lundi 26 août 2013

Dimanche 25 Août - VIRÉE ARIEGEOISE

En vue de la dernière cyclosportive de la saison, La "Lapébie", le WE prochain à Luchon, je me devais de faire un dernier entrainement "montagne" conséquent.
Malgré une fatigue due en partie à un bel amour naissant, Samedi soir, malgré la présence de mes parents à la maison, je pars avec mon fourgon et le "mulet" comme vélo (la météo annonce quelques pluies le matin en Ariège) jusqu'au lac de Barbazan en Barousse afin d'effectuer le lendemain la virée "Ariège"  (5 cols et 220 kms) que j'avais prévue au Printemps et que j'avais du annulé à cause du mauvais temps
Après un nuit calme dans les bras de ma douce venue me rejoindre, je me réveille vers 6h30 et après un petit déjeuner copieux, vers 7h30, je quittes mon amour pour mon vélo (le Montagnol est comblé !)
Sous un ciel légèrement couvert et avec un petit 11°, je m'attaques d'entrée le petit col de Hountarède, qui n'a de col que le nom, c'est simplement un "coup de cul" entre 2 collines, qui depuis Barbazan m’amène dans la vallée de la Garonne à Cier-de-Rivière. Là, je longe le fleuve en passant au sud de Saint-Gaudens jusqu'à Figarol où je plonge sur Mane pour remonter la vallée du Salat jusqu'à Saint-Girons. Le temps devient de plus en plus gris mais sans pluie.
A Saint-Girons, je prends la direction de Oust et Aulus par la rive gauche du Salat jusqu'à Lacourt où je reprend la route classique par la rive droite. La vallée boisée et encaissée offre une quiétude sauvage au bord du Salat qui donne toute sa raison d'être à ce beau département d’Ariège. A Oust, je prends à gauche afin de remonter la vallée du Garbet jusqu'à Aulus-les-Bains que j'atteins avec 90 kms au compteur.
Bon, çà y est, on y est, maintenant les choses sérieuses commencent avec la 1° difficulté, le col de Latrape (Alt: 1111m. 5 kms à 7% de moy. pour 350m de déniv.), monté récemment fin Juin pour la cyclosportive "L'Ariégeoise" (voir article du blog). Je monte tranquille en profitant du paysage. Au sommet, je bascules sur environ 1 kms avant de tourner à gauche vers Guzet-Neige que je n'avais jamais monté (Alt: 1520m. 6.4kms à 7% de moy. pour 460m de déniv.). La route est trempée, preuve que la pluie est tombée dans la nuit. Les nuages accrochent les sommets et la fraicheur est bien présente même en montant. La vallée d'Ustou se découvre au détour d'un lacet et le ciel bleu en fond se rapproche, signe d'un bel après-midi. les premiers chalets apparaissent au loin en même temps que les remontées mécaniques. Je laisse Guzet-Neige sur ma droite pour continuer à monter à Prat-Mataou sommet de la station. Le froid me saisit et je ne m'attardes pas. Dans la descente, malgré un coupe-vent, je claque des dents et il me tarde de rejoindre la vallée et le soleil que je retrouve au fur et à mesure que je me rapproche de Seix en longeant l'Alet puis le Salat après le Pont de La Taule.
A Seix, sous un ciel enfin bien dégagé, je tourne à gauche pour me monter le col de la Core (Alt: 1395m. 14 kms à 6% de moy. pour 885m de déniv.) que je n'avais monté par ce coté. Un cycliste me double pendant que je prends une photo et je le rejoins un peu plus haut. Il est de Seix et nous engageons la conversation. Il a du mal à me suivre et à un moment donné je le lâche. A chaque photo prise, il me rejoint et nous continuons la conversation éphémère. Je me remplis les bidons à une cascade quand il me rejoint à nouveau avant de le lâcher définitivement. Je le retrouve au sommet après avoir pris les classiques photos et m'être restauré. Connaissant ma virée, il me souhaite bon courage avant que je bascules dans la longue descente qui m’amène à Castillon-en-Couserans où je prends à gauche pour remonter la vallée de La Bellelongue. Je traverse les villages d'Audressein, Argein, Aucazein, Illartein, Augistrou, Orgibet, Augirein (beaucoup de noms en "ein") avant d'attaquer à celui de Saint-Lary, le col du Portet-d'Aspet (Alt: 1069m. 6 kms à 7% pour 400m de déniv.). Avec 160 bornes au compteur, les premières rampes sont dures. Je me sens vide et je coince un peu. Après avoir traverser Portet d'Aspet, la route s’élève encore et je gère à l'expérience. Heureusement le temps et le paysage sont au RDV et c'est un régal pour les yeux. Je suis content d'atteindre le sommet où je me prends à nouveau une barre Isostar. J'effectue la descente avec prudence en me rappelant que sur ces pentes à 17%, le cycliste professionnel Fabio Casartelli avait perdu la vie lors d'une chute sur le tour de France 95. Je passe devant la stèle érigée en son hommage.
Au pont de l'Oule, j'hésites à filer tout droit pour rejoindre le fourgon par le col des Ares mais, malgré la fatigue, je ne me dégonfles pas et j'attaques le dernier col prévu au programme, le col de Menté (Alt: 1349m. 11.5kms à 6% pour 720m de déniv.). Je gère les premiers kilomètres pour ne pas me griller jusqu'à la Croix de Caran où la route redescend sur 1 kms avant de se redresser violemment pour monter au village de Ger-de-Boutx. La pente reste entre 8 et 10 % jusqu'au col de la Clin à 2 kms du sommet. Là 1 des 2 cyclistes qui étaient derrière moi me double et je me fais violence pour que le 2° n'y arrive pas !! Ah, l'esprit compétiteur, on l'a ou on ne l'a pas !
Je suis bien content de voir le sommet, sachant que c'est le dernier. Je bascules dans la descente sur 10 kms jusqu'à Saint-Béat encore marquée par les inondations. A la sortie, à droite, le Pic Saillant en plein soleil soleil m'offre son plus beau visage. J'adore cette montagne.
Puis, face au vent je rejoins le fourgon via, Chaum, Fronsac, Ore, Galié et Barbazan. Le lac de Barbarzan est rempli de touristes et baigneurs et je suis bien content de retrouver le fourgon à 17h45 avec 220kms au compteur à 23 de moy. et environ 3500m de dénivelés.
Bon entrainement pour ce WE......(si ma douce me laisse un peu d'énergie !!!)

Le joli village de Saint-Lézer à l'entrée de Saint-Girons
Le Salat en amont de saint-Girons dans la plaine d'Eycheil.....


....et un peu plus haut avant Lacourt.
Au centre d'Aulus-Les-Bains.

Le Garbet à Aulus
Aulus vu depuis les 1° rampes du col de Latrape.

1° col de la journée.
En montant à Guzet-Neige, vue sur la vallée de l'Ustou.

Les chalets de Guzet en haut au pied de remontées mécaniques.
2° montée de la journée pour le
Montagnol enfin heureux.
Au dessus de Guzet, vue vers l'ouest et la
vallée de l'Ustou où le ciel se dégage.

Panoramique dans les premiers lacets du col de la Core sur Seix au centre et les sommets vers l'Est.

Panoramique à mi-col. A gauche en bas, Seix. Au centre, le Pic du Cos. A droite, les sommets vers Guzet-Neige.

Le col de la Core.
A gauche du col, les pentes embrumées du massif du Mont Valier.

Panoramique depuis le col de la Core coté Est et Seix.

3° difficulté de la journée.
La tenue de l'Ariégeoise en Ariége, logique !

Panoramique depuis le col coté Ouest et Castillon-en-Couserans.

Dans la descente, le clocher du village d'Ayet avec le col de la Core à gauche au dessus du toit de l'église
et  le Mont Valier en haut à droite .

Dans les dernières rampes du Col du Portet-d'Aspet, panoramique sur le village de Portet et les sommets environnants.

4° difficulté de la journée.
Le village de Le Couret en face de ger-de-Boutx dans le col de Menté.

Depuis Ger-de-Boutx, vue sur les sommets du Bois Epais.
5° et dernière difficulté de la journée. ouf !

Le majestueux Pic Saillant vue depuis la sortie de Saint-Béat.

Retour au fourgon devant le lac de Barbazan où nous avons passé la nuit.

mardi 20 août 2013

Du 14 au 18 Août - SÉJOUR EN PAYS VENTOUX

Avant de démarrer cet article, je tiens à ouvrir une parenthèse.
Depuis 2 ans, une relation amicale forte est née entre Sylvie et moi-même,  relation d’amitié claire et saine. Sylvie est devenue comme une sœur, celle que je n’ai jamais eue. Cela nous permet de partager des confidences et des moments qui n’appartiennent qu’à nous et à ceux qui les respectent.
Alors, je tiens à m’adresser ici aux étroits d’esprits en leur écrivant ceci : Aujourd’hui, les relations  entre femmes et hommes ne se limitent pas qu’à la position horizontale. Je vous invite vivement à ouvrir un dictionnaire pour lire les définitions des mots « amitiés » et « respect ». Cela ne sera que bénéfique pour vous et pour la société. Et je tiens à rajouter qu’une belle amitié entre sexe opposé est très enrichissante.
Je m’adresse aussi aux amateurs avides de ragots plus ou moins « salaces » en leur écrivant ceci : Quand on en sait pas plus, avant de répandre des rumeurs qui peuvent affecter Sylvie, soit on demande, soit on « ferme sa gueule ». Avant de balayer chez les autres, je vous invite vivement à balayer devant votre porte (si, si, regardez bien, c’est loin d’être propre !!), car celui qui touche à Sylvie aura affaire à moi et à la famille Barbarou, je ne suis peut-être pas « costaud » mais méfiez-vous, j’ai beaucoup d’endurance…
C’est sur un ton humoristique que je ferme cette parenthèse.
A bon entendeurs, salut...

Mercredi 14 Août :

Malgré une rencontre amoureuse récente en ce qui me concerne, ce séjour, prévue depuis longue date avec Sylvie, démarre ce Mercredi en début d’après-midi après une matinée de boulot chacun. Le temps que Sylvie arrive du Tarn-et-Garonne, c'est vers 15h que nous quittons le bord des Pyrénées direction la Provence, via Auch, Toulouse, Mazamet. Entre Saint-Amand-Soult et Labastide-Rouairoux, nous faisons une halte repas. Puis, nous reprenons la route avec un beau coucher de soleil via Saint-Pons-de-Thomiéres que nous avions traversé lors de Bordeaux-Sète puis, la vallée de l'Orb jusqu'à Bédarrieux avant de rejoindre Montpellier que nous traversons vers 23h sans trop de problèmes.
C'est à Vendargues que nous trouvons un agréable endroit au bord de la Cadoule pour passer la nuit.

Le Montagnol a retrouvé le sourire avec le soleil et surtout avec les
beaux yeux d'une Pyrénéenne....


Jeudi 15 Août :

Réveil sympa dans un cadre très champêtre où nous prenons le temps de déjeuner au bord de l'eau. Puis, c'est reparti. Sylvie ne connaissant pas le Pont du Gard, nous avons prévu une visite le matin. Vers 10h, après s'être garé au parking à .....18 € !!!!! ce qui fait très cher de l'heure, nous partons à pied visiter ce monument historique construit au I° siècle par les romains pour acheminer l'eau de la source de l'Eure à la ville de Nîmes. Sous le soleil et le champ des cigales, nous nous promenons sur les sentiers aménagés tout autour du site en profitant du pont sous tous les angles. A un moment, nous nous posons sur un banc de pierre qui domine le pont et le Gardon en contrebas, pour "lézarder" au soleil déjà bien chaud. Vers 12h30, nous reprenons la route pour se trouver un coin pour manger vers Rochefort-du-Gard dans un petit bois de chênes. Sans se presser, nous repartons vers le Ventoux, bien visible au loin avec les Dentelles de Montmirail à coté. Nous faisons un crochet par Cairanne pour voir les horaires d'ouverture de la cave et nous arrivons ensuite à Vaison-la-Romaine où nous cherchons le camping des 3 rivières terme de notre voyage. Nous le trouvons sur la commune d' Entrechaux dominé par son château en ruine, coincé à la sortie d'une gorge de l'Ouvéze entre 3 petites rivières d'où son nom. Après l'installation, nous allons voir les plages du camping aménagées sur la rivière. Le Mont-Ventoux tout proche nous domine de toute sa splendeur.
Sylvie voulant se reposer, je pars seul à VTT faire un petit tour dans les environs. Je me retrouve au pied du château d'Entrechaux, au petit pont de Saint-Michel sur l'Ouvéze, dans la petite vallée de Carpentrasse, ou encore sur les hauteurs de Le plan... un petit tour de 15 kms manière de décrasser les jambes avant la sortie du lendemain.
1° soirée au camping

Réveil dans un cadre bucolique à coté de Vendargues, dans le bois
de Saint-Antoine.....
..... au bord de La Cadoule qui inspire Sylvie à la farniente.


Le Pont du Gard.

Le restaurant du Pont au bord du Gardon.
 



Sur le 3° niveau du pont, où passait l'eau qui alimentait la ville de Nîmes.
 

 

Un des oliviers planté au 8° siécle, âgé de 1300 ans !!
En fond, le village de Castillon-du-Gard.
 






Arrêt repas sur le plateau de Sinargues à proximité de Rochefort-du-Gard,
dans un petit bois de chênes.
Courthézon à gauche et en fond, les dentelles de Montmirail et le
Mont-Ventoux.



Depuis le camping, dans le lit de la riviére
l'Ouvéze. Au fond, le Ventoux.
Sa majesté..... "tu ne fais pas peur au Montagnol, demain je viens
affronter les replis des flancs de ton immense beauté...."


Le chateau d' Entrechaux.

L'Ouvéze en aval du camping situé juste aprés les gorges au fond.


Chateau d'Entrechaux et Mont Ventoux en fond

 








Vendredi 16 Août :

Il était prévu ce Vendredi entre Sylvie et moi que je faisais ma virée vélo du Ventoux, elle n'ayant pas assez d'entrainement restait au camping. C'est donc vers 7h que je déjeune seul avant de partir vers 8h15, pour mon périple. Je rejoins donc Malaucéne par le petit col du Pas du Loup, où j'attaques le mythique Ventoux. (Alt: 1911m. 21.3kms à 7.5% et 1590m de déniv.). C'était le seul coté qui me manquait, d'où la raison de notre venue ce WE. Au niveau kilométrage et dénivelés, c'est quasi identique que le coté Bédoin. J'attaques les 1° rampes avec un objectif (il en faut toujours un) celui de ne pas me faire doubler jusqu'au sommet. Les 5 premiers kilomètres entre 5 et 9% se font dans un bon tempo. Mon corps est ici mais mes pensées sont ailleurs, vers une jolie pyrénéenne qui m'a fait tourné la tête...et les jambes !! elle me donne des ailes. Je regardes le compteur qui affiche entre 14 et 20 ! Elle me rend léger, mais léger.....
Je double plusieurs cyclistes et même un gars qui monte à skis à roulettes. Il se met dans ma roue mais craque un peu plus loin, j'hésites à l'attendre, mais comme j'ai la patate, je continue. Au bout de 10 kms, c'est le début du passage le plus dur de ce coté. 3 kms à plus de 10% dont un à 12. Là, çà ralenti ! C'était dans ce morceau que je j'avais établi mon record de vitesse de descente l'an dernier (avant du chuté !), soit 90 kms/h. La bonne condition me permet de ne pas descendre en dessous de 11 kms/h avant de reprendre des pentes plus légères au droit de la station de ski du Mont-Serein. Je rejoins un gars qui monte à peu prés à mon rythme. Nous discutons quelques centaines de mètres avant que je le lâche. Cette sensation de "voler" que je ressens en pleine bourre est exaltante. Sorti de la forêt, l'antenne du sommet est proche au dessus et le paysage est à couper le souffle. Je prends, je prends..... le dernier kilomètre est raide mais l’excitation étant au maximum, je finis à fond en 1h37 soit 13.2 de moyenne et avec l'objectif atteint, aucun cycliste ne m'a doublé.
Au sommet, je flâne un peu, prenant quelques photos. Avant de redescendre, j'envoie mille baisers à ma douce, espérant que le mistral en amène au moins un jusqu'aux Pyrénées.....
La descente est dangereuse entre les véhicules qui descendent et le défilé de cyclos qui montent. Au chalet Reynard, je files sur Sault pour faire une boucle par le col de Notre dame-des-Abeilles. Au bas de Sault, les champs de lavandes embaument l'air. Quel pied !
J'attaques donc le col (Alt: 996m. 8 kms à 4% de moy.). La difficulté de ce col est la 1° partie qui monte sur le plateau avec une pente entre 9 et 6 %. Après le reste se fait les doigts dans le nez. Au sommet, je découvre la vue sur la plaine de Carpentras avec le Ventoux à ma droite. Je plonge sur Villes-sur-Auzon où je fais une pause pour appeler ma dulcinée. (çà y est, on est tellement accroché qu'on ne peut plus se passer l'un de l'autre !!). Après cette agréable échange, je repars en direction de Beaumes-de-Venise via les villages pittoresques de Mormoiron-le-Brillas, St Pierre-de-Vassols, Modéne et Caromb avec toujours à ma droite le Ventoux. Le temps ensoleillé du matin s'est voilé dans l’après-midi, maintenant une température agréable. J'arrive à Beaumes-de-Venise, théatre de la cyclosportive "La Ventoux-Beaumes de Venise" que j'ai fait 2 fois. Malgré que je sois en terrain connu, je suis toujours émerveillé par ce village.
Pour rentrer au camping, j'attaques donc le col Suzette (Alt: 400m. 7.4 kms à 4.2 %). Au début je longe le ruisseau de La Salette avec une pente faible jusqu'à Lafare où les Dentelles de Montmirail se découvrent dans toutes leur splendeur. A partir de là, la pente s’élève entre 6 et 7 % jusqu'au village de Suzette et son col. Je continue vers Malaucéne par une route escarpée qui, après une courte descente dans le cirque de Saint-Amand, m’amène au col de la Chaine (Alt: 472m. 2.3 kms à 4.5%). Du sommet, coté Sud, les Dentelles sont magnifiques avec le col Suzette au 1° plan. Coté Nord, c'est Malaucéne et le Ventoux qui s'offre à mes yeux.
Mmmmh, que c'est bon d'être là, sur mon vélo avec cette condition physique, pour profiter au maximum des paysages magnifiques de notre beau pays.
Après la descente sur Malaucéne, je me mets la tête dans le guidon et c'est à plus de 40kms/h que je me dirige vers Vaison-la-Romaine. J'ai quand même le temps de voir à ma droite un énorme chêne ou pousse des fruits étranges.....des vélos !! Tellement insolite qu'une photo s'impose.
C'est vers 16h que je rejoins Sylvie au camping avec 137 kms à 25 de moy et 2600m de dénivelés.
Après une baignade le matin, le temps couvert l'a refroidi et c'est au fourgon que je la retrouve en plein "effort" de farniente.
Pour me reposer, avec Sylvie, nous prenons les VTT et les sacs à dos pour aller faire des courses à Entrechaux en faisant 10 kms de plus !
Au retour, j'avais prévu de me faire un "plouf" dans la rivière mais le temps qui s'est nettement rafraîchi me freine et nous finissons tranquillement la journée sans bouger.
Avec l'accord de Sylvie, je décides de repartir le lendemain me remonter le Ventoux, ce coup-ci par Sault. Ah, on ne se refait pas !!
Après souper, je rejoins le bar du camping avec mon ordi pour me connecter et retrouver ma chère et tendre.

Le chateau d'Entrechaud
Bienvenue dans ma résidence secondaire...


Dans la montée du Ventoux  (coté Malaucéne), vue vers la plaine d'Avignon au sud.....

....et du même endroit, vue vers le nord-ouest et les pré-Alpes.

A quelques kilométres du sommet, la tour du
Ventoux domine la route qui serpente ses flancs.
Photo prise par des professionnels présents
toutes l'année sur les pentes du Ventoux.






Et de 4 pour le Montagnol en 4 ans.
L'imposante tour météorologique et émetteur de
télévision du Mont-Ventoux haute de 42m.

Panoramique depuis le sommet coté Nord, Nord-Ouest avec en contrebas au 1° plan, la station de ski du Mont-Serein.


Dans les premiers kilométres de la descente coté Chalet Reynard, l'imposant pierrier calcaire qui a donné le surnom
de Mont Chauve au Mont-Ventoux. Cet amas de lauzes est le résultat du gel et dégel qui a éclaté le calcaire.

Dans la descente vers Sault, vue sur Sault et ses environs.

Le village perché de Sault

 
Les champs de lavandes à perte de vue
Dans la montée du col Notre Dames des abeilles, vue sur la vallée de Sault.


Depuis le sommet du col vue sur le Geant de Provence


Dans la descente vue sur la plaine de Carpentras et les contreforts sud du Ventoux.


Depuis les hauteurs au dessus de Mormoiron, vue sur le massif des Dentelles de Montmirail.....

....et du même endroit sur le Ventoux
Beaumes de Venise

En montant le col Suzette, une des parois rocheuses des Dentelles de Montmirail.

Vue d'ensemble des Dentelles

Dans les Gorges du Cirque de Saint-Amand entre le col
Suzette et le col de La Chaine.
Le col Suzette et son village avec les Dentelles en arrière plan


Le col de la Chaine avec le Ventoux en arrière plan.
Depuis le col de la chaine, les Dentelles de Montmirail

Même photo en panoramique


Depuis le col de la chaine, Malaucéne et le massif du Ventoux.

Étrange les fruits de ce chêne ! Je savais que les cyclistes étaient un peu "glands" mais quand même !!!!!

L'Ouvéze depuis Vaison-la-Romaine et le Ventoux
Retour au camping où je retrouve Sylvie en mode "farniente"
























Samedi 17 Août :

Comme la veille, je me lève de bonne heure en laissant Sylvie au pays des rêves. Comme je compte rentrer à midi, je pars vers 7h20 avec un petit 15°. Ayant prévu de faire le tour du massif du Ventoux par la vallée du Toulourenc pour rejoindre Sault, à Entrechaux, je devais tourner à gauche et manque de bol je tourne à droite ! (je ne sais pas ce qui m'arrive mais j'ai vraiment la tête ailleurs !!) Je me retrouve à quelques kilométres de Malaucéne quand je réalise mon erreur. Pour ne pas revenir sur mes pas, je prend une route qui se dirige vers la gauche du Ventoux. Pendant un certain temps, j'ai un gros doute mais je fais confiance à mon sens de l'orientation et au bout d'une longue montée, je reconnais le circuit emprunté 2 fois par la cyclosportive. Résultat, comme échauffement, je me "cogne" en suivant les petits cols des Astauds, des Gainons et de Veaux. Je récupère la bonne route au col de Veaux à hauteur de Pierrevon et je remonte la vallée qui longe le Toulourenc via Brantes, Savoillan et Reilhanette. Un groupe de 3 cyclistes dont 2 femmes me rejoignent. Nous engageons la conversation et après Reilhanette, ils tournent à gauche pendant que je tourne à droite pour rejoindre Sault par le joli village d'Aurel. Je retrouve les odeurs de lavande qui m'inspirent.... 
A Sault, je fais une courte pause, avant de m'attaquer une 2° fois au "géant" par le coté le plus long et logiquement le plus facile. (Alt: 1911m. 25.7 kms à 5% de moy. et 1216m de déniv.). Je met un peu de temps à trouver le rythme et malgré la virée de la veille, j'ai de bonnes sensations. Pendant une dizaine de kilomètres la pente se gére puis dans la deuxième partie qui méne au chalet Reynard plus douce, j'embraye la grosse plaque et c'est à prés de 25 kms/h que je monte. Au bout de19 kms, j'atteins le chalet en 1h pile. Je me sens des ailes et je ne m'arrête même pas pour affronter les 6 derniers kms. Les cyclistes venant de Bédoin forment une file quasi ininterrompue que je me mets à doubler. Je garde un bon tempo jusqu'à la stéle de Tom Simpson où je fais un arrêt photo. Puis j'effectue les 2 derniers kilométres les plus durs à fond. J'atteins le sommet en 1h29' soit 17.3 de moy.
Comme la veille, un léger vent frais sévit au sommet mais pas de "tempête". 5 fois monté, 5 fois beau temps, 5 fois sans vent ! De la chance..... je prends !
Pour ne pas faire attendre Sylvie, je ne m'attardes pas et je bascule vers Malaucéne où j'effectue une descente prudente. A l'endroit de mon record de vitesse, un vent défavorable m'empêche de dépasser les 86 kms/h, ce qui est impressionnant quand même. Après avoir traversé Malaucéne, je reprends la route d'Entrechaux où j'ai fait demi-tour le matin en repassant au Pas du loup. Je repasse devant le château sur son promontoire avant de rejoindre le camping vers 12h30 avec 117 kms à 25 de moy.
Sylvie a preparé le repas (et oui, beaucoup de chance, je reconnais !! ) et nous mangeons après une rapide toilette.
Vers 14h, nous prenons le fourgon pour une balade dans la région où je fais découvrir à Sylvie ce que j'ai découvert à vélo, en passant par les cols de la Chaine et de Suzette. A lafare je décides de prendre la petite route qui mène au milieu des Dentelles de Montmirail en plein dans le vignoble de Gigondas. Une petite promenade sous la chaleur a nouveau présente, nous donne un bon aperçu de cette merveilleuse formation géologique. Nous descendons un peu plus bas dans une gorge en dessous de la chapelle Saint-Christophe qui invite à la quiétude.
Nous continuons ensuite de descendre le col de Suzette jusqu'à Beaumes-de-Venise que je fais visiter à Sylvie. Nous flânons dans ses ruelles, nous visitons son musée/boutique du moulin à huile, sans oublier de passer à sa cave où, personnellement se trouve le meilleur muscat de France que nous dégustons avec joie avant d'en acheter.
Ensuite nous nous dirigeons vers Vaison-la-Romaine par la route des vins, en traversant Vacqueyras, Gigondas, Sablet....des noms évocateurs....
A Vaison, je me débrouille pour trouver une place pour garer le fourgon et nous partons visiter la ville.
Nous passons devant le restaurant où nous avions mangé avec le club pour Pentecôte 2011. Au retour, nous décidons de visiter la haute ville et son château de l'autre coté de l'Ouvéze que je ne connais pas. Magnifique. Un dédale de petite ruelles en pentes nous amènent au pied du château qui offre une superbe vue sur la ville basse et sa région.
Nous rentrons ensuite au camping pour se partager un petit apéro-dinatoire improvisé et bien agréable. Petit encart après mes 2 montées du Ventoux et avant ma prochaine et dernières courses dans 15 jours.
Puis nous passons notre dernière nuit au camping avant le retour du lendemain.

Depuis le col des Gainons, vue sur Pierrevon et le col de Veaux au centre.

Au dessus des gorges de Toulourenc, vue sur Veaux à gauche, sur le col des Gainons en face et les Dentelles
de Montmirail au loin.

Le Ventoux à droite et la vallée de Toulourenc.

Le village d'Aurel

Depuis Sault, la vallée de la Nesque avec en fond le Ventoux

Devant la stèle en hommage à Tom Simpson, cycliste professionnel
mort sur les pentes du Ventoux pendant le tour de France 1967.
Au sommet, et de 2 en 2 jours pour
le Montagnol !

Vue depuis le sommet coté Est

Le chateau d'Entrechaux
Dans le massif des Dentelles de Montmirail


Sylvie au pied des Dentelles Sarrasines
On goûte le Gigondas !


Au dessus des gorges du Vallat de l'Aiguille, vue sur le vignoble
de Lafare avec toujours le Ventoux en fond.
 

Au bas des gorges
 

Dans les ruelles de Beaumes de Venise
Beaumes de Venise


A l'intérieur des caves de Beaumes de Venise
Quelques bonnes bouteilles


On se refait la cerise !!!
Le village de Séguret


Depuis le village de Sablet, vue sur le massif des Dentelles de Montmirail coté Ouest.

La ville haute de Vaison-la-Romaine

Sur les bord de l'Ouvéze
La place centrale de la ville basse







Dans les rues de la ville basse
Dans les ruelles de la ville haute...


 

Depuis le chateau, vue sur la ville basse et ses environs

Le chateau de Vaison-la-Romaine
Vue sur l'Ouvéze et le Ventoux à droite


Apéro de circonstance.





Dimanche 18 Août :

Comme toute les bonnes choses ont une fin, il est temps de rentrer au pays. Vers 9h, après avoir régler nos dettes nous quittons ce camping avec un avis mitigé. Le cadre est super mais le service est un peu léger....Je n'en ferais donc pas la publicité. Nous avons prévu de passer à Cairanne pour prendre du vin à la cave, ayant quelques commandes à honorer.
Le temps est superbe. Nous traversons à nouveau Vaison-la-R. puis Roaix, Rasteau avant d'arriver à la cave coopérative de Cairanne où, tous les ans, je leur prends quelques litres. Après avoir chargé les quelques cartons qui représentent 85 l, vers 10h, nous nous dirigeons vers Orange où nous prenons l'autoroute. 
Après un arrêt café, des bouchons sont annoncés à Vendargues. J’avais prévu de sortir à Montpellier, tant pis, nous sortons à Nîmes. Je ne vais pas payer, en plus en classe 2, pour regarder à l'arrêt le voisin fumer sa clope dans la voiture !!
Après avoir traverser Montpellier, comme à l'aller, nous nous dirigeons vers Clermont l'Hérault et la vallée de l'Orb. Entre Clermont et Bédarrieux, outre le lac du Salagou, une autre curiosité touristique vaut le détour, le cirque de Mouréze. Il s'agit d'un cirque dolomitique où l'érosion a façonné un paysage ruiniforme, aux formes extraordinaires. Les rochers portent des noms : le Sphynx, le Gardien, l'Oracle, l'Ours et le Berger, les Hauts Fourneaux, le Cerbère, la Tour du Guetteur, la Tour de la Brèche, la Tour du Poulailler, etc.
Nous décidons d'aller prendre notre repas de midi au milieu de ce cirque. Aprés tout, 2 clowns dans un cirque, normal !!!!
Je galére un peu avec le fourgon et la remorque sur les petits chemins mais je m'en sors à chaque fois.
Nous reprenons la route et aprés avoir traverser Bédarrieux, nous rentrons dans la jolie vallée de l'Orb. A notre droite, le massif imposant de l'Espinouse dans le Parc du Haut Languedoc, nous domine de ses falaises sauvages.
Un peu plus loin, nous faisons une halte au village touristique d'Olargues situé entre le Jaur et l'Orb dont un quartier est planté sur une petite colline que dominait un chateau fort. Aujourd'hui en ruine, il ne reste que la chapelle. Aprés avoir enjambés le pont du diable nous gravissont la colline par des ruelles et sentes trés étroites pour accéder à l'église et aux ruines où une trés belle vue nous y attends.
Que la France est belle pour ceux qui prennent le temps de l'admirer. Comme vous avez deja pu le constatez, j'en fais partie.
Vers 16h, nous quittons cette magnifique cité pour revenir dans le Sud-Ouest, via Mazamet, Toulouse, Auch où à la sortie, nous prenons notre "souper" avant de finir à la maison vers 22h après un WE bien rempli avec à nouveau un stock d'images et de souvenirs superbes.


Le village de Crestet entre Malaucéne et Vaison-la-Romaine
Le village de Rasteau réputé pour son vin AOC

Un peu de "jus de raisin" pour rentrer (85 L !!)
Les rochers dolomitiques du Cirque de Mouréze

Depuis le restaurant panoramique, vu sur le cirque
Au milieu de la végétation, le village de Mouréze

La cité de'Olargues dans la vallée de l'Orb.
L'église plantée sur la colline

Le quartier haut d'Olargues

L'Orb vu depuis le vieux pont du diable.
Depuis le sommet, vu sur le quartier bas et le
pont du diable.

Depuis le sommet, vue sur les Monts d'Espinouse au Nord.

L'église et les ruines du château fort.
Sylvie dans les ruelles plus qu'étroites du
quartier haut.