lundi 2 juin 2014

Lundi 02 Juin : VIREE VELO PORTILLON-BALES

Aprés ma course de Jeudi, et en prévision de la prochaine le 15 Juin (La Marmotte d'Olt), je me devais de maintenir cette condition si difficile à avoir. Profitant de mon jour de chômage hebdomadaire et de ma présence chez Marielle, je suis donc parti ce Lundi matin de Lannemezan avec mon vieux "coucou" de 25 ans en direction de Montréjeau. Le temps est ensoleillé et la météo est annoncée sèche pour la journée, même en montagne. Ayant prévu les cols du Portillon et de Balés, j'emprunte la vallée de la Garonne à la sortie de Gourdan-Polignan en direction de Saint-Béat et de l'Espagne. Pour éviter la route principale, je fais un crochet par les villages d'Ore, de Frontignan-de-Comminges et de Fronsac. A l'entrée de Saint-Béat, les travaux de la déviation et notamment le tunnel, avancent à leur rythme. A gauche, le Pic Saillant est dans les nuages, comme tous les sommets environnants. Un peu plus haut, ce sont, toujours pour la déviation, les travaux du pont sur la Garonne, qui avancent bon train. Au bout d'environ 2 h et 55 kms, je traverse la frontière pour remonter coté espagnol le val d'Aran jusqu'à Bossost. Il fut une époque où les magasins étaient bondés de touristes en quête d'économies alcoolisées ou autres. Là, c'est même triste, pas un chat, les rues de Les et Bossost sont vides me faisant réaliser à quel point l’Europe a été une utopie et reste une aberration qui ne sert même plus les financiers "honnêtes" (mais ceci n'est qu'un avis personnel qui n'engage que moi...).
En attendant, sous un beau soleil, je m'attaque la 1° difficulté de la journée, le col du Portillon (Alt: 1293m. 8.5 kms à 6.9% de moyenne). C'est le coté le plus facile, même si quelques rampes ponctuelles dépassent les 12%, rien à voir avec le coté depuis Luchon. Le départ est agréable offrant une jolie vue sur le val d'Aran et Bossost. Puis, un peu plus haut on rentre dans la forêt qui a été très endommagé par les tempêtes avant d'atteindre le sommet. Avec mon vieux coucou, je suis monté en 40', ce qui fait prés de 13 de moy.
Par contre dans la descente, vu la pente sévère, je fais très attention avec les freins. J'arrives à l'entrée de Luchon entier et je traverse cette jolie ville par les allées d'Etigny avant d'emprunter les 1° rampes du Peyresourde pour m'attaquer au gros morceau, le Port de Balés (Alt: 1755m. 20 kms à 5.7% de moy. )
Le soleil toujours bien présent m'oblige à enlever une couche supplémentaire. Les 3 premiers kilomètres qui emprunte la route du Peyresourde se font tranquilles sur le 42. Puis, après l'intersection à droite qui entre dans la vallée d'Oeuil, c'est environ 3 bornes à plus de 10% qu'il faut monter, un des passages les plus dur du col. Sur ma droite, le petit village de Saccourvielle me surplombe. Après Benqué, on arrive sur un replat avant le village de Saint-Paul-d'Oueil et c'est ensuite une montée par palier sur environ 7 kms jusqu'à Bourg-d'Oueil qui est resté jusqu'à l'ouverture du Port de Balés un village "cul de sac" au pied du Mont Né. Puis c'est le final avec 6 kms à flan de montagne sur une route vertigineuse avec une pente moyenne de 7%. Depuis un moment, les nuages ont cachés le soleil et je suis obligé de mettre le coupe-vent. Un vent froid violent venant du nord m'attend à 3 kms du sommet et c'est à la limite des nuages et du brouillard que j'atteins le sommet en 93' soit 13 de moy.
Avant de basculer vers Mauléon Barousse, je me rhabille comme en plein hiver, chausses, jambières, blouson et coupe-vent tellement çà caille ! Un panneau indique que la route est fermée. Normal à cette saison. C'est une route forestière qui n'est entretenue qu'à l'entrée de l'été. Un peu plus bas, des paquets de neige sont encore présents le long des parois. Je zigzague entre les mottes, les cailloux et autres obstacles laissés sur le bitume par la fonte des neiges. Dans la forêt, à 2 endroits, la route est coupée par des travaux. J'arrive à passer à pied. Décidément, pour l'emprunter plusieurs fois, notamment pour la "Barousse-Balés" ou pour la "Lapébie", je n'aime vraiment pas cette descente que je trouve très dangereuse. Arrivé à hauteur des Granges de Crouhens, la pente s'adoucit et je peux lâcher les freins pour "envoyer" jusqu'à Sarp en traversant les villages de Ferrére, Mauléon-Barousse et Gembrie en longeant l'Ourse.
Pour rentrer à Lannemezan, je tourne à gauche pour passer au pied de Saint-Bertrand-de-Comminges et un peu plus loin au pied des grottes de Gargas. Je rejoins la vallée de la Neste à Aventignan puis Saint-Laurent de Neste où je remonte sur le plateau par Cantaous avant d'arriver à Lannemezan vers 16h avec, au compteur, 157 kms à 23 de moyenne et 2300m de dénivelés.
Un bon entrainement avec mon vieux compagnon de route qui me rend bien service en attendant de récupérer mon "Ferrus" et de reréparer le "Philippe".

Le petit ruisseau Le Labau à Ore.
Travaux pour la déviation de Saint-Béat. En amont, pont sur la Garonne







Dans les 1° pentes du Portillon coté Bossost.
Un peu plus haut, en aval du Val d'Aran,  le village de Bossost
au pied du Pic Montlude (2517m)...


...et en amont, la vallée qui remonte sur Vielha.
Le Montagnol avec son vieux compagnon
de route.

1° col de la journée.
Dans la descente sur Luchon,
la cascade Sidonie.
Le village de Sarccourvielle dans la vallée d'Oueil...

....et plus haut le village de Cirés avec en face le Port de Pierrefite.

Au dessus du village de Bourg d'Oeuil,  en face les crêtes de Téchouéde et de la Coume du Lion avec le Pic du Lion
(2102m). A gauche le col de Louron, à droite, le Port de Pierrefite


Au sommet su Port de Balés, vue vers la vallée d'Oeuil. Les sommets sont accrochés.

2° de la journée....
Qu'est ce que je ne lui fait pas faire, lui qui depuis 2 ans finissait sa
carrière tranquillement sur l'home-trainer !

Dans la descente coté Mauleon B., le paysage
sauvage de la forêt de La Barousse entre
Nistos et Comminges.
A Mauléon-Barousse, le garde-pêche surveille
toujours les Ourses de Férrére et de Sost.


La cathédrale de Saint-Bertrand de Comminges toujours aussi majestueuse.



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