Dimanche 29 Mai - TOURMALET ET LUZ-ARDIDEN.

Aprés une semaine difficile, plus zombie qu'être humain, j'avais besoin ce WE de bouger physiquement, de me foutre minable, comme on dit. Samedi, j'ai bossé comme un fou à la maison et ce Dimanche, j'avais prévu de me "sécher" dans le Tourmalet et dans Luz-Ardiden.

C'est donc vers 9h que je pars à vélo depuis la maison direction le Tourmalet via Tarbes, Bagnéres, Sainte Marie de Campan. Le soleil brille, mais il ne me réchauffe pas le coeur comme d'habitude. J'attaque donc la montée du mythique col coté Est (Alt: 2115m. 17.2kms à 7.4% de moyenne), pour moi le versant le plus facile. J'atteins le sommet en 1H30 pile. Le physique a tout fait. Aprés la classique photo, je bascule vers Luz-Saint-Sauveur. L'ancienne route du Pont de la Gaubie est définitivement fermée et c'est coté Tournaboup que je depasse les 70kms/h sur la nouvelle route.
A Luz, je tourne à gauche pour attaquer au Pont du Gave, la montée à Luz-Ardiden (Alt:1715m. 13.8kms à 7.5% de moyenne). La montée s'avére être un calvaire pour moi. Je confirme que le vélo, comme d'autre sport, c'est une partie le physique, une partie le mental. Là, pas de "gnack", le moral est dans les chaussettes qui deviennent de plomb. En cherchant au fond de moi, je ne trouve que douleur et tristesse qui me coupent les jambes. Aprés plusieurs arrêts, à 2 kms du sommet je m'arrête à nouveau, je prends une photo et là, je craque complet, je me fous à chialer au milieu de mes montagnes adorées. Vidé, physiquement, moralement... aprés tout, c'était que j'étais venu chercher, contrat rempli...
Ah, les femmes ! (O toi, mante religieuse des temps modernes, pourquoi tant de charmes pour autant d'absences, pourquoi tant de promesses pour autant de refus, pourquoi si peu d'amour pour autant de souffrances. Nous ne sommes plus que des pantins dans ton indépendance , des jouets pour ton épanouissement personnel, que tu abandonnes comme un gamin blasé qui n'as pas appris à partager... oui, toi, tueuse de couple, je te maudis...) Désolé, je me lâche... çà fait du bien quand çà fait mal... Ah, il y a des fois, je paierais pour être un salaud plûtot qu'un sentimental...mais on ne se refait pas...
En attendant, cela me fait du bien car je finis les 2kms d'ascension à 13 à l'heure alors que j'étais péniblement à 10. Merci mon vélo, il me fait avancé, au sens propre comme au sens figuré.
Je rentre ensuite à la maison via Luz, Argelez, Lourdes et Pontacq que j'atteins vers 17h30 avec au compteur 175kms, un pénible 22.3 de moy. et 4300m de dénivellés.
J'ai un peu plus d'un mois pour retrouver le moral, le "peps" avant les deux étapes du tour. J'en aurais besoin...
En attendant, je me motive pour ma 3° cyclosportive, l'Albigeoise, Dimanche prochain.



1: Feuille de route. 2: Sa majesté Le Pic du Midi de Bigorre depuis Asté.

3: Le Pic vu entre Artigues et la Mongie. 4: Photo souvenir classique.

5: Panoramique du col depuis La Mongie. Au centre, le Pic d'espade (2467m) et à droite le col du Tourmalet.

6: Panoramique depuis le sommet du col coté Ouest. A droite, les pics de Campana (2369m) et de Caoubére (2496m).

7: Panoramique pris au début de la descente. En fond, le Pic du Midi (2872m), à gauche La Bonida (2529m), à droite le Pic du Tourmalet (2486m) et tout à droite le col du Tourmalet.


8 : Explosion de fleurs aux granges de Tournaboup au pied du Pic d'Ourdégon (2436m). 9: Vers le col.

10: En cette journée de la fête desméres, un bouquet de fleurs de montagnes pour toutes les mamans du monde. 11: Cascade de l'Arribére proche de Viey.

12: En montant Luz-Ardiden, le village de Luz-Saint-Sauveur. Au 1° plan, à gauche, le Pic d'Ayré (2416m), au centre le Mont Agut (2157m) et à droite le Pic de Bergons (2068m). En fond, de gauche à droite, les crêtes d'Espade et le Pic de Néouvielle (3091m) en partie dans les nuages, le massif du du Mont Arrouy (2778m), le Col de Pierrefitte, le Soum de Marraut (2709m), le Pic de Letious (2589m) et le Pic de Cumiadéres (2623m).

13: Les lacets de Luz-Ardiden. 14: Les nuages montent, l'orage se prépare...

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Malgré mes propos un peu virulents pour certaines femmes un peu plus haut, je n'oublie pas la fête des méres. Aussi, je prends ma plume ici pour rendre hommage à toutes les méres du monde.

Vous nous avez donné la vie,
Dans la souffrance et la douleur,
Et c'est avec des pleurs et des cris,
Que nous avons remercier votre bonheur.

Nous avons grandi dans vos jupes,
Entourés d'amour et de tendresse,
Et nous, filous, sans être dupes,
Avons mimé toute la detresse,
Pour toujours rechercher vos caresses.

Nous faut-il autant de temps,
Pour enfin vous dire merci,
D'avoir offert si longtemps,
Affection même dans les soucis.

L'être humain est bon ou immonde,
Exeptionnel, rare ou pervers,
Mais dans tous les coeurs du monde,
Bat pour l'éternité, l'amour d'une mére.