LE MONTAGNOL: Dimanche 11 Août - CYCLOSPORTIVE "LA BAROUSSE-BALES"

lundi 12 août 2013

Dimanche 11 Août - CYCLOSPORTIVE "LA BAROUSSE-BALES"

Ce Dimanche avait lieu la "Barousse Balés" dont le départ/arrivée, depuis 3 ans, se fait à Izaourt pas loin de Saint-Bertrand de Comminges.
Pour cette 11° édition 2013, étaient proposés aux participants les mêmes parcours que l'an passé, soit 2 cyclosportives, l'une de 138 kms avec les cols d'Azet, de Peyressourde et de Balés et l'autre de 117 kms avec le même parcours sans le col d'Azet et enfin une cyclotouriste de 80 kms.
Après une début de journée très farniente, ce Samedi après-midi, vers 17h, je pars avec le fourgon direction la Barousse. Arrivé à Izaourt, je récupère ma puce, mon dossard et mon maillot et je me trouve un petit coin sympa au bord de l'Ourse où je prends mon repas et où je finis la soirée tranquillement en regardant le soleil se coucher sur les monts autour d'Izaourt.
Le départ du grand parcours étant fixé à 7H30, c'est un peu avant 6h que je me réveille. Après m'être préparé, je reviens me garer proche de la ligne de départ et je pars m’échauffer. Je retrouve le groupe des habitués de Bagnères venus avec Manu C. Après l’échauffement, je pose mon blouson au fourgon et je vais rejoindre les 201 autres concurrents sur la ligne de départ.
Avec 13° au thermomètre, le départ est donné sous un ciel limpide qui n'attends plus que les rayons du soleil. La course est neutralisée jusqu'à la sortie du village et puis les fauves sont lâchés. Après être passés devant la magnifique cathédrale de Saint-Bertrand-de-Comminges, nous rejoignons la vallée d'Aure à Labarthe-de-Neste par les villages d'Aventignan, Anéres, Tuzaguet et Escala.
Ça roule a une allure soutenue mais raisonnable avec 36 kms dans la 1° heure. Entre Sarrancolin et Arreau, je me retrouve même en tête de la course, ce qui , pour moi, est la 1° fois depuis mes débuts en 2008. Comme quoi, un podium, çà donne des ailes. Ensuite, quelques attaques allongent le peloton jusqu’à Bazus-Aure où nous attaquons le col d'Azet (Alt: 1580m. 12kms à 6.7%). Là, tout rentre dans l'ordre, les "costauds" filent devant et les autres montent à leur rythme, ce que je m'empresse de faire. Le panorama est magnifique, d'une luminosité et d'une clarté quasi automnale. Je gère la montée et j'atteins le sommet en 49' avant de basculer dans la vallée de Genos. La descente se fait au milieu des voitures et des camping-cars. Pas évident mais comme c'est le mois d’Août. A Genos, nous redescendons jusqu'à Avajan où nous attaquons le Col de Peyressourde (Alt: 1569m. 10kms à 6.8%). Je l'attaques doucement pour trouver mon rythme. Les premiers concurrents du petit parcours venant directement d'Arreau et partis 1 heure après nous, me dépassent. A 2 kms du sommet, au moment où je coince un peu, mon ami Simon, faisant le petit parcours me double à son tour. Moi je préfères en garder sous la pédale pour la suite. J'atteins le sommet en 42'. J'ai senti une petite douleur à la cuisse, prémisse de crampes (et merde !!). Dans la descente, je m'alimente, je bois, je me décontracte....et je profites du paysage. Un camping-car me bloque un moment sans pouvoir le doubler. J' y arrive enfin et c’est à prêt de 80km/h que je finis de dévaler jusqu'à l'Auberge "La Colonne" en dessous de Saint-Aventin où nous tournons à gauche pour attaquer le Port de Balés (Alt: 1755m. 15 kms à 6.5%) en remontant la jolie vallée d'Oueil. Les 3 premiers kilomètres sont à 10% et les crampes me titillent. Quel fléau ! Et pourtant je fais tout pour les combattre.... Après la prise d'une pipette "Myocramp", çà va mieux et dans la partie facile j'enroule avec un groupe dans ma roue jusqu'à Bourg d'Oueil où il reste 6kms entre 6 et 8%. Pour éviter de revivre la "galère" de la Pierre-Jacques, 15 jours avant, je change de braquet et je monte "en dedans". Au fur et à mesure de la montée, les sensations sont bonnes et j’accélère un peu. A 2 kms du sommet, le panorama au loin sur les crêtes frontalières est sublimes. Un peu plus haut les massifs de l'Aneto et de la Maladeta se détachent dans une clarté qui donne cette impression de réduire les distances. Depuis que je viens au Balés, c'est la 1° fois que je les vois aussi clairs et aussi nets. Un régal qui me donne des ailes pour finir d'arriver au sommet que je franchis en 68'.
Maintenant, il ne reste plus que la descente sur Mauléon-Barousse et sur l'arrivée. La Vuelta devant y passer dans 3 semaines, ils ont "pétassé" la route. Heureusement, ils l'ont balayé avant la course sauf à un endroit où elle s'était effondrée mais comme c'est très bien signalé, pas de danger. Cette descente très technique et pentue demande une vigilance de tous les instants. Je prends 0 risque et je ne cherche pas à suivre les 3 ou 4 qui me doublent. Aux granges de Crouhens, la pente s'adoucit et j'essaie de rattraper un groupe de 3 devant moi. Au moment de rentrer, une crampe violente bloque mon effort qui m'oblige à décaler....décidément ! Obligé de les laisser filer la mort dans l'âme. Au bout d'une centaine de mètres, après m'être décontracté la cuisse, je reprends mon effort. Seul et face au vent, à plus de 10 kms de l'arrivée, je fais ce que je peux. Et malheureusement, à 3 kms du but je me fais rattraper par un groupe d'une dizaine de coureurs. Après avoir disputé le sprint, je franchis la ligne d'arrivée à la 54° place au scratch et à la 12° dans ma caté, les 138 kms en 5H14' soit 26.5 de moy.
Pour le même parcours et avec le même vélo, je fais 9' de mieux que l'an dernier ! Serait ce l'expérience où une jolie Lannemezanaise qui me donne des ailes ? Qui sait ?
En attendant, satisfait de ma course je rejoins Simon qui lui fini 44° du petit parcours sur 440, ce qui est pas mal du tout. Nous prenons une bonne bière avant le repas d’après-course et sa traditionnelle daube dans l'immense salle des fêtes d'Izaourt.
C'est vers 15h que je quittes la Barousse avec cette année, un temps magnifique sur cette 11° édition de la Barousse-Balès.