LE MONTAGNOL: juillet 2010

mercredi 7 juillet 2010

Dimanche 04 Juillet - Course "La Hubert ARBES"

C'est pour la 16° et apparement dérniére édition de la "Hubert ARBES" que je me présente ce Dimanche matin à Lourdes sous un ciel trés gris. Au programme de la grande course, 3200m de dénivellé avec le col du Soulor par Férriéres et le Tourmalet par Luz.
C'est donc à 8h que je m'élance avec 720 participants sous la bruine direction Saint Pé de Bigorre. Cette fois ci, j'ai décidé de suivre les meilleurs le plus longtemps possible. Ce que je réussi de faire jusqu'à Férriére départ de la montée du Soulor. Mon compteur ayant rendu l'âme, je ne peux pas savoir la moyenne, tant pis. Je gére la montée du Soulor. A 2 kms du sommet, les nuages se déchirent et c'est sous le soleil que nous basculons dans la vallée d'Arrens puis celle de Pierrefitte. Dans la descente, j'ai laché mon groupe et je fais l'effort pour rejoindre devant moi un autre groupe avant les gorges de Luz. Je reste calé dans les roues jusqu'au pied du Tourmalet que nous montons sous le soleil, voire la chaleur. Nous empruntons la nouvelle route au dessus de Baréges, à Tournaboup. J'atteins le sommet en serrant les dents, ces 2 derniers kms sont toujours aussi terribles ! La montée est chronométrée. Je l'ai monté en 1h42' contre 1h33' pour la Pyrénéenne.
Aprés avoir rempli les bidons au sommet, je dévale la descente à bloc pour me retrouver en bas tout seul. Personne devant, personne dérriére ! çà fait drole, j'ai l'impression de m'être trompé. C'est à Campan que 3 gars me rejoignent. Les relais s'enchainent et à Montgaillard, nous attaquons la derniére difficulté, la côte de Loucrup. Je serre les dents pour les suivre, nous montons à plus de 20kms/h. Le mental fait le reste pour ne pas me faire decrocher. Aprés la descente, pendant quelques kilométres, je suis incapable de prendre des relais tellement j'ai puisé. Un peu plus loin, je reprends des forces et c'est tous les 4 que nous franchissons la ligne à Lourdes en 6h07' aprés 160 kms à 26.2 de moyenne avec les arrêts. Je fais 209° au scratch et 78° dans ma catégorie. La limite du brevet d'or étant 7H45', je suis trés content. En plus, à chaque course, je me rapproche du temps du 1°, ce qui me motive encore plus.
Vivement le 18 pour l'étape du tour !

Parcours du grand circuit. 160 kms. 3200m de déniv.

1- Au départ. On me devine au centre de la photo.
2-La tête de la course au pied du col du Soulor.

1-Hubert ARBES lors de la cérémonie des récompenses.

2-Article parue dans Lourdes infos.

Pour toi Mémé, pour toi Jean-Claude...

jeudi 1 juillet 2010

Samedi 26 JUIN - COURSE L'ARIEGEOISE

Sans véhicule potable, ce sont mes parents qui étaient la semaine chez le frangin qui m'ont amené ce samedi matin de trés bonne heure (3h45) à Tarascon/ariége pour la cyclosportive L'Ariégeoise. Le nombre de participants sur les 3 parcours proposés (Ariégeoise, Mountagnole et Passejade) a dépassé les 4000, ce qui est un record pour l'épreuve.

Pour ma part, c'est à l'Ariégeoise que je me suis inscrit et c'est avec 1200 cyclos que je m'élance vers 8h . Comme d'habitude au départ, le compteur s'affole pour atteindre parfois les 55kms/h. Avant Foix nous tournons à droite pour remonter sur Lavelanet. Le rythme est soutenu, les jambes vont bien, je n'hésites pas à boucher les trous pour suivre les plus rapides devant moi. Au bout d'une heure et un col, je m'aperçois que j'ai 38kms au compteur. Tant pis, je me sens bien, je continue. Au bout de deux heures, c'est 71kms et aprés 3 heures et 5 cols (dont 2 franchis en montant le 5°) j'ai 97 kms au compteur. Le brevet d'or etant mon objectif (moins de 7h30), je gére les montées du Col des 7 Fréres et du col de Marmare. La descente sur la corniche est moyenne au niveau revetement. Je ne prends aucun risque. La vue depuis la corniche est toujours aussi magnifique, la route de la corniche est toujours aussi casse-pattes !
La descente sur Les Cabannes est elle toujours aussi impressionnante et c'est à 13h que je démarre la montée au plateau de Beille avec au compteur 150kms à 30 de moy. Vers le milieu, j'attrappe des crampes (logique) qui m'obligent à m'arrêter puis à ralentir l'allure. Je bois beaucoup, la chaleur étant bien présente sur les pentes de Beille. A quelques kilométres du sommet la pente s'adoucit et je retrouve quelques forces pour descendre quelques pignons et finir au sprint. Au bout des 167 kms, je franchise la ligne en 6h29' à la moyenne de 25.8 avec les arrêts. Au scratch, je fais 267° et 102° dans ma catégorie. J'arrive 1h01 avant le temps limite du brevet d'or et je ne peux être que satisfait.
Aprés un repas plateau au sommet je redescends à vélo pour rejoindre mes parents qui m'attendent aux Cabannes avec la voiture.
Allez, une semaine de repos et c'est la Hubert Arbes Dimanche.