samedi 16 novembre 2013

Samedi 16 Novembre - VIREE VTT EN MONTAGNE

Depuis la Corse, je n’avais plus pédalé les WE !
Et oui, depuis que l’amour avec un grand « A » est arrivé (enfin) dans ma vie, les loisirs du célibataire que j’ai été pendant très longtemps (trop longtemps) ont été chamboulé (voir articles précèdent), reléguant ainsi le vélo à la place qu’il aurait toujours dû avoir, c’est-à-dire une passion et non pas un exutoire vital à une vie de solitude que je subissais depuis des années comblant les vides laissés par un amour fantôme et égocentrique ….
Par contre, le vélo restant une passion et un équilibre, j’ai continué à pédaler la semaine profitant au maximum de l’heure d’été et du temps clément jusqu’à la fin Octobre. Mais depuis le passage à l’heure d’hiver, l’appel de la montagne s’est fait de plus en plus fort.
Profitant d’un WE où Marielle (ma compagne) avait la garde de ses enfants, et d’une matinée sans pluie annoncée par la météo, je suis donc parti de la maison ce Samedi matin à 9h30 en direction du Soulor, avec un ciel tout bleu mais avec seulement 5° au thermomètre. Les nombreuses chutes de  neige tombées la veille à basse altitude, m’empêchent de prévoir un circuit bien défini et je pars donc à l’aventure.
Plus je me rapproche des montagnes, plus je m’aperçois que la limite pluie/neige annoncée à 600 m la veille, est bien réelle. Tant pis, à Asson, je m’engage dans la vallée de l’Ouzom, départ du col du Soulor depuis Ferrières.
Malgré le fait de la connaitre par cœur, c’est toujours avec un plaisir immense que je me retrouve dans cette petite vallée sauvage et encaissée où les cascades se déchaînent au milieu des bois offrant leurs belles parures d’automne.
A Ferrières, les toits et les champs à l’ombre sont bien blancs. Le panneau indiquant « Col du Soulor ouvert », je me décide à le monter au risque de faire demi-tour.
Avec quelques kilos en plus et un vélo de 17 kilos, la montée se fait tout doucement, la saison étant déjà loin derrière. A Arbéost, la couche de neige atteint 20 cm sur les parapets. C’est la 1° fois que je monte le Soulor avec autant de neige à si basse altitude. Les rayons de soleil encore présents ont du mal à réchauffer l’atmosphère. Par contre le paysage est toujours aussi beau avec le blanc en plus.
Un peu plus haut, vers les Granges de Bézious, le col d’Aubisque et son hôtel apparaissent au loin sur la droite dans la « crème » blanche. Le chasse-neige étant passé, la route est bien dégagée.
Passé la crête de Pène de Lascoutos, à 4 kms du sommet, le panorama du cirque du Litor s’offre à moi comme rarement je l’ai vu. Le gris du ciel à l’est, combiné au blanc de la neige et aux quelques rayons de soleil venant de l’Ouest imposent un arrêt. Aucune voiture, pas un bruit….je suis seul au milieu de cette cathédrale naturelle où je me recueille un instant, être humain insignifiant dans cette immensité….
Un peu plus haut, je croise un troupeau de chèvres. J’en profite pour me remplir le bidon avec de la neige, autant comme un symbole de purification que par soif. Et j’arrive enfin au sommet où 3 ou 4 voitures ont bravé le froid, sans doute des skieurs de fond venus tester les premières neiges. Un petit vent piquant m’oblige à me couvrir et sans m’attarder je bascule coté Arrens pour me faire la boucle classique en rentrant par Argelez-Gazost et Lourdes. Emmitouflé jusqu’aux oreilles, je traverse Arrens tout blanc pour rejoindre, à Argelez, la piste cyclable « la voie verte des Gaves». Les cicatrices des inondations de Juin sont toujours bien présentes, coupant la piste à plusieurs endroits.
A Lourdes, la pluie s’invite comme maintenant depuis 10 jours non-stop, et c’est avec le blouson de pluie que je rentre à la maison. J’arrive vers 16h avec 121 kms en 6 H 00 de selle et 1600 m env. de dénivelés.
Un bon entrainement avec le VTT qui m’a permis de retrouver mes chères Pyrénées en gravissant mon 201° col de l’année !

...Mais mon petit doigt me souffle que ce ne sera pas le dernier ! A suivre….

La chaîne béarnaise se dégage à travers les brumes matinales depuis la plaine de Nay.

La cascade de l'Aygue-Blanque avant
La Herrére dans la vallée de l'Ouzom.
Un peu plus haut, celle de La Hounréde.

L'église de Férrières vue depuis les premières rampes du Soulor.
Arbéost sous la neige.

Panoramique sur les sommets de part et d'autre de l'Aubisque.

Au dessus des granges de Bézious.

En face, le col d'Aubisque et son hôtel enfoui dans la neige.

Le col du Soulor bien enneigé pour une mi-Novembre.

Panoramique sur le cirque du Litor.

Un troupeau de chèvres surpris dans les estives.
Le "cheval" retrouve le blanc de l'hiver.


On rempli le bidon avec des "glaçons" naturels.
Après la tomates farcie, le bidon farci !
Ambiance très particulière dans cette "cathédrale" de neige...


Le trait de la route entre Soulor et Aubisque fermée pour l'hiver.


Eniéme montée du Soulor, mais jamais avec la neige à si basse altitude.

Le village d'Arrens et au fond la vallée du Tech.

Toujours un peu fou le Montagnol !
Et c'est loin d'être fini !!!!



mercredi 13 novembre 2013

Mardi 12 Novembre - INSCRIPTION ETAPE DU TOUR 2014

Ce Mardi matin, à 11h exactement, les inscriptions à l'étape du tour amateur 2014 étaient ouvertes.
Malgré une attente un peu longue, j'ai pu valider mon inscription pour une étape, PAU/HAUTACAM, qui sera identique à celle de 2008, et qui aura lieu le 20 Juillet 2014.

Pour les amateurs, des places sont encore disponibles sur le site : http://www.letapedutour.com

Profil de l'étape

mardi 12 novembre 2013

WE des 09, 10 et 11 Novembre - SEJOUR EN TERRES CATALANNES

Suite au cadeau "wonderbox" d'un WE gourmand pour ses 40 ans, Marielle m'avait chargé de trouver une destination pour réserver avant son expiration. J'ai donc profité de ce WE de 3 jours pour l'amener dans un coin qui lui été inconnu, le pays Catalan et plus précisément le village de Tautavel.

Samedi :

Ce Samedi matin, nous démarrons donc de Lannemezan entre 2 éclaircies et dans la fraîcheur pour prendre la direction de l'est et de l'Ariége. A Foix, nous faisons un arrêt "café" avant de reprendre notre route via Lavelanet, Puivert et son chateau cathare, et Quillan sur des terres que je connais bien pour les avoir "dévorés" pendant les nombreuses éditions de la cyclosportive l'Ariégeoise, ensuite à titre personnel et aussi avec mon club de vélo.
Après un arrêt dans le défilé de Pierre-Lys, sur l'Aude entre Quillan et Axat, nous prenons la direction de Fenouillet et des Gorges de Galamus que je souhaite faire découvrir à ma chère et tendre.
Un petit vent nous attend sur le petit parking à l'entrée des gorges. Il a l’inconvénient de décoiffer Marielle mais l'avantage de chasser les nuages. Après avoir pris le sac à pique-nique nous descendons le petit sentier qui accède à l’ermitage Saint-Antoine de Galamus.

Parenthése culturelle :
" À l'inverse des autres ermitages des Pyrénées-Orientales, il ne s'agissait pas d'une ancienne chapelle, généralement le siège d'un hameau disparu, mais c'est une création de toute pièce d'un moine venu s'exiler dans cette grotte qu'il aménagea. L'ermitage existe depuis le VIIe siècle. D'abord réduit à une seule grotte où se trouvent les bassins, le lieu présente aujourd'hui une chapelle adossée à la paroi des Gorges. De nombreux genévriers de Phénicie âgés de plus de 500 ans s'accrochent aux rochers surplombant les escaliers descendant sur la cour intérieure.
La chapelle fut construite à la suite du « miracle » de 1782 durant lequel de nombreux villageois de Saint-Paul-de-Fenouillet furent sauvés d'une épidémie de suette (sorte de gangrène où l'on sue beaucoup) grâce la protection de saint Antoine. Depuis ce jour, au milieu des rochers pousse un platane quasiment sans eau. Il est aujourd'hui immense et propose son ombre paisible aux visiteurs.
Les lieux ont été réaménagés au XVe siècle par les Franciscains. Ils sont alors devenus un lieu de pèlerinage traditionnel les lundis de Pâques pour les Occitans et les lundis de Pentecôte pour tout le sud de l'Occitanie et pour la Catalogne. "

Vraiment, çà vaut le détour, de plus le sentier qui traverse la propriété, est  creusé dans la falaise permettant ainsi un accès à la route située plus haut.
Nous profitons des lieux pour nous ressourcer.....les estomac ! Ben, oui, c'est l'heure après tout.
Après un retour à la voiture nous traversons les gorges par une route en corniche très étroite (2m maxi) pour faire une boucle par le village de Cubiéres-sur-Cinoble, puis en contournant le château de Peyrepertuse,  perché sur une crête qui domine Duilhac-sur-Peyrepertuse. Ensuite, nous longeons le village de Cucugnan et son moulin pour monter au château de Quéribus que nous avons prévu de visiter.
Aprés avoir laisser la voiture au parking, nous nous acquittons de tickets payants, avant de grimper à ce château construit sur un piton rocheux à 730 m d'altitude, véritable nid d'aigle, qui offre un panorama exceptionnel sur la totalité de la plaine du Roussillon et une grande partie de la chaîne Pyrénéenne et notamment du massif du Canigou.

Parenthése culturelle :
"Le château de Quéribus qui veut dire « rocher des buis » est un château dit « cathare » dont l'existence remonte sans doute au Xe siècle. Il était une des principales forteresses barcelonaises au nord des Pyrénées, point de défense du pays cathare.
Après la croisade contre les Albigeois et sa prise en 1255 par les troupes du roi Louis IX, il est intégré au dispositif de défense de la frontière de la France avec l'Aragon. Il devient alors une place forte maîtresse qui appartient au dispositif défensif français dont le commandement est Carcassonne. Il est l'un des « cinq fils de Carcassonne » : Quéribus, Aguilar, Peyrepertuse, Puilaurens et Termes.
L'annexion du Roussillon par la France (traité des Pyrénées, 1659), qui recule la frontière jusqu'aux Pyrénées, diminue fortement son importance stratégique.
Abandonnée à la Révolution française, la forteresse continue à se délabrer jusqu'à son classement Monument historique en 1907. La région qui l'entoure avec notamment le Grau de Maury et le village de Cucugnan, constitue un site protégé depuis 1943.
 En 1951, les premiers travaux de rénovation permettent de consolider l'assiette du donjon et de rénover son aspect général. Durant les années 70, de nombreux petits travaux sont réalisés pour consolider certaines parties du château. Mais c'est entre les années 1998 et 2002 que se déroule la restauration complète du château.
De 1984 à 1989, des fouilles archéologiques ont été réalisées autour du château et dans l'enceinte du château. "


C'est extraordinaire comme la bâtisse est intégrée à la falaise comme une extension de la roche. La toiture, aménagée en plateforme panoramique offre à l'Est une vue imprenable sur la méditerranée entre l' Etang de Leucate et le massif des Albéres; Plein sud, c'est le massif du Canigou qui se dessine majestueusement; A l'Ouest, ce sont les contreforts et les sommets des Pyrénées Catalanes et de l'Ariége qui montrent leur crêtes enneigées et enfin au Nord, ce sont les forêts sauvages des Corbières qui s'étendent au loin avec en point de mire les ruines du château de Peyrepertuse et le village de Cucugnan en contrebas. Magnifique, même le temps couvert n’altère pas notre plaisir. En plus, au moment de redescendre, le soleil refait son apparition et le paysage s'éclaire différemment.
Revenus à la voiture, nous finissons à Tautavel, destination finale de notre voyage, village célébre pour son vin et son musée préhistorique, où nous avons réservé une chambre au "Cellier de l'Henriette".
Aprés l'installation, nous sommes conviés à dîner au restaurant tout proche tenu par les mêmes propriétaires "Le petit gris" une évocation à ce gastéropode très présent dans la cuisine catalane.
Nous faisons ainsi la connaissance de nos voisins de chambre autour d'une table gourmande appréciée de tous.
Enfin, profitant du temps clément, nous partons en amoureux faire une promenade digestive dans le village, profitant des éclairages nocturnes qui mettent en valeur les ruines du château perché sur la falaise au dessus des toits avant de rejoindre notre chambre.

Le joli village de Rimont entre Saint-Girons et Foix.

Le lac de Fontclaire dans la petite vallée des Moulières
dominé par le chateau de Puivert.
Le village de Puivert et son château cathare.


La ville de Quillan vue depuis le col du Portel.
L'Aude dans le défilé de Pierre-Lys entre
Quillan et Axat.

Le vent souffle ....
...à l'entrée des Gorges de Galamus.


Au milieu de la falaise, l'ermitage Saint-Antoine de Galamus.
L'Agly se taille un passage dans la roche.


En descendant à l'ermitage, une des nombreuses
cavités dans la falaise.

En arrivant au pied de l'ermitage.

La grotte-chapelle...
La petite cour principale

Au dessus de l'ermitage
La route des gorges trés étroite

Arbousier chargé de fruits
L'Agly formant des "bassines"
La route en corniche

Chevaux de race "bretons" au pied
des ruines du chateau de Peyrepertuse.


Le village de Duilhac-sur-Peyrepertuse.
Les ruines du chateau de Peyrepertuse surplombant Duilhac.

Panoramique sur Duilhac et les crêtes de Peyrepertuse

Panoramique sur le village de Cucugnan à gauche et le chateau perché de Quéribus.

Cucugnan

Olivier chargé de fruits.
Le chateau de Quéribus depuis la route
qui monte au parking.


Extension de la roche....
Marielle fait une pause.....


.....au pied de cette forteresse.
 

Fenêtre avec vue imprenable

Panoramique sur l'est et la Méditérranée

Perpignan

Plaine du Roussillon, cap Béar et Tour Madeloc

Le village de Tautavel au pied de la Torre del Far.
Au sud, vers le massif du Canigou


Le massif du Canigou bien dégagé.
Vers le sud-ouest, les crêtes enneigées entre Catalogne et Ariége.


Au nord-ouest, les chateau de Peyrepertuse et Cucugnan.
 

Cucugnan
En redescendant....


....le soleil refait son apparition, magique


En redescendant sur Maury.....
....le chateau se détache au soleil couchant.


Arrivée à Tautavel sur le Verdouble.
Vue depuis la chambre de l'hotel.


Coucher de soleil sur Tautavel, les ruines du chateau et plus haut la Torre del Far.





Eclairage nocturne sur Tautavel et son château.

Dimanche :

La météo de ce Dimanche étant mitigée, nous n'avons rien décidé au moment de prendre le petit déjeuner.
C'est vers 10h que nous décidons de faire la randonnée classique de Tautavel, celle qui monte au château et à la Torre del Far, rempart naturel entre Tautavel et la Méditerranée. 
La "Torre del Far" qui signifie "La Tour du feu" en Catalan, était une tour de signalisation faisant parti du système défensif que les rois de Majorque avaient mis en place dans le Roussillon. Elle offre un joli panorama sur la côte méditerranéenne du Golfe du Lion et à l'opposé, sur Tautavel et ses environs.
Malgré un vent violent, nous démarrons notre rando en haut du village, sur un sentier escarpé qui nous amène très rapidement au milieu des ruines de l'ancien château qui domine les toits de Tautavel.
Ensuite le sentier prend la direction nord-est pour contourner l’énorme carrière de marbre qui dénature un peu le paysage. Certaines rafales de vent nous rappelle que nous sommes bien dans le pays du Mistral. 
Un peu plus haut, nous traversons un maquis rempli de romarins sauvages qui, malgré le vent, embaument l'air.
En même temps que la tour se rapproche et que nous prenons de l'altitude, le vent souffle de plus en plus fort. A quelques centaines de mètres du sommet, le sentier qui suit plus ou moins la crête, passe par un petit col où le vent s'engouffre en rafales. Nous avons beaucoup de mal à rester debout. Je conseille à Marielle de rester à l'abri pour finir la montée et voir si c'est raisonnable. Arrivé en haut, je fais demi-tour pour revenir la chercher. Accrochés l'un à l'autre, nous gravissons les dernières rampes exposées plein vent en courbant l'échine.
Pour quelqu'un qui ne fait jamais de sport, le plaisir de Marielle est beau à voir. Malgré la difficulté du terrain et celle du vent, elle y est arrivée, bravo à elle !
Au sommet, nous trouvons une place à l'abri du vent face à la mer pour grignoter un petit peu.
Effectivement, la vue, conforme aux guides touristiques, est superbe sur la plaine de Perpignan entre l'Etang de Leucate et le massif des Albéres et à l'opposé sur Tautavel, les Corbiéres, Quéribus et les environs.
Après une courte pause, nous décidons de redescendre en'affrontant à nouveau le vent.
1h plus tard, nous rejoignons la voiture, étourdis par le vent et l'effort.
Il est 14h et nous décidons d'aller visiter le musée de Tautavel, Centre européen de la Préhistoire, situé dans le village même.

Parenthése culturelle :
"Le Musée de Tautavel Centre Européen de Préhistoire est un complexe construit autour de l'Homme de Tautavel. Il présente toute l'histoire de l'humanité en Europe depuis les premiers européens jusqu'aux portes de l'Histoire en prenant des exemples dans la très proche région de Tautavel.
 En 1971, la découverte de l'Homme de Tautavel (-450 000 ans) par les équipes du Professeur de Lumley a suscité la volonté de créer un pôle scientifique et culturel. Ce pari audacieux a déclenché un formidable développement de la commune et lui a apporté une notoriété et une attractivité sans précédent. Agé de vingt ans, l'homme de Tautavel mesurait 1m60. Cet homo erectus avait toutes les caractéristiques des premiers européens : un front fuyant, un bourrelet au-dessus des orbites, des pommettes saillantes et une mâchoire avancée. S'il ne maîtrisait pas encore le feu, il se révélait être un excellent chasseur. On peut penser qu'il aurait choisi le site de la Caune de l'Arago pour sa situation privilégiée : il pouvait y dominer la vallée, sa source d'eau et par conséquent ses proies.
Le musée de la Préhistoire permet d’aller à la rencontre de ces hommes et  de les replacer dans le contexte de la préhistoire européenne.
Le musée de Tautavel est tout autant réputé pour la richesse des collections que pour les activités ludiques et culturelles qui tout au long de l'année permettent aux visiteurs de s'approprier la vie de leurs lointains ancêtres.
 Les animations sont incontestablement un plus à la visite du musée et de l'exposition sur les premiers habitants de l'Europe. Pendant les vacances scolaires des ateliers seront présentés sur les lieux de visite. Ces ateliers permettent de donner vie à la préhistoire, et permettent de créer une ambiance tout à fait propice à l'immersion dans le monde de la préhistoire.
 En juillet et en août, le village tout entier se met à l'heure de la préhistoire. Les personnels du Musée, de la Mairie, les étudiants, des fouilleurs, des chercheurs du centre de recherche, des bénévoles de tout horizons proposent une grande fête au public du Musée mais aussi aux nombreux habitués qui viennent d'années en années toujours plus nombreux.
Pendant ces jours de fête, un programme très dense en animations autour de la préhistoire est proposé au public, tous les ateliers du Musée sont en activité, taille de la pierre, allumage du feu, évolution humaine, peinture et maquillage, tir au propulseur, galettes préhistoriques, atelier de fouille, l'après-midi, un repas préhistorique pour plus de 300 convives est également organisé."

Il n'y avait pas la foule estivale dans les diverses salles du musée, ce qui nous a permis de bien profiter des lieux. Marielle, un peu fatiguée, était en phase "économique" ! Nous avons ensuite poursuivit la visite à l'extérieur dans la salle des fêtes du village où une exposition était dédiée à l'homme de Néandertal.
Le temps de plus en plus nuageux et venteux nous incitent à rejoindre la voiture sans but précis. Nous avions vu une chapelle à l'entrée du village, celle de Saintes-Puelles et nous décidons d'aller la voir. Se situant au milieu des vignes, nous profitons des dernières grappilles pour manger un peu de raisin.
La pluie faisant son apparition, avant de rejoindre l’hôtel, nous empruntons la route pittoresque qui longe le Verdouble par des petites gorges entre Tautavel et Cazes-de-Pène, avant de revenir par Estagel.
Après une pause à l’hôtel, nous profitons de notre 2° repas "gourmand" au restaurant le "Petit Gris". Nous y retrouvons nos compagnons de chambrée et nous partageons chacun les récits de nos journées. C'est là que nous apprenons que des rafales de vent ont été enregistré à plus de 130 kms/h ! Pas étonnant que nous avions du mal à rester debout.
La pluie ayant cessé, c'est par une petite promenade nocturne que nous terminons cette journée bien remplie.

Marielle, équipée pour la circonstance au
départ de la randonnée.
Tautavel. Au loin, le Mont Tauch.


Notre hotel, le" Cellier de l'Henriette"
Fruits de l'églantier, appelés aussi "Gratte-cul"


Arrivée au pied des ruines du chateau de Tautavel.
 

La montagne de Quéribus et son chateau, le col de Grau-Maury et
en prolongement, la montagne de la Quille.
Le massif du Canigou.


Le romarin sauvage en fleur.
Pause pour Marielle les cheveux au vent.


La Tour de Tautavel ou Torre de Far.....


...vaincue par Marielle.
Table d'orientation au sommet. En face, au loin, le Col du Perthus.


Panoramique coté Ouest et Tautavel

Panoramique coté Est et Méditerranée.

Au fond, l'Etang de Leucate.
Port-Barcarés


Perpignan et en fond le Cap Béar.
Le Montagnol toujours aussi insatiable des
grands espace et des beaux paysages.


Aprés l'effort, le réconfort.
Même la banane a souffert du vent !


Les vignobles de Tautavel et de Maury.
Un gland du chêne Kermés, arbuste trés courant dans les garrigues.


Fruits de la Salsepareille.
Une variété de laurier cerises tout en fleurs.


En redescendant sur ...
...les ruines du château.


Le theatre de verdure de Tautavel
Statue à l'entrée du musée de la Préhistoire.


Statue sur façade, représentant le crane
de l'homme de Tautavel.
Les 2 plus beaux spécimens du musée !!


Squelette d'ours de l'époque


 

Une vue de Tautavel avec en fond....


....la chapelle Saintes-Puelles.
 

Un peu de raisin pour se remettre de toutes ces émotions....
....avant le souper dans la salle du restaurant "le petit-gris"

Lundi :

Un soleil magnifique ébloui notre réveil dans un ciel tout bleu. Malgré le vent toujours présent, c'est bien agréable. Aprés le petit-déjeuner, nous faisons nos adieux à nos compagnons de chambrée.
En ce qui nous concerne, nous avons décidé de rester sur place la journée avec au programme, une visite de la cave du propriétaire du Cellier de l'Henriette, une dégustation des vins à celle de Tautavel, une visite de l'Ecomusée de l'abeille et des miels et un repas de midi au restaurant "Le petit gris" afin de déguster les plats d'escargots proposés à la carte, chose qui n'était pas prévu dans la Wonderbox....
Vers 16h, aprés s'être arrêté à nouveau à la chapelle des Saintes-Puelles pour "voler" quelques grapilles de raisins, nous reprenons la route des Hautes-Pyrénées où quelques heures plus tard, nous retrouvons la pluie.

Promenade matinale dans le parc du "Cellier de l'Henriette"

 

Quelques souvenirs "liquides" ramenés de cette belle région.
Olivier chargé d'olives


Depuis les rues de Tautavel, le "Roc amour" surplombant le village.
Fleur de Callistemon, arbuste originaire
d'Australie de la famille des Eucalyptus,
très répandu dans les régions Méditerranéenne.


Dégustation d'escargots en commençant par une cargolade.....
....suivi d'un feuilleté à la crème......


...pour finir par l'estouffade, plat recommandé par l’établissement et
maintenant par moi-même. Quel bonheur !!
La lune bien accrochée au dessus de la Torre del Far et Tautavel.


Dans les vignobles autour de la chapelle des Saintes-Puelles....
...quelques...


....grapilles......
....pour dessert.


Magnifique WE en amoureux dans une très belle région que nous conseillons à tous les touristes cherchant une jolie destination....