aventignan, Saint-Bertrand de Comminges, Sarp, Izaourt, lieu de la "Barousse-Balés" où je m'arrête pour me débarrasser de ma tenue de pluie car le ciel toujours bien gris n'arrose plus. Puis je rejoins la vallée de la Garonne via, Bertren, Bagiry et Estenos. Au lieu de tourner à gauche vers Chaum, je décides de continuer jusqu'à Cierp-Gaud pour rejoindre Saint-Béat par Marignac au pied de la Montagne de Rié.
A Saint-Béat, je m'attaque le 1° col de la journée, celui de Mente (Alt: 1349m. 10 kms à 8.5% de moyenne). La difficulté de ce col réside principalement dans les forts pourcentages. Plusieurs kilomètres sont à plus de 10 % de moyenne. Il faut donc bien gérer la montée car à part quelques replats au niveau de Boutx, la pente est assez régulière. Je démarre donc ma montée tranquille sans chercher la performance, j'ai encore de quoi après...  Arrivé à moitié col, je rentre dans les nuages et je termine l'ascension dans la grisaille et la bruine. J’atteins le sommet en 56' avec une température d'à peine 16.5°. Je m'habille chaudement pour affronter la descente sur Aspet sans prendre le moindre risque (je dépasse à peine les 60 kms/h par endroits) qui m’amène au pont de l'Oule où j'attaque de suite le Col de Portet-d'Aspet (Alt: 1069m. 4.5 kms à 9.7% de moyenne). Ce col est court mais très pentu avec un passage à 17%. Je passe devant la stèle de Casartelli en hommage à ce jeune coureur décédé sur les pentes du col lors du tour de France 1995. A mi-col, je rattrape 3 gars qui montent ensemble pour arriver au sommet en 25' avec des meilleures sensations que dans le Mente. Au sommet, il fait assez bon (env 20°) et je bascules sur Portet d'Aspet et Saint-Lary juste avec le blouson. Dans la vallée de Bouigane, des coins de ciel bleu laissent passer quelques rayons de soleil bien agréables qui remonte le moral. Je pensais vraiment me prendre la flotte toute la journée. Arrivé au bout de la vallée après avoir traversé les villages d' Augirein, Orgibet, Illartein, Aucazein, Argein et Audressein... (Hein !!), je prend à droite pour monter à Castillon-en-Couserans puis, après avoir longé à ma droite la retenue d'eau sur le Lez, j'arrives à Bordes-sur-Lez où je m'attaque au dernier gros morceau, le Col de La Core (Alt: 1395m. 14.4 kms à 6% de moyenne). La particularité de ce col est qu'il est en 2 parties, la 1° de 6 kms à environ 4% de moyenne et la 2° de 8 kms à prés de 7% de moyenne. A part le 1° kms, je reste sur la grosse plaque au départ en profitant du paysage de cette belle vallée de Bethmale, célèbre pour son fromage. A la sortie du village d' Ayet, je repasse la "petite" pour attaquer le gros. Les nuages sont à nouveau bien présents et à 3 kms du sommet, je rentre à nouveau dans le brouillard. Par contre à 1 kms du sommet le ciel se déchire et je me retrouve au soleil avec le Tuc de Querner en face de moi et ses quelques névés. J'atteins le sommet en 63', satisfait de ma montée, avec 105 kms au compteur. Quelques formations orageuses font déjà leur apparition sur les sommets et avec quelques gouttes, je bascule dans la descente sur Seix. Le paysage est magnifique dans ce petit coin de l’Ariège. Au loin, au delà de la vallée de l'Ustou et de Guzet-Neige, un orage bien noir couvre les sommets frontaliers. Pas le temps pour finasser. A Seix, je redescend vers la plaine par la vallée du Salat et Oust pour rejoindre Saint-Girons par la rive droite en traversant 3 petits tunnels non éclairés (c'est pas bien !). A Saint-Girons, je risque de me faire écraser par un tracteur dans un rond-point ! j'étais pourtant bien engagé et j'avais la priorité....mais le respect des cyclistes en France étant une lacune récurrente, je me dis que c'est normal et qu'il faut que certain automobiliste se retrouve au tribunal pour enfin comprendre qu'un vélo fait partie intégrante du Code de la route au même titre que leur "putain" de bagnole !!! (petit coup de gueule en passant !)
Une fois fois passé cette sous-préfecture ariégeoise, au pied de Saint-Lézer, je traverse le pont pour rejoindre Mane rive droite sur la petite route tranquille qui traverse les villages de Taurignan-Vieux, Roquelaure, Taurignan-Castet, Mercenac et sa petite "bosse", Bonrepaux et Lacave où je reprend la route principale jusqu'à Mane. Là, je tourne à gauche pour monter à Figarol et basculer sur Artigues où je retrouve la Garonne que je longe rive gauche jusqu'au pied de Saint-Gaudens via Pointis-Inard et Miramont-de-Comminges. Au loin, vers l'ouest, une barriérre noire  traverse l'horizon signe d'orages. Il me reste 35 bornes et je ne m'attardes pas. Arrivé au bas de Montréjeau, je suis toujours au soleil et j'ai 31° au compteur du vélo. Au fur et à mesure que je remonte sur le plateau, le ciel s'obscurcit et je vois descendre en flèche la température. J'arrives enfin en vue de Lannemezan avec à peine 23° et sous un ciel plombé mais toujours au sec (J'ai appris plus tard que c'était le déluge sur Tarbes, ouf !). Je termine donc cette belle virée avec 214 kms au compteur à 24 de moyenne et 3000 m de dénivelés.
Un bon entrainement pour les dernières échéances à venir, L'Ariégeoise, La Pyrénéenne et l'Etape du Tour.

En partant le matin sous la pluie je n'ai malheureusement pas pris l'appareil photo pour agrémenter cet article. Tant pis, j'aurais pu....


Profil du Col de Mente coté Saint-Béat
Les lacets du col de Mente en descendant sur Aspet depuis le col de La Clin




Profil du Portet d'Aspet depuis Aspet
Profil du Col de La Core depuis Bordes sur Lez.


lundi 16 juin 2014

Dimanche 15 Juin - CYCLOSPORTIVE "LA MARMOTTE D'OLT"

Ce WE, je rentre dans le gros de la saison  avec cette 18° édition de la Marmotte d'Olt à laquelle je vais participer pour la 1° fois.
Pour avoir fait la sortie de Pentecôte 2009 avec mon club à La Canourgue et pour avoir participé à "La Lozérienne" en 2011, je connais un peu ce coin entre Aveyron et Lozère, et je sais que ce sera du costaud.
Je pars donc ce Samedi matin depuis Lannemezan en laissant malheureusement Marielle à la maison avec ses enfants (il est temps que la saison se termine !) en prenant la direction de Toulouse. Avant Albi, je fais une pause repas dans la forêt de Giroussens au sud-est de Rabastens. Puis c'est la traversée d'Albi ou la rocade est toujours en travaux. A Olemps, je fais une halte pour profiter de la vue magnifique sur la ville de Rodez. Enfin, vers 16h, j'arrive à Saint-Gêniez-d'Olt, lieu du départ et arrivée de cette cyclosportive situé entre la Canourgue et Espalion sur les berges du Lot au pied des Monts d'Aubrac.
Après avoir récupéré mon sac de course, malgré des formations orageuses sur l'Aubrac, je profites du soleil pour découvrir cette magnifique petite cité. Malheureusement, les éléments écourtent ma visite et c'est sous l'orage que je réintègre mon fourgon. Je décides d'aller faire une reconnaissance du parcours qui démarre par une bosse de 6 kms à la sortie de Saint-Géniez. Je me retrouve sur les hauteurs de Lacapelle-Bonance, qui malgré les nuages offrent un beau panoramique sur les Monts d'Aubrac au Nord-Est et sur le Parc des Grands Causses au Sud-Est. Vers 19h, je retourne au parking de la salle des fêtes de Saint-Géniez, où aura lieu le repas de course du lendemain pour me poser pour la nuit. Après le traditionnel plat de pâtes et les préparatifs d'avant course, je me décides au dodo réparateur.



Depuis Olemps, vue sur Rodez...

...et sa cathédrale.
Le chateau de Galimiéres au nord de Laissac


En plongeant sur Saint-Géniez-d'Olt, le village de Marhnac
Les nombreux sacs de courses distribués aux 650 inscrits
 Le village de Saint-Géniez-d'Olt...




 


 





Les "Marmots"
Paranthése culturelle.
" Cette statue relatant l'histoire des Marmots se trouvant sur l'ancien pont, au cœur de la ville a une histoire. Selon la légende cette appellation remonterait au xve siècle. Où deux enfants d'une dizaine d'années vivant avec leur père dans une pauvre maison au bord du Lot, avaient apprivoisé une marmotte. Un soir d'orage menaçant, la pauvre bête effrayée s'enfuit. Les enfants se mirent à la poursuivre et l'attrapèrent dans la montagne. Mais l'orage faisait rage et ils durent s'abriter dans une cabane. Quand ils rentrèrent au village le Lot avait débordé et emporté leur maison et leur père. Les enfants sauvés par l'instinct de la marmotte ne la quittèrent plus, on les appela les marmots. Par extension au cours des années, ce nom fut donné à tous les habitants de Saint Geniez d'Olt. "



 ...dans les ruelles de la cité...

 

 

...et dans les environs....

Vacayssiol
Lacapelle-Bonanace

Lacapelle-Bonanace et les Monts Aubrac au fond à gauche.
Galdonesq au dessus de Saint-Geniez. Des éclaircies apparaissent sur les hauteurs de Laguiole en fond.

Le village de Saint-Saturnin-de-Lenne



Le soleil sur le Parc des Grands Causses au sud-est

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Ce Dimanche matin, sous un beau soleil, je me réveille vers 7h dans l'effervescence du parking déjà bondé de coureurs arrivés de bonne heure. Comme d'habitude, je prend ma part de gâteau sport et ma préparation liquide (1/4 de jus de sirop de pêche + 1/4 de jus d'orange et 1/2 de Rozanna) puis après m'être habillé en fonction de la température extérieure, je pars m’échauffer avec mon vélo carbone enfin retrouvé, sur les hauteurs de la cité, prenant quelques photos au passage.

Saint-Géniez d'Olt

Les "Marmots" sous le soleil levant
















LA COURSE :

3 parcours chronométrés sont proposés cette année, un de 150 kms "La marmotte d'Olt", un de 104 kms "La Marmotine et un de 70 kms "le Marmousset". Le départ du 150 sur lequel je suis inscrit avec ses 2650m de dénivelés, est prévu à 8h30. 632 participants sont inscrits sur les 3 parcours dont 215 sur le "150". Les parrains de cette 18° édition sont les fréres jumeaux Vincent et Matthieu Couffignal, licenciés au VC Maursois et bien connus de l'élite des amateurs pour leurs performances ainsi que la présence surprise du professionnel de la FDJ, Alexandre Géniez, natif de la région venant de terminer le tour d'Italie et venu s’entraîner sur ses terres.
A 8h30, le départ est donné au son du coup de canon traditionnel et au bout de 500m, c'est déjà la 1° difficulté, la bosse des Charlottes de 6 kms à 5%. C'est dur de trouver si vite le rythme ! Malgré tout, je grimpe pas trop mal et je double pas mal de concurrents avant de me retrouver dans un groupe d'une vingtaine de coureurs avant de rejoindre plus loin, un autre groupe devant nous et aussi gros. Une première boucle au sud de Saint-Geniez d'environ 40 kms, nous ramènent une 1° fois sur la ligne avec plus de 31 de moyenne avant d'attaquer le gros morceau, le Col d'Aubrac avec ses 20 kms en plusieurs paliers. Le 1° à la sortie de Saint-Géniez est la côte de Naves longue de 9 kms à 6% jusqu'au village de Naves d'Aubrac. Le groupe des 40 explose et je lève un peu le pied. J'ai peur des crampes, il reste encore beaucoup de kilomètres. Après le village de Naves d'Aubrac, c'est une courte descente puis 1 kilomètre de montée à prés de 9 %. Celui là, il fait mal aux jambes. Le vent assez soutenu de nord se renforce au fur et mesure que nous montons sur le plateau. Ensuite c'est un faux-plat à plus de 1000m d'altitude jusqu'à Vieurals avant d'attaquer le final de 5 kms à 8%. Le vent terrible de face nous empêche de rouler et c'est debout sur les pédales qu'en compagnie de 4 compagnons je grimpe ces dernières rampes qui nous amènent sur les sommets du plateau à prés de 1400m d'altitude. Entre temps les 1° du 104 nous doublent, sans rouler si vite que çà... malgré le vent, le ciel se couvrant et le froid (9° en haut), le paysage est magnifique. Nous passons à la croix de la Rode au pied du Signal de Mailhebiau, point culminant du secteur avec ses 1469m. Puis c'est à nouveau un faux-plat au milieu des landes du plateau en contournant la station de ski de Brameloup à notre gauche, qui nous mènent au col d'Aubrac (1339m) au dessus du lac des Moines.Là, nous tournons à gauche pour aller rejoindre Laguiole. Nous sommes 6 dans le groupe. Dans un raidillon, 1 décroche, moi je sens une pointe derrière la cuisse et je préfères laisser partir les 4 devant. Tant pis, je me retrouve seul à 60 kms de l'arrivée mais j'ai l'habitude de pédaler seul et puis le vent toujours violent est maintenant favorable. Je profites au maximum du paysage en plongeant sur la station de ski de Laguiole et plus bas sur Laguiole, célèbre cité réputée pour ses couteaux. Aprés la cité, c'est le retour vers la vallée du lot, par une petite route qui traverse les villages de Curières et Labros avec 2 belles bosses à gérer avant d'arriver à Le Pouget-Jouve et un peu plus loin Salgues-Hautes où c'est la plongée dans la vallée du Lot et Sainte-Côme-d'Olt dans une descente de 6 bornes. Il n' y a pas trop de virages et je laisse filer. A un moment donné, dans une longue ligne droite, je regarde le compteur et je suis surpris de lire 80 kms/h ! quand même !
C'est toujours seul que je traverse ce village des berges du lot pour remonter la rivière rive gauche. Il reste encore 25 kms. Dans la bosse de Bousquet d'Olt, ce que je craignais arrive, une douleur violente derrière la cuisse m'oblige à arrêter de pédaler et à déchausser. Les 1° crampes de la saison. Et m...., mais pas le choix, je dois ralentir. Un peu plus loin, c'est la bosse du lac de Castelnau-Lassouts qui m'attend. Je monte en dedans et malheureusement je vois arriver derrière moi un groupe de 5. Tant pis, je préfères les attendre pour me caler dans leurs roues. A droite, la vue sur le lac qui en fait, recouvre la vallée en méandres scintillants, est sublime. Puis c'est la dernière bosse (enfin) celle de Condamines où j'ai du mal à suivre mes compagnons. Je serre les dents, à l'écoute des crampes mais j'arrives à tenir. C'est enfin le final sur Sainte-Eulalie-d'Olt puis Saint-Géniez où nous disputons un sprint pour la forme. Un fourgon arrivant en face m'empêche de remonter les 3 devant moi. Dommage, j'avais les "cannes". Je termine les 150 kms en 5h19 à la 77° place sur 215 à 28.3 de moyenne à 45' du premier, Philippe Gibert.
Je note quand même, que depuis 7 ans, le niveau est de plus en plus relevé sur ces cyclosportives. Je reste toutefois satisfait de ma performance étant 17° sur 39 dans ma catégorie.
Après avoir récupéré mon diplôme, je rejoins le fourgon où je me décrasse un peu avant de prendre le repas d’après-course à la salle des fêtes.
C'est vers 15h20 que je quittes cette belle région, pour rejoindre Lannemezan et ma chérie que je retrouve vers 20h après un beau WE sportif et touristique.

Prochaine course, l'Ariégeoise...



La ligne de départ avant la course
Les fréres Couffignal, parrains de l'épreuve.


Le pro de la FDJ, Alexandre Géniez  originaire de la région
Avant le départ devant moi....


...et dérriére moi.
Dans la 1° bosse.


Au bout de 30 kms de course
Depuis le ravitaillement au départ de la côtes de Naves au dessus de
Saint-Géniez d'Olt.


Sur le plateau d'Aubrac
Les bénévoles servent les repas aprés la course....


...à tous les participants.
Le podium du 150: 1°: Philippe Gibert, 2°: Yannick Bernad et 3° Julien Fiacre


samedi 14 juin 2014

Vendredi 13 Juin - ORAGES VIOLENTS EN BIGORRE

La Bigorre encore durement touché par des orages violents ce 13 Juin, presque jour pour jour, 1 an après les terribles inondations de Juin 2013...
La nature a été, est et sera toujours la plus forte....ne pas la respecter est synonyme de souffrance et de mort !!! Que la génération future en tire vite les leçons et ne copie pas les mêmes erreurs que ces aînés.

La route principale à Montgaillard
 



 ...dans la petite vallée de l'Oussouet....

 

 



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