lundi 13 août 2012

Dimanche 12 Aout 2012 - CYCLOSPORTIVE "LA BAROUSSE-BALES"


Ce WE au programme, la Barousse-Balés que je n’avais pas couru depuis 2008. Samedi après-midi, je pars donc de la maison avec le fourgon direction Izaourt en Barousse. Le temps, beau et très chaud depuis 2 jours, est en train de changer annonciateur d’un Dimanche pourri. J’arrive à Izaourt où je récupère mon dossard et mon sac offert par l’organisation. Pâté, boudin, vin rouge… pas très sportif tout çà, mais tellement bon ! Je traine un peu, puis je pars me chercher un endroit pour la nuit que je trouve dans un champ en pleine nature. Veille de course classique entre préparatifs de course et pâtes. Les nuages s’accumulent. Pas bon signe.
Réveil, 6H15, je m’habille tout en mangeant mon gâteau sport puis je vais me garer proche de la ligne de départ et d’arrivée. A côté de moi vient se garer le fourgon du club de Bagnéres conduit par Manu que je connais bien. Petit échauffement puis c’est le départ du grand circuit à 7h30 avec environ 220 concurrents sous un ciel gris et menaçant. Au programme 138kms avec les cols d’Azet, de Peyresourde et le Port de Balés. Nous n’avons pas fait 1 km qu’il se met à bruiner. Aie, aie, encore une course de merde pour le temps ! Mon objectif est de suivre les premiers jusqu’au pied du col d’Azet, soit plus de 50 kms. Nous rejoignons la vallée d’Aure par Labarthe de Neste toujours sous la bruine. Dans le peloton, çà frotte avec des accélérations et des freinages. Après Labarthe, çà ne rate pas, sur une route mouillée, un mauvais freinage et c’est 5 ou 6 gars par terre. J’évite de justesse. Un peu plus loin, un passage à niveau à 45° et c’est un jeu de quille, les gars tombent comme des mouches… j’évite de nouveau. 1H de course, je regarde le compteur, 36 kms. Ça va, les élites restent raisonnables et mon objectif est atteint au pied de la 1° difficulté. Là, je laisse partir et je prends mon rythme en montant  à ma main. Le brouillard et le froid sont au RDV comme pour l’étape du tour. La descente est dangereuse, je fais gaffe. Dans la vallée de Génos, un peu de chaleur nous fait du bien avant d’attaquer le Peyresourde. C’est la 3° fois que je le monte de ce côté depuis le début de saison. Pareil au sommet, brouillard et froid. La descente est difficile à cause de la pluie qui gicle dans les yeux. Puis c’est de suite la montée du Balés. Les cuisses sont dures dans le départ à plus de 10% de moyenne. Je coince un peu. Passé le dur, je retrouve un peu d’énergie et c’est sur un bon rythme que j’atteins le sommet toujours dans le brouillard et le froid (14° au compteur en haut et 12° dans la descente). Là, je fais gaffe, cette descente étant déjà dangereuse par temps sec, je fais bien attention. Par contre le froid nous tétanise. Je grelotte sur le vélo. A la sortie d’un virage, une ambulance et un gars le visage ensanglanté. Un autre virage et c’est un tout droit pour un autre. Jamais vu autant de chutes le même jour ! Enfin, le calvaire prend fin et nous atteignons le bas de la descente avec pllus de sensibilité dans les doigts. J’ai du mal à passer les vitesses ! Putain, vivement les courses en plein été !! Un groupe se forme et c’est à plus de 45 kms/h que nous parcourons les 20 derniers kms. Je franchis la ligne en 84° position en 5H 23’ soit 25.6 de moyenne. Comme un pied de nez, en sortant de la salle de restaurant le soleil pointe son nez.
Maintenant, semaine de repos pour Dimanche prochain me préparer à la « Laurent Jalabert » à Mazamet. Espérons sous le soleil…





Départ dans le gris et la bruine
Dans le Col de Peyresourde.
 

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