lundi 17 juin 2013

Samedi 15 juin - CYCLOSPORTIVE "L'ARDECHOISE"




Jeudi 13 Juin : Départ

Entre météo catastrophique, tensions et déprimes au boulot, morosité et j'en passe, la cyclosportive "L'ARDECHOISE" prévue ce WE arrivait au bon moment pour me changer les idées.
Jeudi soir, après le boulot, je charge le fourgon et après le souper vers 20h15, je prends la route sous un ciel aussi gris que mon âme. Arrivé sur Toulouse, une déviation vers Blagnac me fait perdre un temps fou sous des trombes d'eau. Vers 23h, entre Toulouse et Albi, je me pose pour la nuit.

Vendredi 14 Juin : Trajet et arrivée sur place

Le lendemain matin, vers 7h, je pointe un œil dehors, le ciel est encombré mais il ne pleut plus. Après un déjeuner "cycliste", je reprends ma route vers 8h, direction, Albi et Rodez où je m'arrête faire quelques courses puis, Severac-le-Chateau, La Canourgue, Mende et Langogne où, vers 13h, je fais une pause repas au bord du lac de Naussac sous un beau soleil.
Mmm, je resterais bien quelques heures à farnienter au bord de l'eau mais, n'étant pas venu pour çà, je repars en direction du Puy-en-Velay, Yssingeaux où je prends à droite pour rentrer en Ardèche par Monfaucon-en-Velay, Saint-Bonnet-le-froid et Lalouvesc, très joli village qui domine au loin la vallée du Rhône à hauteur d'Annonay. Puis c'est la descente sur Saint-Félicien, terme du voyage et village "départ/Arrivée" de l'Ardéchoise que j'atteins vers 17h. Avant de descendre au camping situé un peu plus bas au bord de la Darronne, je vais récupérer mon dossard au village/course presque aussi important que celui de l'étape du tour. J'y apprends que l'on est 13000 inscrits sur toutes les formules proposées, 4 jours, 3 jours, 2 jours et 1 jours, les épreuves cyclosportives étant évidemment sur un seul jour et au nombre de 4. le reste étant des circuits cyclostouristes. Je flâne un peu au milieu des stands puis je descends au camping où je m'installe au milieu de nombreux cyclistes comme par hasard.
Vers 18h30, je décides de prendre le vélo pour à la fois me dégourdir les jambes, revêtir la nouvelle tenue de l'Ardéchoise et remonter au village faire un peu de tourisme. Le village, d'environ 1300 habitants, a revêtu les couleurs de l'Ardéchoise, jaunes et violettes et vit pour la semaine au rythme des nombreux cyclos. Je serpente au milieu des ruelles du vieux village en prenant bien sur quelques photos (heureusement que j'ai mon petit appareil de secours car le CANON REFLEX est en panne !).
Puis, c'est le retour au camping pour le rituel d'avant course. Préparation du vélo, des bidons, dossard, puce, repas à base de pâtes, un bon auto-massage des jambes (et oui, certains ont la chance d'avoir quelqu'un pour leur faire.... les chanceux !) et repos.

Pause repas au lac de Naussac à Langogne.





Vue vers le parc naturel régional des Monts d'Ardèche depuis les hauteurs entre Langogne et Le Puy-en-Velay

Le Puy-en-Velay

Arrivée dans le département de l'Ardèche à hauteur de Saint-Bonnet-le-Froid

Dans les rues de Lalouvesc aux couleurs de l'Ardéchoise.

Depuis le col de Lalouvesc, au fond la vallée du Rhône.
Le village de Lalouvesc

Toujours depuis le col de Lalouvesc vue vers l'Est. On devine au fond, les contreforts Alpins.

En descendant sur Saint-Félicien.
Dans le village-course à Saint-Félicien.



Ajouter une légende
Nicolas Jalabert et Laurent Brochard, ancien
professionnels, présents au village.
Le village de Saint-Félicien

La salle des remise des dossards.

Devant la sculture de l'Ardechoise.
Draperie sur un mur à l'entrée du village course 

Le camping de Saint-Félicien
Pont de La Daronne et village de Saint-Félicien
au centre en fond.


Petit tour avec la tenue de l'Ardéchoise.





Dans les rues de Saint-Félicien


Un tiérce au dessus du Tandem



Depuis Saint-Félicien, vers la vallée du Rhone et les contreforts des Alpes
La Daronne à l'intérieur du camping


Samedi 15 Juin : Jour de course


Levé à 5h45, je prends mon gâteau-sport, ma préparation de 1 litre, je me masse les jambes, m'habilles, grand classique de l'avant-course et vers 6h45, je prends mon "cheval" pour rejoindre à Saint-Félicien les 7000 cyclos qui attendent, comme pour l'étape du tour, selon le numéro du dossard dans plusieurs sas répartis dans le village. La particularité de l'ardéchoise est que tous les participants partent ensemble dans les sas entre 7h30 et 8h45, cyclosportifs et cyclotouristes, pour effectuer les 11 parcours proposés sur la journée.
En ce qui me concerne, je me suis inscrit dans l'objectif de faire celui de l'Ardéchoise soit 220 kms, 14 cols et 4270m de dénivelés. Je suis dans le sas n°2 et c'est un peu avant 8h que nous démarrons sous un beau soleil avec 14°. Dés la sortie du village, c'est l'attaque du 1° col (pas de répit) celui du Buisson. Je prends mon rythme et je double une file interminable de cyclos. Pas évident mais c'est le charme de cette Ardéchoise. Au sommet, nous continuons à monter à celui du Tracol avant de basculer sur Lamastre par une longue descente. Là, nous longeons la petite riviére de la Suméne en remontant vers le col de Noniéres et hop, de suite la descente sur la base de loisirs de l'Eyrieu en contrebas au dessus de Le Cheylard.
Mon principal objectif est d'obtenir le diplôme d'or, soit faire les 220 kms en moins de 9h05 (soit une moyenne de 24,5). Au bout de la 1° heure j'ai 30 kilomètres et la 2°, 59 kms. Bon, largement dans les temps, j'entraine un groupe dans la montée du col de Mézilhac (1119m) que je laisse filer au bout d'un moment pour en garder un peu. Ce col dans sa dérniére partie offre un joli panorama sur la vallée du Talaron et les monts d'Ardéche. Puis, sans répit, c'est la bascule sur Antraigues-sur-Volane où nous tournons à droite pour attaquer le col d'Aizac (643m). A la 3° heure, j'ai 88 kms au compteur, c'est bon. En haut d'Aizac, nous descendons à Labastide-sur-Bézorgues pour remonter de suite le Col de Moucheyres (858m). Ensuite, nous descendons à Burzet, dans la vallée de La Bourges. Là, nous attaquons le long col de La Baricaude (1257m) sur plus de 15 kms. Je monte avec un compagnon de route entre 16 et 17 sur des pentes à 5, 6%. Les 110 kms, soit la moitié sont atteint en 4h pile, ce qui me laisse 5h05 pour effectuer l'autre moitié. Cà se présente bien, les jambes et le moral sont bons.
Arrivés sur le plateau de Sainte-Eulalie entre 1200 et 1300 m d'altitude, le Mont Gerbier des Joncs, source de la Loire, se précise de plus en plus avant d'attaquer le col qui mène à ses pieds à 1416m, point culminant du parcours de l'Ardéchoise... Le sommet, bien caractéristique en forme de pyramide, élève sa masse granitique à plus de 100m au dessus de nous quand nous franchissons le col de Gerbier de Jonc (1417m). Puis, c'est à nouveau une descente, celle qui mène à Saint-Martin-de-Valamas, en passant par le lac et le village de Saint-Martial, et le village d'Arcens. Et, à Saint-Martin, c'est à nouveau.....une montée ! Celle des cols de la Clavière (1088m) et de Fraydaparet (1115m) où je rejoins 2 bagnérais avec qui je me met à discuter. Du coup, nous continuons ensemble le reste du parcours. Après une courte descente, nous remontons le col de Rochepaule (892m), puis nous plongeons dans la vallée du Doux que nous traversons avant d'attaquer le col Les Grands (1009m), puis celui de Lalouvesc (1092m). Simon (un des bagnérais) m'entraine dans sa roue avec son copain dans la mienne et ils gère ma montée, supers sympas. Toutefois, je force un peu dans ce 1) col qui a des pentes entre 7 et 8%. Je commence à coincer et je suis bien content d'avoir une roue devant et qui plus est, m'attend ! En enchainant, le suivant est moins pentu, mais les jambes commencent à "titiller". Au village de Lalouvesc, mes compagnons de route s'arrêtent. il me laisse filer, sachant qu'il reste 25 kms de faux plat descendant jusqu'à l'arrivée. Malheureusement, j'ai un peu trop forcé et des crampes me prennent quelques kilomètres après m'obligeant à m'arrêter de pédaler pendant quelques centaines de mètres. Plusieurs cyclos me doublent, et mes copains bagnérais finissent par me rejoindre et c'est dans la roue de Simon que j'effectue la descente en gérant les crampettes. Et c'est enfin l'arrivée à Saint-Félicien où je franchis la ligne en 8h14', largement dans les temps de mes objectifs à prés de 27 de moyenne. En discutant avec Simon, j'apprends qu'il cherche quelqu'un pour aller faire l'étape du tour à Annecy. Je lui propose de l'amener et après avoir échangés nos numéros , je le quitte, lui et son copain en les remerciant vivement.
Les gros nuages noirs qui s'accumulaient depuis quelques temps commencent à déverser leurs trombes d'eau orageuses. Après avoir laisser mon vélo au parc prévu pour, je rend ma puce électronique et je me dirige au stade où est prévu le repas. L'orage me trempe jusqu'aux os. Mon plateau en main, je me trouve une place sous le chapiteau au milieu des milliers de personnes déjà présentes. La pluie cessant, le soleil revient pour sécher nos affaires. J'en profite pour récupérer mon diplôme et mon vélo et descendre au camping prendre une bonne douche mais cette fois ci chaude.
La fin de la journée s'achève entre farniente et rangement pour le retour du lendemain....avec quelques bières quand même.
A 22h, exceptionnel pour moi, je tombe dans les bras de Morphée avec la satisfaction de mes objectifs atteints et le souvenir des magnifiques paysages traversés.

Dénivellé de l'Ardéchoise 2013

6000 cyclos au départ .....
.... ce Samedi matin à Saint-Félicien.


C'est parti !
Dans la 1° difficulté....


.... le col du Buisson.
 




La mascotte de l'Ardéchoise, le "jeune" centenaire Robert Marchand,
à nouveau présent pour cette 22° édition 2013.



Traversée de Lamastre






Dans la montée....
.... du col de......
 

Le Mont Gerbier-des-Joncs, source de la Loire, flirtant avec
les nuages d'orages qui s'ammoncélent.
Le folklore est à la fois sur le vélo......


..... comme dans les villages .....
 

Asterix et Obelix en Ardéche  !!!!!






On serre les dents.....
.... dans la derniére......
...... le col de .....





















...... Lalevesc.
Le repas d'aprés-course.












Dimanche 16 Juin: Retour

A 5h45, j'ouvre un œil....puis les 2 (c'est conseillé !). Le jour s'est levé et après m'être habillé, vers 6h, je décolles du camping en attaquant les 600 kms qui me séparent de la maison. Je reprends le même trajet en repassant au col de Lalouvesc où mes jambes retrouvent la mémoire !
Vers 7h30, au dessus du Puy-en-Velay, je m'arrête pour la pause petit-déjeuner. Le soleil brille, enfin.
Je reprends tranquillement mon chemin et à Mende, je décides d'aller prendre de l'essence à l'Hyper U. Personne, je me dirige vers une pompe et arrivé à sa hauteur je constate une feuille manuscrite "Gasoil hors service". Bon, marche arrière pour passer à l'autre pompe à coté quand tout à coup un grand choc à l'arrière m'arrête net ! Manque de bol, la C1 d'un jeune étudiant s'était engagé derrière moi et avec mon engin, je ne l'ai pas vu dans mes rétros. Allez, certificat à l'amiable à remplir ! Et merde, comme le temps, pas 2 jours de suite sans une merde.... bon, après tout c'est le résumé de ma vie en ce moment.... rien de grave mais çà + çà + çà.......après avoir fait le plein et sans une égratignure pour le fourgon, nous reprenons chacun notre chemin. Après Rodez, avant Carmaux, vers 12h30, je descends dans les gorges du Viaur sous le pont ferroviaire construit par Eiffel et sous le viaduc routier de Tanus pour un arrêt déjeuner. La chaleur est bonne, enfin une vraie journée de Juin.
Après une petite heure de pause, je reprends la route via Albi et Toulouse. A Gimont, je fait un petit arrêt au bord du lac pour passer quelques coup de fil comme souhaiter la fête des péres où dire à ma fille o combien je l'aime.... et c'est la fin du trajet avec l'arrivée chez moi vers 17h30 où avec 27°, je profites pour aérer la maison en rangeant les affaires après ce WE vélo très riche....

Depuis le col de Lalouvesc, le soleil se lève sur la vallée du Rhône en fond.

Petit déjeuner sur les hauteurs du Puy en Velay
Le massif de Chastel Vielh entre Mende et Chanac.


Le viaduc du Viaur construit par Eiffel
Le Viaur sous le viaduc routier de Tanus


Le Viaur à Le Pont de Tanus
 

Le lac de Gimont entre l'Isle-Jourdain et Auch.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire