mardi 1 juillet 2014

Samedi 28 Juin - CYCLOSPORTIVE " L'ARIEGEOISE"











Ce WE avait en Ariège et plus précisément à Tarascon-sur-Ariège, la 20° édition de la célèbre et incontournable " cyclosportive "L'Ariégeoise".

Ce Vendredi, ayant posé ma journée de congé, je pars donc de la maison en fin de matinée pour aller dîner avec ma chère et tendre à Lannemezan. Vers 13h30, je la quitte une nouvelle fois (elle devait me rejoindre le lendemain avec les enfants mais les orages en ont décidé autrement...) pour prendre la direction de Tarascon via Saint-Girons et Foix. Vers 16h, j'arrives en ville et je me trouve une place difficilement pour aller au village départ récupérer mon sac de course. Le soleil brille parmi quelques passages nuageux. Les stands sont assez nombreux pour une cyclosportive.
Ensuite, suite à ma récente décision d'arrêter les cyclosportives après l'Etape du Tour, sachant que c'est ma dernière, j'en profite pour faire une visite touristique de la ville.
Vers 18h, je reprend la route pour aller passer la nuit aux Cabannes au pied du terrible plateau de Beille. J'en profite pour étrenner la tenue 2014 de l'Ariégeoise, très jolie, et faire un petit tour dans le secteur manière de faire tourner les jambes. Vers 19h, je reviens et après avoir papoté avec mon voisin de nuit garé à coté, je prépare mon traditionnel plat de pâtes avant de fermer les rideaux pour la nuit.













Au village départ à Tarascon-sur-Ariége


Panoramique sur Tarascon depuis la ville haute
Dans les rues de Tarascon...

 

La Tour Saint-Michel


 

La tour du Castella


Depuis la tour du Castella, vue sur le village départ


Vue sur la ville, l'Ariége et le Roc de Sédour.
La tour Saint-Michel depuis la tour du Candella


Vestiges des remparts du Chateau Lamothe
 

La tenue 2014.
L'Aston aux Cabannes. En fond, le
château Verdun


Panoramique sur la vallée de l'Ariége et Les Cabannes.

L'Aston dans la vallée du bois de Gudanes
qui monte aux barrages de Riéte et Lavaran.
 

Dans le village d'Aston....


... panoramique sur les crêtes de la montagne de Tabe. A gauche les parois du Quié.

Le chateau de Verdun au pied de l'Aston
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Panoramique sur les Cabannes et en face le massif du Quié.

Traditionnel repas de veille de course ! LES PÂTES !!

SAMEDI: La course

Après un réveil à 6h 15 et le rituel d'avant-course, vers 7h, en compagnie de mon voisin, un gars d'Eauze, nous descendons à Tarascon, lieu de départ de cette 20° édition de "L'Ariégeoise".
Cette année au programme comme tous les 2 ans, l'arrivée au terrible plateau de Beille avec, pour les 2 parcours chronométrés, "L'Ariégeoise", (165kms, 8 cols et 3600m de déniv)., et La Mountagnole (110kms, 3 cols, 1800m de déniv.). Un 3° parcours "La Passejade" est proposé sans classement.
Après 13 kms d’échauffement, je me présente au départ avec 1100 participants sur le grand et 3000 sur le petit. (en tout 4563 sur les 3 parcours, nouveau record de participation). le parrain cette année est l'ancien sprinteur, Fréderic Moncassin. A noter aussi la participation de Jean-Pierre Papin sur la Mountagnole.
Inscrit sur le grand, le départ est donné à 8h et on lâche les chevaux jusqu'à Bompas en faisant une boucle par Arignac et Mercus pour s'attaquer au 1° col, le Pas de Souloumbrie ( Alt: 911m. 9.5kms à 4.6 de moy) qui nous amène sur la route de la corniche, magnifique belvédère sur la vallée de l’Ariège en contrebas. Les sensations sont moyennes en ce début de course. Le fait d'avoir pris la décision d'arrêter, dans ma tête, j'ai lâché et la motivation, le "gnack" comme on dit, n'y est plus...je le sens...
Aprés Appy c'est une légére descente sur Caussou où nous attaquons le Col de Marmare (Alt: 1361m. 12 kms à 4.5% de moy.). D'habitude, je monte à 20 dans ces pentes mais là, en plus de la tête, je n'ai pas les jambes aussi. Le compteur est entre 16 et 18 et je gére. Au sommet, nous basculons avec un petit groupe sur Prades et Camurac pour s'attaquer au petit col des 7 Fréres (Alt: 1253m. 2 kms à 3% de moy.) Un petit "coup de cul" qui nous améne sur le plateau de Sault et Belcaire. Le groupe a grossi et c'est avec une quarantaine de gars que nous franchissons le Col de La Croix des Morts quasi plat dans ce sens (Alt: 898m. 4kms à même pas 1% de moy.) pour basculer sur Bélésta dans une descente sinueuse. Malgré les panneau de la course qui annoncent les virages dangereux, nous nous faisons avoir à plusieurs dans un serré à gauche, devant moi çà bloque et après avoir chassé de la roue arrière, j'évite le gars devant moi....ouf, c'est passé pour nous, par contre un peu plus bas, une moto nous fait ralentir à cause d'une chute...tout le monde ne sera pas à l'arrivée.
A Bélesta, accueillis par des festivités un peu comme sur l'Ardéchoise, nous tournons en épingle à gauche pour remonter la vallée de l'Hers où nous attaquons le Col de Montségur (Alt: 1059m. 13 kms à 4.5% de moy.). Par 2 fois sur l'Ariégeoise, je l'avais emprunté dans un sens et dans l'autre mais toujours avec un temps couvert. Là, le ciel est bleu et au détour d'un virage nous apparaît le piton rocheux du château de Montségur, sublime !  Les 5 derniers kilométres sont à environ 7% et le peloton explose. Les jambes commencent déjà à tirer...aie, pas bon signe... je laisse faire...Au sommet, je bascule en compagnie de la 1° féminine de la course. Passé Villeneuve d'Olmes, nous laissons Lavelanet sur notre droite pour emprunter un temps la nationnale vers Foix avant de prendre à droite vers Roquefixade. Ce n'est pas un col mais çà monte comme un col pendant plusieurs kilométres. Ensuite c'est une succession de descentes et de "coup de cul jusqu'à Soula avant de plonger sur Montgaillard proche de Foix et de remonter sur Bompas où nous attaquons pour la 2° fois le Pas de Souloumbrie. Là, des prémices de crampes me prennent l'intérieur des cuisses ! houlala, pas bon signe du tout ! et dire qu'on finit par Beille ! Je monte en dedans et je m'arrête au ravitaillement en eau situé en haut du col. Puis c'est la descente sur les Cabannes par la petite route très sinueuse mais qui offre un magnifique panorama sur Les Cabannes et les montagnes en face. Je traverse Les Cabannes avec 149 kms en 5h30 et je me dis que le brevet d'or est dans la poche (7h48'). J'attaques donc ce monument Le Plateau de Beille (Alt: 1785m. 16.5kms à 7.6 de moy.). Je décides de mettre tout "à gauche" et de monter tranquille. Mais c'était sans compter ses "pu..." de crampes. Au bout de 2 kms à peine, une violente crampe m'oblige à m'arrêter en hurlant et là, c'est le début de la galère.... je m'arrête tous les 400m à cause des crampes, je marche à pied, je bois, je me masse, mais rien n'y fait ! je vois les minutes défiler alors que les kilomètres eux n'avancent pas. 3 fois, je hurle et je pleure tellement la douleur est violente... une moto s'arrête pour me donner de l'eau et m'encourager...par 2 fois, j'ai envie de faire demi-tour pour abandonner mais même si je n'ai plus de motivation, une voix à l'intérieur me pousse toujours vers l'avant et je remonte sans cesse sur la machine. Je ne peux plus rester assis sur la selle...je continue une fois en danseuse, une fois à pied....quelle galère. A 4 kms du sommet, une douleur encore plus violente me fait tomber sur le bas coté. Une spectateur se précipite à mon secours, il me tend la jambe et le pied pour que çà passe et m'oblige à attendre un moment...en pleurs, c'est ce que je fais. Il me donne même des pastilles d'Arnica...Les dents serrées, je remonte sur le vélo profitant de la pente plus douce et miracle, je finis les 3 derniers kilomètres sans problèmes à une allure enfin correcte pour franchir la ligne en 7h35'. (J'ai mis 2h05 pour monter Beille !!!) J'ai appris le lendemain que j'avais fait 382° au scratch; Ah, elle est loin ma 113° place de l'an dernier ! L'objectif principal est toutefois atteint, j'ai le brevet d'or mais il a vraiment un gout amer cette année. Je redescend aussi sec sans prendre mon repas d’après-course servi au sommet et sans regarder ma place...la souffrance a été telle qu'elle m'a coupé l’appétit et le moral... Une fois en bas, je retrouve le fourgon et après une petite toilette, je repars à Lannemezan avec ce sentiment d’échec difficile à digérer... et oui, il est vraiment temps pour moi d'arrêter et de passer à autre chose. Et dire que je suis inscris sur le grand parcours de "La Pyrénéenne" Dimanche prochain avec ces 180 kms et ses 4000m de dénivellés ! Et bé, j'ai intérêt de récupérer physiquement et moralement....
Allez, le Montagnol, bouge toi ! Tu l'aime trop ce putain vélo pour finir comme çà...



Parcours et.....
...profil de cette Ariégeoise 2014.









Sur la ligne de départ avec....
....1100 participants.


JJP, Jean-Pierre Papain présent sur....
...le petit parcours


Au dessus du village de Caussou dans...
... les 1° rampes du col de Marmare.


Dans la ...
...montée à...
...Roquefixade.



Dans le Pas de Souloumbrie.


Dans la descente...
...


...
...sur Les Cabannes.




Photos prises....
...dans la montée de Beille.



Panoramique à 1 kilomètre du sommet sur les crêtes frontalières Ariégeoises

Dans le final
Aprés l'arrivée

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