lundi 25 mars 2013

23 et 24 Mars - NOUVEAU WE A CAMPAN

Samedi :

Mes parents étant toujours présents à Campan, je profites, ce Samedi matin, pour monter de bonne heure avec le fourgon que je laisse au Mobil home. La saison étant lancée pour moi, je me suis prévue une virée bien costaud manière d'axer mon entrainement sur les objectifs de Juin et Juillet.
C'est vers 9H20 que je démarres avec mon vélo "hiver" direction Bagnéres, Cieutat, Mauvezin, Capvern et Labarthe-de-Neste. Le dénivelé conséquent offre rapidement un bon échauffement autant qu'un paysage magnifique. Les sommets commencent à mettre quelques écharpes nuageuses prémices d'un après midi orageux annoncé. A Labarthe-de-Neste, je me dirige toujours vers l'Est, direction Anéres puis Montégut au sud de Saint-Laurent-de-Neste où je tourne à droite pour remonter la vallée étroite et sauvage du Nistos. Sur environ 10 kms, je longe le ruisseau bordé de bois et quelques fermes isolées. Après avoir traversé les villages de Seich, Bas-Nistos puis Haut-Nistos, j'arrive au pied de la montée à la station de Nistos-Cap-Neste connue des fondeurs (Alt: 1600m. 13.1 kms à 7% de moy). Je laisse à droite la route forestière qui rejoint Sarrancolin par le Col d'Estivére.
La particularité de cette montée est en 3 partie, la 1° est une montée d'environ 8 kms à 9% de moy. avec des passages à plus de 10% puis la 2° partie est un dénivelé quasi nul sur environ 2 kms pour contourner le Pic du Mont Aspé et la 3° est un final d'environ 3 kms à 8 %. Du costaud !
Cela faisait environ 2 kms que j'avais attaqué l'ascension qu'une crevaison vint interrompre mon effort. Route mouillée et gravillon....classique. Heureusement que je n'avais rien oublié car au milieu de nulle part, je n'ai vu âmes qui vivent pendant la réparation. Entre temps, les nuages déjà bien présents commencent à prendre une teinte sombre et inquiétante. C'est donc dans l'ombre, le froid et entourée de neige que j'atteins la station au bout de 70'. Quelques gouttes font leur apparitions et après quelques photos et m'être habillé chaudement, je ne m'attardes pas, une partie de la station étant déjà dans les nuages. Au bout de quelques kms de descente, les plus menaçants commencent à lâcher quelques morceaux de grésil. Malgré le cache-nez et les lunettes, cela me cingle le visage et les jambes. Au fur et à mesure, çà s'intensifie et dans la vallée, c'est l'orage que je prends sur la tête. Trombe d'eau et grêle m'accompagne jusqu'à  ce que je bifurques à gauche pour rejoindre le pied du Col de Mazouau à Saint-Arroman (Alt: 631m. 1.7kms à 5 % de moy.) Je ne sais pas si c'est la pluie où la forme du moment mais ce petit col sans difficulté me reste dans les jambes. Au sommet, j'aperçois en face celui de Coupe au travers d'un ruban de pluie qui traverse la vallée d'Aure. Tant pis, pas le choix.
A Héches, sous une petite pluie, j'attaques le Col de Coupe par le coté le plus facile (Alt: 720m. 3.4 kms à 3% de moy.) La pente la plus raide se situe avant le Col de Luquet situé à mi-parcours. Connaissant les Baronnies  je me réserve quelques forces pour la suite. Ensuite c'est la descente toujours sans soleil mais au sec vers Esparros où la route remonte à Laborde pour redescendre à Bulan où j'attaques le Col du Couret d'Asques (Alt: 620m. 3.2 kms à 6.2% de moy.). Le compteur affiche 120 bornes et les jambes commencent à tirer. Je gére. Au sommet, à droite les nuages noirs laissent entendre quelques coup de tonnerre. A gauche, le ciel est clair. Ouf, je vais vers la clarté. Après une descente appliquée, au pont de l'Esquéda, je tourne à gauche pour attaquer la dernière difficulté de la journée, le Col des Palomiéres (Alt: 810m. 8.4 kms à 5 % de moy.). Jusqu'à Banios, c'est gentil puis la pente s’élève sévèrement jusqu'au sommet avec des passages à 12%. A plusieurs moments, je coince. C'est normal, c'est avec ce genre de virée que se gagne le plaisir des mois qui suivent. J'atteins le sommet avec une certaine satisfaction qui efface un peu l'épuisement. Comme d'habitude, je me dirige vers le point de vue et là un spectacle assez dantesque m'attend. Au loin, vers le plateau de Lannemezan, des nuages noirs crachent des éclairs et les coteaux de Mauvezin et Capvern sont blancs de grêles. J'ai appris le lendemain dans le journal qu'un carambolage avait eu lieu sur l'autoroute à hauteur de Capvern à cause de la grêle, ce qui ne m'as pas surpris.
Coté Bagnéres et Campan, le bleu domine et c'est enfin avec le soleil que vers 17H30, je rejoins mes parents qui commençaient à s'inquiéter, avec au compteur 143 kms à 21 de moy. et surtout 2800m de dénivelés.
J'ai expliqué à mes parents qu'il avait un fils "taré"....mais je crois qu'ils le savaient déjà !! hi, hi
Vivement la prochaine...

Feuille de route



La chapelle d'Aroumé sur les hauteurs de Cieutat entre le Pic du midi à gauche et le Montégut à droite.
Depuis les hauteurs de Mauvezin, les sommets Bigourdans se couvrent d'écharpes nuageuses.


Le chateau de Mauvezin cher à Gaston Phoebus.
Au centre le Signal de Bassia et à droite le casque du Lhéris.


La vallée du Nistos encaissée et sauvage.

Le printemps frappe aux portes de l'église de Bas-Nistos.











Plus que 13 kms de montée !!

Dernier "remparts" avant la station. Les nuages s'assombrissent !






On rempli les bidons. pas besoin de cales pour tenir le vélo droit !!
En face, le Col d'Estivére.

Vers la vallée de Nistos.
Au sommet, la barbe géle !! Oui, je sais, il n'y a pas qu'elle de gelé !!!


La station de Nistos Cap Neste déjà dans les nuages.

Depuis le Col de Mazouau, en face le Col de Coupe. A gauche, le rideau de pluie sur le Pourasse (932m)
et sur le Pic d'Arneille (1269m) au dessus du village d'Héches, départ de la vallée d'Aure.
Depuis le Col de Coupe, en bas les villages d'Esparros et de Laborde au pied du Casque du Lhéris.


Depuis le Col du Couretd'Asques, les villages de Bulan et laborde. Au fond, au centre, le Col de Coupe.
Dans la descente du Col du Couret d'Asques, le village d'Asques.


Au bas de la descente, le ruisseau l'Esquéda, départ du Col des Palomiéres.
Dans la montée du Col des Palomiéres, rayon de soleil sur un bois.




Une palombiére dans le Col des Palomiéres.... logique car c'est  l'origine du nom du col.
Au sommet, paysage apocalyptique sur le plateau de lannemezan au loin où l'orage gronde. Les coteaux sont
blancs de grêles.

Contraste entre le Nord sous l'orage....










... et le ciel bleu au Sud. Tant mieux comme je rentre à Campan !


Dimanche :

Après une nuit réparatrice au Mobilhome, je laisse mes parents profiter de la venue de mon frangin, de sa compagne et de leur 3 enfants pour la journée (le Mobilhome étant limité en places) pour suivre mon amie Karine venue me chercher vers 10 h pour une balade à Payolle.
Comme la veille, le soleil brille au milieu de nuages bourgeonnant sur les sommets.Nous laissons la voiture au bout du lac de Payolle et nous démarrons notre promenade moyennement équipés. Nous faisons le tour du lac encore en partie gelé. Au loin, le massif de l'Arbizon bien dégagé offre un panorama majestueux sur ce petit plateau des Pyrénées toujours aussi joli. Après avoir passé la digue, nous continuons dans la neige en rigolant dés que l'un de nous deux s'enfonce ou glisse. Nous remontons la route enneigée du Col de la Hourquette d'Ancizans où nous croisons encore plusieurs fondeurs. Au bout de quelques centaines de mètres  Karine qui n'est pas chaussée pour, commence sérieusement à patiner ! Nous décidons de redescendre sur le plateau un peu plus plat pour elle. Nous faisons le tour en suivant les pistes de fonds. Nous avons la chance de croiser 3 attelages de chiens de traîneaux  Un peu plus bas, à la hauteur du restaurant des 3 Véziaux, une odeur de grillades nous titillent à un point que le casse-croûte dans le sac à dos nous semble tout d'un coup très léger et fade. Nous écoutons notre gourmandise et c'est elle qui nous améne au restaurant des 3 Pics tenue par Germaine, figure incontournable du coin. Et voilà, comment on perd le bénéfice de 140 bornes à vélo et 5 cols ! Mais, putain, qu'est ce qu'on s'est pas mis !!!! Ah, la cuisine de Germaine, toujours aussi copieuse et succulente. C'est nos ventres repus, nos sourires jusqu'aux oreilles encore enduits de chantilly que nous reprenons notre balade un peu plus difficilement que le matin, mais tellement nécessaire ! Le soleil fait cache-cache avec les nuages, mais il a l'avantage de continuer à briller. Après avoir rejoint la voiture, nous redescendons vers 15h30 à Campan pour finir l'aprés-midi en famille. Et c'est vers 17H30, sous l'orage que chacun, nous quittons mes parents pour rentrer chacun chez soi.
Vivement le WE prochain où j’accueille mon amie Sylvie pour lui faire monter à vélo son 1° col. Mes parents  étant encore à Campan, ce sera l'Aspin à vélo.... mais ceci sera une autre histoire.....

Panoramique sur le lac de Payolle encore gelé.

Avec mon amie Karine.
Le massif de l'Arbizon



Le Signal de Bassia au dessus du Col de Beyréde
Attelages de chiens de traineau





L'Adour de Payolle serpente au milieu des plaques de neige. Au centre le Col de la Hourquette d'Ancizan.
Les nuages grossissent sur le massif de l'Arbizon, il est temps de rentrer !!























































lundi 18 mars 2013

16 et 17 Mars - WE A CAMPAN

Samedi 16 Mars

Mes parents ayant pris leur quartier Campanois pour leur cure annuelle à Bagnéres, je profites de leur présence au Mobil-home pour passer le WE avec eux comme depuis 2 ans.
La neige étant tombée encore dans la semaine (voir article précédent), c'est avec le VTT que je monte les rejoindre vers 11h.
Après avoir déchargé mes affaires, je pars seul direction le Chiroulet (Alt: 1077m. 10 kms à 4.5% de moy.).Le temps se couvre et le vent défavorable, dû à l'effet de foehn se fait sentir de plus en plus au fur et à mesure de la montée. Par contre le paysage est magnifique. Arrivé au sommet, je fais demi-tour pour rejoindre dans la descente le hameau de La Vialette où je décides de monter la route forestiére du Col du Couret en doutant que la route soit dégagée jusqu'au sommet. Je monte environ 3 kms à plus de 11% de moy avec certaines rampes à plus de 15% et effectivement à 2 kms du sommet, environ 30cm de neige sur la route m'oblige à rebrousser chemin. Je décides alors de monter par l'autre versant, celui de Bagnéres. J'attaques donc la montée trés agréable dans le bois jusqu'à la Croix de Manse. La route étant bien dégagée, je décides de continuer, malheureusement, à quelques kilométres des plaines d'Esquiou, aprés avoir monté 6 kms à 6% de moy, la neige m'oblige là aussi à faire demi-tour.
Le Montagnol se dit qu'une seule montée dans la journée n'est pas suffisante, aussi, à Bagnéres, je décides de monter le Col des Palomiéres, qui lui est bien dégagé ( Alt: 810m. 4.5 kms à 6% de moy)
Là, je commence à sentir dans les jambes les 17 kilos du VTT ! et c'est avec plaisir que je rentre au camping vers 15h après 66 kms au compteur dont 24 de montées pures et 1700m de dénivellés.
L’après-midi et la soirée se termine devant le tournoi des 6 Nations où la finale entre Gallois et Anglais fût un régal.

Le Pic du Midi vu dans la montée du Chiroulet
Le Pic du Montaigu vu dans la montée du Chiroulet

A 1 kms du sommet du Chiroulet. En face, le pic de Bizourtére (2311m)
Un peu de neige sur les bas-cotés !



Dans le Col du Couret, çà patine ! Impossible d'aller plus loin
Un des emblémes de Bagneres,  le Pic Tucou (950m) vu de dérriére dans le Col du Couret.


Encore bloqué par la neige. Et oui, un peu taré le Montagnol !!!
Panoramique depuis le Col des Palomiéres.

Entre Gerde et Asté, en fond le Pic du Midi. A droite, au 1° plan, le Petit Monné (1172m)


Dimanche 17 Mars


Il était prévu de faire une petite sortie avec mes jeunes amis Juju et Bastien. Vu la pluie annoncée la veille, nous avons décidé d'annuler.
Hors, au réveil, pas de pluie ! Je me décides donc à faire une petite sortie de décrassage autour de Campan.
Je pars donc vers Sainte-Marie de Campan. Plus j'avance, plus le temps est clair ! Ho, le Montagnol se dit que l'Aspin n'étant pas loin, pourquoi pas !
Me voilà donc parti. Avant Sainte-Marie, je tourne à gauche vers les Falaises de Trassouet pour remonter l'Adour de Payolle par la petite route qui ressort un peu avant La Séoube.
A Payolle, quelques touristes profitent encore de la neige abondante à cette saison.
Juste aprés la carriére, la route qui longe la descente de ski, m'offre un instant magique que je n'avais jamais vécu. Arrivé à hauteur du tire-fesse, 2 skieurs m'ont dit bonjour à quelques dizaines de métres. Moi sur mon VTT et eux sur les skis ! Magique...
La route bien dégagée est agréable, personne à part quelques randonneurs.
De mes 4 vélos, le VTT était le seul à ne pas connaitre le Col d'Aspin. Chose faite.
En plus, des rayons de soleil viennent éclairer les versant de l'Arbizon et du Pic du Midi offrant des couleurs superbes.
Je ne m'attardes pas, c'est encore loin d'être l'été ! Dans la descente, aprés Payolle, je décides à tout hasard de monter le Col du Sarrat de Bon. Je fais à peine 50m et au 1° virage, 30 cm de neige ! Bon, demi-tour.
Toujours pas de pluie. Je décides de faire le tour de la vallée de Gripp avant de rejoindre mes parents vers midi avec 50 kms de plus et 900m de dévillés.
La pluie est arrivée vers 12H30.
Génial, ah, on ne peut pas être malchanceux partout !!!

L'Adour de Payolle entre Trassouet et La Séoube au pont de La Moulette.
Depuis le camping de la Séoube, vue imprenable
sur le Plo Del Naou (1754m) cher à mes parents.


Payolle, rarement autant enneigé à cette période.
Le Col d'Aspin (en fond) et le Montagnol vous saluent bien.


A 1 kms du sommet, panoramique sur Payolle en bas et le massif du Pic du Midi

L'Aspin, grande première pour le VTT et ses 17 kilos.
Le Pic du Midi s'est entouré d'une écharpe


L'Adour de Gripp entre Sainte-Marie de Campan et Gripp.
Le camping du Layris à Campan, au pied des Pic d'Asté (1274m) à gauche et celui du Teilhet (1287m) à droite.

Mamie et Papy Barbarou me font coucou !


50 ans d'amour ! C'est beau et çà mérite le respect...
Les Barbarou vous saluent bien et vous donne RDV pour d'autres aventures....