mardi 28 juin 2011

Samedi 25 Juin - L'ARIEGEOISE 2011



VENDREDI 24 JUIN:
C'est, le fourgon prêt de la veille, que je quitte le boulot à midi ce Vendredi pour prendre la direction de Tarascon. Vers 13h, je m'arrête manger sur une aire d'autoroute. Aprés m'être aperçu que j'avais oublié les gants, je m'arrête au Décathlon de Foix. Puis c'est vers 17h que j'arrive au village de départ situé sur les hauteurs de Tarascon. Je récupére la plaque et ma tenue, je fais un tour au milieu des stands, j'en profites pour m'acheter des pneus en promo pour les 2 étapes du tour puis je reprends la route pour finir d'arriver au camping "La Prairie" situé entre le départ Tarascon et l'arrivée Auzat, sur la commune de Capoulet-et-Junac. Aprés m'être installé au bord du torrent qui longe le camping, c'est l'heure des derniers préparatifs et du repas à base de pâtes bien sur. Vu ce qui m'attends le lendemain, je ne tarde pas trop à aller me coucher.


1: Le camping "La Prairie" à Capoulet-et-Junacavec au fond le Cap de la Lesse (1189m). 2: Installation au bord du ruisseau "Le Vicdessos".

3: Depuis le camping, les ruines du chateau de Miglos. 4: Le Vicdessos le long du camping.

5: Le dossard est accroché, la Nicolaïte est prête ! 6: Tenue de l'Ariégeoise 2011.

SAMEDI 25 JUIN:
Aprés un petit-déjeuner léger d'avant course, vers 7h15, je quittes le camping pour rejoindre Tarascon à 6kms. Un peu d'échauffement et je me dirige vers le départ.
Cette année, nouveau record de participants soit 4216 sur les 3 parcours proposés. L'Ariégeoise (185kms, 5 cols), la Mountagnole (113kms, 3 cols) et la Passejade seul parcours non chronométré (77kms sans col). 900 bénévoles sont présents sur le parcours.
Pour l'Ariégeoise, c'est à 8h que je m'élance avec 956 autres concurents. Jusqu'à Foix, j'accroche les premiers à 60kms/h. Dans les rues, je prends un trou qui me fais tombé le bidon plein, merde, obligé de m'arrêter pour le ramasser et sans faire tomber les cyclistes qui défilent. Je prends un autre peloton et c'est pas plus mal pour la suite. la 1° heure, j'ai 38 kms au compteur. Nous longeons les montagnes du Plantaurel quant à la sortie d'un virage, un gros ralentissement s'opére. C'est pied à terre que nous avancons pour constater qu'un cycliste s'est pris le parapet d'un pont, sans trop de bobos apparents. Au Maz d'Azil, nous traversons la grotte, c'est magique ! Puis à Rimont, nous attaquons le 1° col du parcours, le col de Rille (Alt: 938m. 8kms à 5.4 % de moy.) situé dans la montée de celui de la Crouzette, que je monte tranquille (ce n'est que le 1°), puis c'est la descente vers Saint-Girons et les bords de l'Arac pour attaquer à la sortie de Lacourt, le 2° col, le col de Catchaudégue (Alt: 893m. 10kms à 4.7% de moy.). Le début est trés roulant, le final un peu plus raide avec des passages à 10%. Nous basculons dans la descente vers Seix où les 100kms sont dépassés. (plus que 85 !) A la sortie de Seix, nous remontons la rive droite du Salat jusqu'au Pont de La Taule où nous tournons à gauche pour remonter la rive de l'Alet jusqu'à Ustou où nous attaquons la 3° difficulté, le col de Lattrape (Alt: 1111m. 7.5 kms à 6% de moy.). La chaleur commence à se faire sentir. A 1kms du sommet, nous laissons à notre droite la montée à la station de ski de Guzet-Neige. Puis c'est la descente sur Aulus-les-Bains. Nous longeons ensuite le Garbet jusqu'au village d'Ercé où nous attaquons le col de Sarraillé (Alt: 942m. 11kms à 3% de moy.) Il ne faut pas se fier au pourcentage moyen car c'est un col par paliers et descentes avec des rampes à plus de 12% dans le village d'Ercé et celui de Cominac. Les kilométres commencent à peser dans les jambes (145kms) au sommet et c'est en cherchant la récupération que nous basculons sur Massat où nous attaquons direct le 5° et dernier col, celui du Port de Lers (Alt: 1517m. 16kms à 5.5% de moy). Quelques alertes m'indiquent que les crampes ne sont pas loin. Je suis pourtant bien physiquement mais à 5 kms du sommet, patatrac, obligé de m'arrêter à cause des crampes ! Et là, c'est le calvaire jusqu'en haut. Je monte à 8 kms/h en étant obligé de m'arrêter plusieurs fois tétanisé par ces saletés de crampes. Je vois défiler les concurents devant moi, je râle, je peste mais quoi faire ? Je gére jusqu'au sommet et je fais une descente à bloc pour arriver à Auzat avec 185 kms à 25.3 de moy. au compteur.
Malgré les crampes qui m'ont fait perdre environ 20' et une vingtaine de places, je fais 279° au scratch sur 956 et 105° sur 230 dans ma catégorie. J'avais les moyens de faire mieux que l'an dernier (262°) mais les crampes en ont decidé autrement. Je suis toutefois trés satisfait vu les difficultés et la longueur du parcours. Je confirme comme l'on dit certain, que le parcours qui arrive à Auzat est plus dur que le parcours qui arrive au plateau de Beille.
Aprés avoir rangé le vélo au parc sécurisé gratuit du village d'arrivée (seule cyclosportive à le proposer), je vais profiter du repas d'aprés course offert par l'organisation.
C'est vers 17h que je r'enfourche mon cheval pour finir de descendre au camping avec au total 206kms de vélo. Aprés une bonne douche, c'est le temps du repos et des discussions avec les cyclistes présents au camping et notemment des Tarn-et-garonnais de Valence et de Malause.
La soirée s'écoule gentiement et je ne tarde pas à m'endormir avec des images de l'Ariége plein les yeux.
Vraiment la plus belle des cyclosportives et de loin. Félicitations à l'organisation et aux bénévoles sans qui tout cela n'existerait pas.



1 et 2: Profil et parcours de l'Ariégeoise 2011 (185kms, 5 cols, 3300m de dénivellés)

3: Départ à Tarascon. 4: A la sortie de Foix.

5: Dans le col de Sarraillé. 6: Dans le Port de Lers, 5° et dernier col du parcours, les crampes me font grimacer !

7: Dans la derniére descente vers l'arrivée, çà va mieux ! 8: Le village d'arrivée à Auzat.

DIMANCHE 26 JUIN:
C'est vers 8h que je décolle du camping aprés un bon petit-déjeuner. J'ai envie de revoir la grotte du Mas d'Azil traversée la veille et donc je fais un petit détour pour pouvoir la vister une petite heure. C'est vraiment particulier de voir la route traverser cette grotte. Aprés quelques photos, je reprends mon chemin pour rejoindre à midi mes parents présent au mobilhome à Campan pour quelques jours. C'est sous la chaleur que nous dinons ensemble avant de voir à la télé Sylvain Chavanel devenir champion de France.


1: Sortie de la riviére "l'Arize" de la grotte du Maz d'Azil en aval. 2: Une des nombreuses cavités de la grotte.

3 à 6: A l'ntérieur de la grotte principale traversée par la route et la riviére.
7: L'Arize pénétrant dans la grotte en amont.

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