mardi 16 juillet 2013

Dimanche 14 Juillet - CYCLOSPORTIVE "LA PYRÉNÉENNE"











Après l'étape du tour le WE dernier, ce WE c'est la cyclosportive " La Pyrénéenne" qui , cette année, a lieu a Bagnéres-de-Bigorre. A cause des terribles inondations et dégâts du mois de Juin, le tracé initial qui empruntait le col du Tourmalet a du être modifié pour le grand parcours. A la place, pour rejoindre la vallée de Campan depuis Argelez-Gazost, c'est le col des Lingous et le bas de la Croix-Blanche qui sont choisi (seule route entre les deux vallées).
Donc, ce Samedi vers 16h, après un repas en famille, je quittes la maison pour monter sur Bagnéres. Après avoir récupérer mon dossard, je fais une visite de courtoisie à des amis puis je vais me garer sur les quais de l'Adour, proche du départ, pour passer la nuit sous quelques orages qui grondent.

Le départ étant fixé à 7h00, c'est vers 5h45 que je me réveille pour les classiques préparatifs. Les quais, vides la veille, se remplissent peu à peu des véhicules de cyclistes. Vers 6h15, je pars m’échauffer dans Bagnéres qui se réveille à peine. Les orages de la veille ont disparus et vers 6h45, je rejoins les 650 autres concurrents alignés sur le grand parcours de 167 kms, 4 cols et 3400 m de dénivelés. Le petit parcours lui, est de 117 kms avec 3 cols et le départ a lieu à 8h avec autant de concurrents soit 1300 au total.
A 7h, le départ est donné et çà part vite comme d'habitude. A Montgaillard, la côte de Loucrup s'avale rapidement. Je reste bien "planqué" dans le peloton de tête de course. Je reste très vigilant car, çà frotte et çà freine souvent. Avant Lourdes, dans une portion en travaux, un gars devant nous chute dans les gravillons. Sans risques inutiles, je reste dans les roues pour traverser Lourdes et rejoindre Argelez-Gazost. Au lieu de remonter vers Pierrefitte comme prévu initialement, nous bifurquons vers le pied d'Hautacam pour rejoindre Lugagnan par la vieille route. Au bout d'1 h de course, j'ai 39 kms au compteur. Et c'est l'attaque du col des Lingous et d'Arrodets (13 kms à 2.5%). Rien à voir avec le Tourmalet mais comme çà monte vite, c'est quand même dur. J'arrives à voir la tête de course jusqu'à Juncalas puis dans la partie la plus pentue, je laisse filer pour monter à mon rythme. Je connais ce col par coeur, c'est mon terrain d'entrainement mais je ne l'avais jamais monté aussi vite (28.5 de moyenne !). Entre Arrodets et Neuilh, je me retrouve dans un petit groupe qu'on lâche à 2 dans la descente pour rejoindre un autre devant nous, à hauteur de Pouzac. Après cet effort, je reste derrière pour récupérer. A la 2° heure de course, nous traversons à nouveau Bagnéres avec 71 kms au compteur. En tête de peloton, je reconnais Simon, avec qui j'étais parti à Annecy pour l'étape du tour, je remonte pour le saluer, sachant que dans l'Aspin, je ne le reverrais plus. Puis, à Sainte-Marie-de-Campan, c'est l'attaque du col d'Aspin (13 kms à 5%). Jusqu'à Payolle, dans les pentes à 3.5% j'arrives à suivre le groupe. Puis, je monte les 5 derniers kms à 7.5%  à mon rythme. Dans la descente, j'en double pas mal et à Arreau, on se regroupe à une dizaine pour remonter vers Saint-Lary. A partir de Guchen, nous croisons les gars devant nous dans l'autre sens. Ça fout un peu les boules !! A Saint-Lary, demi-tour pour revenir à Guchen en croisant ce coup-ci les gars derrière nous. Là, c'est mieux !. Puis à Guchen, c'est l'attaque du col de la Hourquette d'Ancizan, (11 kms à 7.5%) emprunté par les pros lors de l'arrivée à Bagnéres. Nous nous retrouvons ensemble avec les concurrents du petits parcours. Cela fait du monde sur cette petite route. Comme dans l'Aspin, je monte à mon rythme, les kilomètres commençant à tirer dans les jambes. 53' plus tard, j'atteins le sommet à 1564 m d'altitude, pour rebasculer vers Payolle. Dans la descente, un gars devant moi, se "rate" et chute dans le petit ruisseau qui longe la route, apparemment secoué mais sans gravité. A part les voitures suiveuses, qui normalement sont interdites, le reste de la descente assez sinueuse se fait tranquille. Entre Payolle et Sainte-Marie, je ne cherche à suivre personne, préférant bien récupérer avant la montée finale à La Mongie (13 kms à 6.7% de moy). Jusqu'à Gripp, la pente douce permet de monter rapidement, puis après Gripp, les choses sérieuses commencent avec des pentes entre 8 et 9%. Je monte régulièrement jusqu'à Artigues où j'aperçois mes parents venus me voir depuis la maison. J'en profites pour prendre le bidon de Papa, le mien étant vide. Entre 11 et 12 kms/h je continue sur le même rythme jusqu'au 1° paravalanche quand les prémices des crampes se font sentir. Houps, il est temps de tout "mettre à gauche" pour finir les 2 derniers kms qui sont à 10%. En gérant les crampes, j'atteins La Mongie où je franchis la ligne en  118° position sur 630 arrivants en 6h 23', soit 26 de moyenne. Et 39° sur 228 dans ma caté.
Ayant donné le maximum, je ne peux être que satisfait.
Au sommet, je retrouve Simon arrivé 15' avant moi. Nous descendons ensemble pour rejoindre mes parents à Sainte-Marie. Puis nous rejoignons Bagnéres pour nous débarbouiller avant de prendre le repas d'après-course ensemble prévu au stade.
Après l’enchaînement de 3 courses en 3 WE, il est grand temps de récupérer pour être d'attaque dans 15 jours pour la "Pierre Jacques en Barétous", une cyclo "costaud" aussi.

Exposition de vieux vélo au stade de Bagnéres ...
..... sur les lieux de la remise des dossards.


Au départ, à 7 h avec 650 concurrents.
La traversée de Saint-Lary.

Les premiers dans La Hourquette d'Ancizans.
Dans le Tourmalet à la hauteur d'Artigues.




Les premiers à l'entrée de La Mongie.
Dans les rampes à plus de 10%....




....à l'entrée de La Mongie, dur, dur le final !!
Sur la ligne d'arrivée à La Mongie.







Depuis la ligne d'arrivée, vue sur le col du Tourmalet.
Dans la descente, avec Simon, on regarde les autres en finir !!

Le repas d'après-course organisé au stade de Bagnéres.

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