lundi 2 septembre 2013

Dimanche 01 Septembre - CYCLOSPORTIVE "LA LAPEBIE"







Ça y est, pour moi, la fin de la saison a sonné avec la der des ders, La Lapébie qui a lieu à Luchon le 1° WE de Septembre comme tous les ans.
Pour la 1° fois depuis 2008, je ne suis pas seul quand je pars de la maison ce Samedi en début d’après-midi. Ma chérie m'accompagne.
Et oui, cela faisait 15 ans que j'attendais et que j'espérais des preuves d'amour et depuis 3 semaines elles pleuvent sans rien réclamer....comme quoi, quand on s'aime et qu'on veut la même chose, tout devient facile, simple et serein, et on comprend encore mieux pourquoi rien n'a fonctionné dans le passé.
C'est donc dans un état totalement différent que j'aborde cette dernière cyclosportive, mes priorités ayant changé ces derniers jours.
C'est vers 17h que nous arrivons à Luchon pour récupérer mon dossard et ma puce. Après une petite promenade en amoureux dans le parc du casino et en ville,vers 19h, nous partons au bord du lac de Badech à l'entrée de Luchon pour partager notre souper dans un cadre très romantique.
Vers 21h, nous revenons nous garer autour du Casino, proche du départ/arrivée pour passer la nuit.

Dans le parc du Casino de Luchon
Énorme Séquoia


Repas au bord du lac de Badech. En face, la station de Superbagnéres.
Des copains s'invitent au repas !


Ce Dimanche matin, c'est vers 6h30 que je me réveille pour le rituel des préparatifs d'avant-course. Le jour se lève avec un ciel limpide où brillent encore quelques étoiles.
Vers 7h15, je laisse ma douce émerger et je pars m’échauffer dans la fraîcheur matinale avec un petit 11° affiché au compteur.
Quelques mille cyclosportifs sont attendus sur les 3 courses qui composent cette 25° édition permettant aux passionnés de se mesurer sur 3 parcours, un petit de 69 kms, un moyen de 117 kms et un grand de 151 kms.
Le départ du grand parcours étant prévu à 7h45, un quart d'heure avant, je rejoins la ligne de départ où je retrouve ma moitié venue m'encourager et prendre quelques photos.
Au programme, cette année, 5 difficultés:  le col de Menté par Saint-Béat, les cols de Louzet et Larrieu par Aspet, le col des Ares par Izaut-de-l'Hotel et le plus dur pour terminer, le Port de Balés par Mauléon-Barousse.
J'ai l'agréable surprise de découvrir Evelyne et Fabrice Gallina de la Nicolaïte cyclo, venus me dire bonjour, Fabrice étant aligné sur le moyen parcours.
Nous sommes environ 200 à nous élancer dans les rues de Luchon encore endormies, pour le départ fictif. A la sortie de la ville, c'est le départ réel et c'est à prés de 50 kms/h que nous descendons la vallée de Luchon jusqu'à Cier-Gaud avec 10° à peine. Nous tournons à droite vers Marignac pour rejoindre la vallée de Saint-Béat où nous attaquons le col de Menté (Alt: 1349m. 10kms à 8.5% avec 845m de déniv.).
Comme d'habitude, j'ai suivi la tête de course  jusqu'au pied du 1° col, comme d'habitude je les laisse filer et comme d'habitude, pour la 1° difficulté, je cherche mon rythme. C'est à 3kms du sommet que je le trouve !
Au sommet, nous basculons dans la descente technique coté Ger-de-Boutx, que j'avais monté le WE dernier. J'atteins un petit 75kms/h dans les rampes les plus droites et pentues sans prendre de risques dans les virages. Passé Henne-Morte, un groupe se forme d'environ une dizaine de coureurs. Je mène le groupe pendant un moment puis je me cale à mon tour dans les roues.
A Aspet, nous attaquons pour la 1° fois au programme de la Lapébie, les 2 petits cols de Louzet et Larrieu qui s’enchaînent (Alt: 704m. 6.6kms à 4.2% avec 280m de déniv). Quelques pentes à 8% sont les seules difficultés de ces cols qui nous amènent en pays du Salat où nous faisons le tour du massif du bois du Thouas pour revenir sur Aspet. Puis, passé Izaut-de-l'Hotel et Juzet-d'Izaut nous attaquons le col des Ares (Alt: 797m. 6.5kms à 4.7% avec 310m de déniv.). Le groupe explose. Je ne cherche pas à suivre les 1°. Je les garde en point de mire sans "m'exploser". Je regarde le compteur qui affiche quand même 20kms/h. Au sommet, certain s’arrête au ravito pendant que je plonge dans la descente. Les concurrents du moyen parcours empruntant le même circuit, nous nous retrouvons mélangés et un groupe se forme dans la plaine de la Garonne, filant à vive allure vers Siradan. C'est là que je double Fabrice qui en profite pour se caler dans nos roues. Après Siradan, je laisse filer "les costauds" dans la bosse qui nous améne à Mauleon-Barousse où nous attaquons le dernier et gros morceau de la journée, le Port de Balés (Alt: 1755m. 19kms à 6.2% avec 1185m de déniv.). Les 8 premiers kilomètres entre 3 et 4% se font à vitesse soutenue à plus de 25kms/h. Puis à partir des Granges de Crouhens, c'est le gros morceau, 11kms à 8.5% avec plusieurs passages à 14%. Malheureusement pour moi, n'ayant pas le coeur adéquat, dés que la pente dépassent les 8 %, j'ai le souffle court et je ne peux pas jouer dans la cour des grands. Je laisse filer mes compagnons de route et, seul, je gère ma montée. Je coince un peu. Fatigue de fin de saison, fatigue d'amour, fatigue tout court, quoiqu'il en soit, je galère dans les forts pourcentages. Mais je ne suis pas le seul et jusqu'au sommet, seulement 5 concurrents du grand parcours me double. Sorti de la forêt, les 2 derniers kilomètres dans les estives sont plus faciles et c'est avec l'excitation de la der des ders que je franchis le sommet pour basculer dans la descente de 20kms jusqu'à l'arrivée. Au loin, les massifs de la Maladeta et de l'Aneto se détachent entre les nuages. Le panorama est toujours aussi beau depuis ce col et malgré le froid, c'est avec un grand sourire que je dévale la route escarpée à flanc de montagne jusqu'à Bourg-d'Oueil où ensuite elle suit la vallée d'Oueil jusqu' à l'intersection avec celle qui descend du col de Peyresourde. Un concurrent du petit parcours me rattrape dans la descente et je m'accroche avec beaucoup de difficulté dans sa roue. Nous rentrons à vive allure dans les rues de Luchon pour franchir l'arrivée en 54° place au scratch et 18° dans ma caté. en 5H 53' soit 25.6 de moy.
Encore une fois, meilleure place pour moi sur la Lapébie en 4 participations.
Ma chérie est désespérée, elle voulait me prendre en photo à l'arrivée mais je suis passé trop vite !!!! (c'est ce qu'elle m'a dit). Pas grave, l'essentiel, c'est d'être arrivé entier.
Après une toilette expresse, je pars prendre mon repas d’après-course seul laissant mon coeur s'acheter un sandwich. Superbe repas comme tous les ans. Et ce coup ci, je fais honneur au rosé et au rouge ! Fini la saison !
Je retrouve ma chérie et c'est en amoureux que nous passons le reste de l’après-midi dans les rues de Luchon que nous quittons vers 17h pour rejoindre la maison où je prends un bon whisky en superbe compagnie après 5 mois de disette (je parle d'alcool ! allons, allons !!)
Et voilà, cette dixième cyclosportive clôture une saison riche où aucun pépin mécanique, aucune crevaison et aucune chute n'est venu noircir le tableau et avec des performances améliorées.

Maintenant, place au magnifique projet des 50 ans de mariage de mes parents pour un tour de Corse à vélo du 09 au 27 Septembre 2013 tous les 3.
Et surtout, au retour, place à l'amour, au vrai, celui que j'espérais depuis tant d'années et qui éclabousse ma vie, me guérissant des affres du passé.
Merci jolie dame d'avoir déboulée dans la vie et dans le coeur du Montagnol qui, pour la première fois sur ce blog, peut crier au monde entier qu'il est enfin heureux !

Les 3 parcours de la 25° édition de la Lapébie.
Les 3 profils

Sur la ligne de départ du grand parcours à 7h45......

.....en compagnie des 200 concurrents alignés sur les 151 kms.

10° et dérniére pour le Montagnol......
......qui a retrouvé le sourire en même temps
que l'amour.


Dans le cadre du jumelage avec une ville d’Angleterre, ville départ du Tour de
France 2014, cette année, le club cyclo de la ville est présent au départ.
Et c'est parti......


.....pour 151 kms et ......
...........2800m de dénivelés.


Les lacets du col de Menté coté Ger-de-Boutx.
Vue aérienne du col de Larrieu et de la descente le long des petits
villages de Couillas, Bordes et Bataille.


Depuis le col des Ares, vue vers la vallée de la Garonne coté Ouest.

C'est l'attaque du terrible Port de Balés..... plus que 19 kms !
A la sortie de la forêt, plus que 2,5 kms avant le sommet.


Vue aérienne du col coté Bourg-d'Oueil.
Depuis le Port de Pierrefitte, vue sur les lacets du col, sur la vallée d'Oueil
et au fond à droite sur les massifs de la Maladeta et de l'Aneto.


Le soleil brille sur la ligne d'arrivée
Repas d’après-course dans la salle du casino.


Remise des récompenses dans le parc du Casino.

6 commentaires:

  1. LA suite, la suite...... et les photos :-)

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  2. Encore une belle performance et un beau récit.

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  3. Merci le montagnol je viens de lire ton commentaire sur ta course la lapebie et c est très sympa.
    Ayant participé à cette course je trouve que tu l'a très bien résumé
    A l année prochaine pour des prochaines cyclos

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  4. un mois sans nouvelles !?
    encore un de perdu pour le cyclisme à cause d'une femme ;-))

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    1. Ah, ah, ah.......non, non, je ne suis pas perdu !!!! le vélo fait parti de ma vie et aucune femme ne pourra m'empêcher d'en faire......mais on peut trés bien pédaler et être à nouveau amoureux.....

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