LE MONTAGNOL: Samedi 07 Janvier - VIRÉE VÉLO SUR LES ROUTES DE MON ENFANCE ENTRE VALLÉES DU TARN ET DE L'AVEYRON.

dimanche 8 janvier 2017

Samedi 07 Janvier - VIRÉE VÉLO SUR LES ROUTES DE MON ENFANCE ENTRE VALLÉES DU TARN ET DE L'AVEYRON.

Profitant de mon passage dans le Tarn-et-Garonne pour la 1° réunion de mon club qui avait lieu le Vendredi soir à 21h (voir article sur le blog: http://lanicolaitecyclo.blogspot.fr/), j'en ai profité pour faire suivre mon vélo de course dans la voiture avec en prévision un circuit sur les routes de mon enfance.
Après une nuit passé chez Mumu et Gégé (Président de la Nicolaïte), vers 10h30, après avoir dégelé la voiture (-6° au levé), je pars en direction de Labastide-Saint-Pierre au bord du Tarn où je gare la voiture. Bien couvert, mais avec un beau soleil d'hiver, vers 11h, j'enfourche la monture pour me diriger vers Villemur-sur-Tarn. Après Orgueil, je quitte la grande route à gauche pour descendre sur la rive gauche du Tarn en passant devant les châteaux de Villebrumier et de Beaudanger avant d'arriver à Villemur, très jolie bourgade sur le Tarn.
Je traverse la rivière pour monter sur les coteaux où j'avais prévu, pour rejoindre le sud de la Grésigne, de passer par Tauriac afin de traverser la vallée du Tescou à hauteur de Salvagnac. Malheureusement, je me trompe à Le Born en restant sur la D14 rejoignant pour le coup la vallée du Tescou plus en aval à hauteur de Labéjeau. Toutes les routes menant à Rome, je remonte donc la vallée du Tescou jusqu'à Salvagnac puis je tourne à gauche pour monter à la forêt de Sivens par la bonne petite "bosse" de Saint-Martin de la Cesquière avec un sympathique dénivelé à hauteur de l'église. Comme j'ai chaud ! je troque mon blouson contre mon coupe-vent...Plus loin, je rentre dans la forêt de chênes et je traverse Les Barriérres pour rejoindre la vallée de la Vère. Au détour d'un virage, je découvre au loin le village classé de Puycelsi avant de basculer dans la descente. La terre rouge de cette vallée de la Vére contraste avec le gris hivernal de la campagne environnante. Aprés avoir traverser la Vère, je tourne à droite pour rejoindre la base de loisirs de Vère-Grésigne au pied de Castenau-de-Montmiral et pied du Pas de Cabal coté sud. Comme je ne connais pas, j'en profite pour aller jusqu'au bord des lacs où je constate que le petit est complétement gelé et le grand en partie.
Aprés cette intermède touristique, j'attaque la montée au Pas de Cabal (Alt: 431m. 12.5kms à 2.1% de moyenne). Les 2 premiers kilomètres sont à environ 6% puis c'est une suite de "dos d’ânes montants" en pleine forêt de Grésigne pendant environ 8 kms avant un final à nouveau pentu au pied du Pech Aguze, frontière naturelle entre Grésigne et Gorges de l'Aveyron, jusqu'à Fond-Bonne et au sommet Pas de Cabal (ou côte Bastit) et la stèle de Joseph Bastit.
Aprés une courte pause, je bascule coté Gorges de l'Aveyron par Saint-Paul-de-Mamiac où je tourne à droite pour descendre par le village de Penne et son château perché. Je constate des échafaudages qui démontre que le château est en rénovation. Arrivé au bord de l'Aveyron, je rentre dans l'ombre et le givre des Gorges que je descend jusqu'à Bruniquel, célèbre pour son château où des scènes du film "Le vieux fusil" avec P. Noiret et R. Shneider ont été tourné. C'est aussi là que la Vére se jette dans l'Aveyron. J'avais croisé depuis le matin quelques cyclistes emmitouflés comme moi et quelle n'a pas étté ma surprise quand j'en ai croisé un qui remontait les gorges en....cuissard court !! si, si, j'ai regardé à 2 fois tellement je n'y croyais pas !!! Et dire que l'on me traite de fou !!!!
Aprés les classiques photos, je reprend la vallée de la Vère que je remonte jusqu'au joli village de Larroque au pied de sa falaise rouge. Juste à la sortie, je tourne à droite pour emprunter une petite route que je n'avais jamais emprunté (du moins je pense, 43 ans cela fait longtemps !!!!) et je remonte sur le plateau de Sauzières-Saint-Jean par la côte de Sire qui offre des panoramas magnifiques sur à la fois Larroque en contre-bas et Puycelsi de l'autre coté. Ensuite c'est avec joie que j'emprunte cette route D1 qui rejoins Monclar-de-Quercy où, à l'age de 8 ans, j'ai effectué mes premiers tour de roues sur mon 1° vélo de course... Quelques souvenirs remontent à la surface quand j'atteins Monclar où nous avons vécu entre 1971 et 1982, entre mes 6 ans et mes 17 ans... Je fais le tour du village entre la base de loisirs que j'ai vu sortir de terre, ou encore l'école où j'ai passé la fin de mon primaire et bien sur les 2 endroits où j'ai vécu avec mes parents et mes frères...Après ce petit "pèlerinage" dans le passé, je reprend le chemin du retour pour rejoindre la vallée du Tarn par la Salvetat-Belmontet, Saint-Caprais, et après avoir retraversé la vallée du Tescou, par la cote de Villebrumier que je monte avec plus rien dans les jambes ! A Villebrumier, je descend rive droite du Tarn pour le retraverser à Reyniés avant de retrouver la voiture à Labastide vers 17h avec 128 bornes à 24 de moyenne.
Je pensais devoir écourté la virée à cause du froid mais j'ai été agréablement surpris car le thermométre du compteur du vélo a oscillé toute la journée entre 4 et 6° avec un pic mini de 2.1° dans les Gorges de l'Aveyron et un pic maxi de 7.8° dans la montée du Pas de Cabal, ce qui m'a permis de faire la virée prévue. En plus en partant, un magnifique coucher de soleil s'est invité pour prolonger cette belle journée qui s'est achevée à Lannemezan avec un bon apéro-dinatoire avec ma chérie...
C'est avec des moments comme cela que l'on arrive à tenir debout dans cette société de fous...